Chapitre trente-six.

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29 avril 2015.

Maison de Niall.

Je descends dans le salon prendre la boîte de la bague de fiançailles, se trouvant dans la poche de mon manteau. Je vais enfin pouvoir le lui demander après trois mois d'attente. J'ai commencé à rechercher une bague il y a six mois, deux mois sans elle m'ont fait comprendre que c'est la femme de ma vie et que je devais la demander en mariage. J'ai la boite depuis que j'ai trouvé LA bague, il y a trois mois. Les garçons m'ont bien aidé et donné leur avis pour choisir la bague. Je l'aime tellement, je veux qu'elle m'appartienne. Je remonte les escaliers quatre par quatre et cache la boite dans mon dos juste avant d'entrer dans la chambre.

— Assieds-toi, lui demandé-je.

Je me mets à genoux devant elle, et tends la boîte devant moi, puis l'ouvre. Je commence à stresser.

— Oh mon dieu... Niall... Dit-elle plaquant sa main devant sa bouche, lâchant quelques larmes. Je souris, gêné de la situation.

— Lou. Depuis dix bons mois, nous nous connaissons. Huit mois que nous sommes ensemble. Huit mois que nous avons été séparés. Huit mois où tu m'as terriblement manqué. Huit mois que tu es enceinte aussi. Ce n'était pas prévu dans mon discours, mais bon, ris-je, pendant cette durée, je me suis vraiment rendu compte à quel point, je ne pouvais pas vivre loin de toi, sans toi. Je me suis confirmé que tu es la femme de ma vie, celle que j'ai tant cherchée. Ça fait six mois que j'attends de te le dire, que j'ai pris cette décision. Je sais que ça ne fait pas si longtemps que ça que nous nous aimons et que nous sommes ensemble, que nous n'avons pas appris réellement à vivre ensemble, mais moi, je le sais, c'est toi et personne d'autre. En plus, on va avoir notre premier enfant. Lou, veux-tu bien me faire l'honneur de devenir ma femme ?

Là, précisément, à ce moment, je veux partir en courant, mais je reste, pour savoir sa réponse, en espérant, une positive.

— Oui. Oui, oui et oui !

Au beau milieu de mon discours, elle était déjà en pleure. Elle se jette sur moi et m'embrasse plein de fois.

— Je suis si heureuse !
— Moi aussi, tu sais, dis-je en la serrant dans mes bras, lâchant moi aussi, quelques larmes, dues à mon bonheur.
— Oui.
— C'est un gros poids qui s'enlève pour moi.
— Tu doutais sincèrement de ma réponse ?
— Bah, je sais que tu m'aimes, mais le mariage, c'est un véritable engagement, j'avais peur que tu trouves ça trop tôt.
— Pas le moins du monde.

Je la porte en princesse, elle rit, surprise, puis je l'installe doucement sur le lit. Je m'installe en califourchon sur elle et l'embrasse. Elle m'a tant manquée. Sa main dans mes cheveux, ses doux baisers, ses caresses... On parle ensuite un peu dans le lit puis nous nous mettons en pyjama et je m'endormis peu de temps après, fatigué avec le décalage horaire et ces huit longs mois chargés.


30 avril.

POINT DE VUE DE LOU.
Je me réveille la première. Je descends et j'allume la télé et mets une chaine d'informations et je mets le son assez bas pour ne pas réveiller Niall. Je me prépare un petit-déjeuner. Je tartine mes deux tartines de beurre quand je sens deux mains se poser sur mes hanches, ainsi qu'une tête sur mon épaule. J'arrête ce que je suis en train de faire immédiatement et pose mes mains sur celles-ci en collant ma tête contre la sienne.

— Bonjour mon amour.
— Comment va ma tendre et très chère femme ? Murmure-t-il à mon oreille avec sa voix rauque. Je fonds.
— Parfaitement bien et mon très beau prince ?
— Il n'a jamais été aussi heureux, dit-il en déposant un baiser sur ma joue.
— Tout ce qui m'importe.
— Te retrouver le matin m'avait manqué. C'est tellement bien d'être près de toi. Tu t'es réveillée il y a longtemps ?
— Oui, moi aussi, énormément. Surtout ta voix rauque, riais-je, non, juste le temps de descendre et de commencer à préparer mon petit-déjeuner. Je t'ai réveillé ?
— Oh non. Il va falloir que je m'habitue à ce ventre, rit-il en le caressant.

Je commence à manger, pendant que Niall s'installe regarder les informations avec un bol de céréales et de lait.

— J'ai notre programme de journée ! Dis-je.
— Raconte-moi tout !
— Il faut qu'on aille acheter les vêtements, un lit et un doudou pour notre petite perle une fois qu'on rentrera de chez Liam. J'ai déjà acheté le reste du nécessaire, mais pour le reste, je voulais que tu sois avec moi pour choisir.
— C'est une fille ? Dit-il en s'asseyant à mes côtés, trop génial ! Je suis trop content !
— Oui, une petite fille, souris-je.
— On l'appelle Hope hein ?
— Oui.

Il monte le son de la télévision et s'appuie sur le bar dos à celui-ci, à l'aide de son coude.

— Bon, on prend quoi comme couleur en fait ? Demande-t-il.
— Je ne sais pas, tu as une idée ?
— Du blanc ?
— Tout blanc ?
— Non, on peut prendre avec un peu d'autres couleurs aussi.
— Ouais ça a l'air bien ! On verra ce qu'il y a, mais je ne veux surtout pas tout rose ! Avoué-je.
— Ah non ! Moi non plus, c'est à elle de décider. Oh, on lui prendra Sophie la girafe aussi.
— Ah bah oui, c'est la base.
— Et aussi le doudou on en prend un qui fait à moitié carrer, enfin je ne sais pas si tu vois mais ça fait la tête au milieu d'un carré, et à chaque coin il y a la main ou le pied. Enfin, c'est bizarre, mais...

Il bafouille, cherchant les mots justes pour s'exprimer correctement, en vain. Je ris.

— Je vois ne t'inquiètes pas ! Dis-je en rigolant.
— Ah, bon...
— Oh mais je me moque gentiment !
— Mais je ne savais pas comment t'expliquer.
— Mais si, la preuve, j'ai compris. Oh, aller, ne boudes pas !

Entre temps, il s'est assis sur la chaise à côté de moi. Je me tourne alors vers lui et lui fais un gros câlin.

— Mon gros bébé à moi.
— J'aime bien être ton gros bébé parce que tu te comportes comme si j'étais un bébé, tu me fais pleins de câlins et de bisous et t'es trop gentille, je ris face à sa phrase.
— Voilà que mon mari retourne en enfance.
— C'est bien l'enfance aussi.
— Je ne suis pas gentille sinon ?
— Oh si, mais là, encore plus !
— Viens là.

Je le serre contre moi et lui tripote les cheveux. Je sais qu'il adore ça. Je lui fais de temps en temps un bisou sur le front. Lui, joue avec mes cheveux en faisant des tresses puis les enlevant.

— Tout ça m'avait terriblement manqué, dis-je.
— Je ne t'ai pas trop manqué quand même ?
— Oh si, énormément. Trop même. Ça m'a paru être une éternité.
— Je suis là maintenant et plus jamais je ne pars sans toi. Tu m'as vraiment beaucoup manqué aussi.
— À midi on part, Liam m'a envoyé un message pour me dire l'heure, annoncé-je.
— D'accord. Oh, mais trop cool !
— Quoi ?
— Je vais pouvoir lui annoncer les nouvelles !

Je tourne ma tête vers lui et l'interroge du regard lorsqu'il eut, lui aussi, tourné la tête vers moi.

— Les ? Demandé-je.
— Que tu as accepté, et que je vais être papa !
— C'était évident que j'allais accepter.
— Oui, mais quand tu te lances, tu perds tout repères, et tu ne sais pas ce que tu fais là. J'ai stressé à mort, tu ne peux pas savoir. J'avais envie de me faire tout petit petit.
— Oh non, monsieur Horan a stressé à cause de moi ? Ris-je l'embrassant.
— Ce n'est pas drôle. Je ris de plus bel et il finit par rire aussi.
— Sinon, ils savent déjà que tu vas être papa, dis-je en lui embrassant la joue.
— Ah bon ? Tu ne me l'as même pas dit alors qu'eux, ils savaient en fait.
— Oui.
— Depuis le début ?
— Depuis le début.

Il fit mine de bouder en croisant ses bras contre son torse et la tête haute avant d'exploser de rire suivit par moi.

— En fait, tu as su comment ?
— J'avais mal au ventre et j'ai vomi deux fois. Eleanor est venue et quand elle a vu que je n'avais vomis que deux fois, elle m'a dit que ce n'était pas une gastro. Alors elle m'a demandé si on avait fait sans préservatif. J'étais super gênée puis j'ai percuté. On est alors allées à la pharmacie pour un test, mais je ne voulais pas le faire.
— Pourquoi ?
— J'avais peur... On n'en avait jamais parlé et on est jeunes Niall, tu aurais très bien pu ne pas être prêt. Mais je l'ai tout de même fait, puis quand je suis sortie, j'ai dit à Eleanor qu'il était négatif, mais elle ne m'a pas cru. C'était le soir ou Louis t'a demandé ce que tu dirais.
— Non... C'était vraiment pour toi qu'il m'avait demandé ?
— Oui, dis-je en riant.
— Tu sais que j'ai douté quand même un peu ? Tu m'avais parue bizarre mais bon, je me suis dit que tu me le dirais quand même si tu étais réellement enceinte, sachant que j'en avais envie aussi.
— Ton instinct était le bon.
— Et je suis prêt, me dit-il en m'embrassant.
— Tu ne peux pas t'empêcher de m'embrasser toutes les cinq minutes ! Répondis-je en riant.
— Ça va hein. Je n'ai pas pu pendant huit mois, je te rappelle, juste au cas où tu aurais oublié, et ne me fais pas croire que ça te déplaît !
— Ah non, ça, je n'ai pas oublié. Aller, vas te préparer ! On part dans une demi-heure !
— Oui maman ! Dit-il en se levant, oh, dans un petit mois, j'entendrais ça, Reprit-il.
— Un peu plus quand même, laisse-lui le temps d'apprendre à parler ! Dis-je en riant.
— Ah oui, c'est mieux quand même, Rit-il de même.

Il monte alors dans la salle de bain. Quand j'ai fini, je le rejoins.

— J'ai bientôt fini, je te laisse la place après, dit-il.
— D'accord, je commence déjà.

J'enlève mon haut et mon bas. J'attrape mon soutien-gorge et commence à l'agrafer lorsque je remarque le regard de Niall, vers moi à travers la glace, avec un sourire en coin, s'étant stoppé dans ses mouvements.

— Tu es magnifique. Voir ton ventre comme ça, c'est... Merveilleux.

Je souris à sa remarque et continue.

— Je descends, me dit-il en déposant un baiser sur mon front.
— D'accord.

Je me change et mets la robe qu'il m'a offert à Noël. Le fait qu'elle soit élastique au niveau du buste me permet de rentrer dedans. Je descends mettre mes chaussures. Escarpins noirs. « Je suis prête ! » Crié-je. Il arrive et me regarde de haut en bas.

— Elle te va super bien ! J'ai eu raison de l'acheter !
— Merci, c'était vraiment un super beau cadeau.
— Je savais que tu la voulais. Hm, tu vas vraiment mettre ces chaussures ?
— Oui, pourquoi ?
— Tu es enceinte. Les talons, c'est bon, tu peux oublier, enfin, tu vas te fatiguer... Tu es à huit mois de grossesse, pas quatre. Je ne suis pas d'accord, enlève-les.
— Je ne vais y aller en basket non plus.
— Pourquoi pas ! Non, mais sérieusement Lou, ils font au moins huit centimètres ! Ce n'est pas raisonnable.
— Ne t'inquiète pas, on ne va pas rester debout toute la journée non plus. Tu vois, si je te l'avais dit, tu te serais inquiété pendant toute la tournée !
— Et les magasins ?
— Je ne vais pas fatiguer, ne t'inquiètes pas.
— Si tu le dis, il hausse les épaules, pas convaincu.

Nous montons dans la voiture et arrivons chez Liam et Sophia. Quand elle me voit arriver, elle sort et cours me prendre dans ses bras. Cela fait bientôt deux mois que nous nous sommes vues avec Sophia. Elle était partie voir de la famille.

— Tu m'as manquééééééé ! Oh mon dieu, je le vois enfin ce ventre ! C'est trop géniaaaaaaal ! Cri-t-elle.
— Ouiiiii ! Regarde ! Elle est trop beeeeelle ! Dis-je en pointant la bague à mon doigt. Elle se met à crier avec moi et on se reprend dans les bras.
— Oh les filles... Je vois que ça s'est arrangé ! Dit Liam à Niall en lui disant bonjour.
— Oui, elle a accepté !
— C'était évident, je te l'ai déjà dit et redit !
— Ouais mais quand même ! C'est ma femme, ma femme quoi !
— Je suis là hein ! Dis-je en lui prenant les mains et les plaçant sur mes hanches.
— Je sais, dit-il en souriant, en me regardant dans les yeux.
— Et je suis presque ta femme, on n'est pas encore marié. J'ai hâte.
— Aller, rentrez ! Dit Liam.

Nous rentrons alors puis le déjeuner se passe dans la bonne ambiance. Ensuite, nous allons dans différents magasins acheter des habits et des doudous. Nous rentrons ensuite à la maison.

— J'en peux plus ! J'ai les talons en compote ! Dis-je après avoir soupiré, retirant mes chaussures.
— Je te l'avais dit !
— Ouais mais en basket ce n'est pas terrible non plus hein !
— Ouais j'avoue. Mais bon ce n'est pas grave non plus. Ta santé est plus importante ma chérie.

Nous mangeons ensuite et nous allons nous coucher plus tard dans la soirée. Quatre heures du matin. Je me réveille dans la nuit par une douleur au ventre. J'ai d'abord essayé de me rendormir, mais la douleur est vraiment insupportable. Je regarde Niall qui dort comme un bébé la bouche semi-ouverte. Je n'aime pas le réveiller, mais je n'ai pas le choix.

— Amour ? Réveille-toi... Dis-je doucement pour ne pas le brusquer.
— Hm ? Dit-il après quelques secondes.
— J'ai mal au ventre.
— Hein ? Dit-il en ouvrant doucement les yeux.
— J'ai mal au ventre, répété-je.
— Quoi ?! Je... Je fais quoi ? Je ne suis pas prêt, je n'ai rien appris encore ! Oh non, pourquoi maintenant ?
— Eh, calme-toi. Je ne vais pas accoucher. On est que le 1er mai et elle est prévue pour le 28 mai. J'ai juste mal au ventre. Il faut que tu m'emmènes à l'hôpital, pour que j'aille voir le médecin qui me suit.
— Ah. Ah. Ah d'accord, répète-t-il plusieurs fois, stressé, viens, je t'emmène alors, prépare-toi. Tu as besoin d'aide ?
— Non c'est bon.

Je me prépare en vitesse, car c'est vraiment insupportable. Niall roule assez vite pour arriver à l'hôpital malgré le fait que je lui dise de ralentir, car ce n'est pas nécessaire puis nous nous dirigeons vers l'accueil.

— Bonjour, je souhaiterais voir le docteur Doris, annoncé-je à l'assistante.
— Oh je vous l'appelle. Patientez sur ses sièges quelques instants, elle va arriver.
— Merci.

Une fois assis, Niall me pose une question :

— Dis ? Tu... Tu crois que l'accouchement va commencer ?
— Non, de temps en temps j'ai mal, mais jamais comme ça, mais non, je ne pense pas.
— Ouf... Et tu faisais comment du coup ?
— Eleanor m'emmenait.
— Il faudra que je la remercie de s'être occupée de toi...

Il ne veut peut-être pas le montrer, mais il stresse. Il agite sa jambe contre le sol, tripote ses mains et passe régulièrement sa langue sur ses lèvres. Exactement les gestes qu'il fait lorsqu'il stresse.

— Ne stresse pas.
— Je ne stresse pas.
— Mais bien sûr.
— C'est vrai.
— Toi et ta fierté alors. Je te connais, Niall.
— Bon ok je stresse à mort là. J'ai jamais autant stressé ok ? J'aurais aimé paraître assez sûr de moi quand même.
— Paraître ? Parce que tu ne l'es pas ?
— Mais si !
— Je t'embête.
— Je vois ça.
— Mademoiselle Jacob ? Appelle le docteur Doris, suivit de Niall qui se lève brusquement.
— Oui c'est moi, dis-je en me levant, à mon tour.
— Par contre, c'est madame Horan maintenant, annonce Niall.
— Oh, Monsieur Horan, quel plaisir de vous connaître enfin. Êtes-vous heureux de cette nouvelle ?
— Oui très. Ravi de même.
— Bien, qu'est-ce qu'il vous amène ici ?
— J'ai mal au ventre, dis-je une fois assis sur une des chaises en face de son bureau.
— Installez-vous sur le siège et enlevé votre t-shirt, je vais vous examiner.

Je m'installe. Elle met de la crème sur mon ventre et passe l'appareil sous le regard inquiet de Niall.

— Avez-vous fait des efforts ces derniers temps ?
— Non.
— Si ! Tes talons ! Dit Niall.
— Ah oui, j'ai marché avec des talons aujourd'hui. Enfin, hier.
— Bien. Cela vous a surement fatigué, et le bébé l'a senti. Alors ça va peut-être accélérer.
— D'accord...
— Accélérer quoi ? Dit Niall en panique.
— L'accouchement monsieur, mais ne vous en faites, pas, ce n'est que quelques jours tout au plus, elle ne va pas arriver demain. Bien. Vous pouvez vous rhabiller. Je vais vous donner quelques antidouleurs.
— Merci.

Une fois ceci fait, nous rentrons. Sur le chemin du retour, Niall me demande :

— Tu as moins mal ?
— Oui, ça va.
— J'ai vraiment paniqué là. Demain, on va directement au cours pour les futurs parents.
— Oui, ne t'inquiète pas.
— J'ai peur de ne pas y arriver...
— Tu sais, tu ne seras pas seul, c'est mon premier enfant aussi. On va apprendre, et on va bien s'occuper d'elle.
— Oui. C'est fou comme à quelque temps de l'accouchement, je peux stresser... Le jour j, je n'imagine même pas.
— Oui, on verra bien dans l'état que tu seras ! Dis-je en riant.

Nous roulons encore quelques minutes. Niall m'aide à sortir de la voiture et nous allons nous recoucher. Je me réveille assez tard, car j'ai très mal dormi avec la douleur. Je descends dans la cuisine pour déjeuner, Niall m'attend, souriant. Il vient à ma rencontre et me prend dans ses bras.

— Bonjour ma chérie, comment vas-tu ?
— Je vais bien, merci bébé.
— Je t'ai préparé ton petit-déjeuner.
— Oh merci, tu es adorable.
— De rien amour. Le cours est à quelle heure ?
— Il commence à treize heure trente, donc il faut y être pour treize heures vingt.
— D'accord. Je monte prendre ma douche. Bisou ?
— Viens-là.

Il vient à côté de moi, je mets ma main derrière sa nuque et l'attire doucement vers mes lèvres. Il dépose une de ses mains sur ma hanche, et l'autre, sur ma fesse. Il colle nos deux corps à l'aide de son bassin. Puis il remonte sa main qui était jusqu'à présent sur ma fesse, à ma nuque.
Il m'embrasse passionnément. Je ne sais pas, pourquoi nous sommes là, à nous embrasser comme si notre vie en dépendait, mais tout ce que je sais, c'est que j'adore ce côté de Niall, dominant, mais à la fois tendre.
Il donne une faible pression sur mes lèvres pour accéder à ma langue. Une de mes mains joue avec ses cheveux tandis que l'autre est posé sur son torse musclé, nu. Je caresse ses abdominaux. Il sourit, je le sens. Puis je m'arrête, à bout de souffle. Je reste collé à son front en me mordant la lèvre, tandis que Niall le fait aussi.

— Tu sais que j'aime ça, quand tu te mords la lèvre ? Me dit-il d'une voix rauque.
— Maintenant oui. Tu es si sexy le matin, Horan.

Je décolle ma tête de lui et lève la tête pour le regarder, il dépose une de ses mains dans le creux de mon dos, dirigeant l'autre sur ma joue en nous collant un peu plus.

— Et ta voix rauque, ajouté-je avec douceur.
— Je pourrais en dire autant de toi dans ton t-shirt trop grand. J'adore te voir en petite tenue.

Il m'embrasse dans le coin des lèvres. Je sens une pression contre mon bas-ventre. Je ris légèrement.

— Quoi ? Me dit-il.
— Niall, ris-je, tu sais bien.
— Non ?
— Tu bandes.

Il se décolle légèrement gêné.

— Désolé, je ne m'en suis même pas rendue compte...
— Ça m'étonne que tu sois attiré par moi, même enceinte.
— Tu rigoles ou quoi ? C'est super excitant, t'es tellement sexy comme ça, et je te rappelle que ça fait cinq mois qu'il est rangé le bonhomme. Presque huit hein car juste une fois... Il me fait lâcher un petit rire nerveux. J'ai super envie de toi, Lou...
— Niall, je suis enceinte...
— Et alors ? On peut quand même faire l'amour, oui ce n'est pas facile et faut être prudent, mais c'est possible. Je ferais attention, je te jure. Je serais doux.
— Après huit mois tu crois vraiment que tu vas réussir à être doux ?
— Oui. Et puis si ce n'est pas le cas, tu me dis et on arrête. S'il te plaît.

Il repose ses mains sur mes fesses et les presse. Mon dieu, je ne lui résiste pas. Il se penche pour m'embrasser puis me soulève. J'enroule alors mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de sa nuque, toujours en l'embrassant fougueusement. Il commence ensuite à monter les escaliers, puis il me dépose délicatement sur le lit. Il se met au-dessus de moi, il se met à embrasser mon cou, ce qui me fait frissonner. Il passe ses mains sous mon t-shirt pour les poser sur mes hanches puis remonter délicatement en enlevant le t-shirt. Je suis, à présents seins nus devant lui, en petite culotte. Il se mord la lèvre. « Tellement sexy », dit-il. Je caresse du bout des doigts ses abdos qui m'ont tant manqué, il descend sur ma poitrine et dépose des baisers sur les points sensibles ce qui me provoque un léger gémissement. Il descend ensuite sur mon ventre en l'embrassant tout du long et le caressant avec douceur. « Laisse-toi faire », ajoute-t-il en abaissant ma culotte. Je suis impatiente. Il s'abaisse et commence à donner de légers coups de langue sur mon autre point sensible. Un autre gémissement sort de ma bouche. Je ferme les yeux face à ce désir intense, quand je sens tout d'un coup de la chaleur à mon extrémité, il rentre en moi doucement. « Niall... » Dis-je dans un soupir. Il m'embrasse et commence de doux vas et viens. Il continue un moment.

— Niall, j'ai mal...
— Désolé, je vais trop vite ?
— Non, non, c'est la position...
— On change alors.

Il me fait me redresser, il s'assoit, puis je viens me mettre à genoux sur lui. « C'est toi qui guides », dit-il me souriant et m'embrassant. Doucement, je viens le mettre en moi à nouveau. Je commence des mouvements doux à nouveaux, cela me fait beaucoup moins mal comme ça. Le désir est de plus en plus fort. Et je remarque que pour Niall aussi, il ferme les yeux et se mord la lèvre inférieure en gémissant. Il donne de légères pressions avec ses hanches, quand soudain, il me stoppe.

— Attend, tu fatigues, laisse-moi terminer.

Il nous replace allongé tous les deux, sur le côté, il est derrière moi et se colle à moi avant d'entrer à nouveau en moi. Il recommence ces mouvements sensuels et commence à accélérer légèrement en gémissant, il y arrive. Moi aussi. Je gémis tellement le désir est à son comble. Il me fait atteindre l'orgasme, je lâche un petit cri de joie, il continue quelques secondes ses mouvements tout en caressant ma poitrine et m'embrassant le cou quand tout d'un coup, je l'entends gémir et lâcher à son tour un petit cri, je sens ensuite la chaleur de la substance en moi. Il se retire de moi, je me retourne vers lui, il me regarde en souriant.

— Alors ? Ça ne valait pas le coup ?
— Oh mon dieu si...
— J'avais cru comprendre, rit-il.
— C'était formidable, vraiment. Il m'embrasse.
— Bien, maintenant je vais me préparer, princesse.

Il s'en va après m'avoir déposé un bisou sur le front dans la salle de bain pour se laver. Je reste un petit moment sur le lit le temps de me remettre de mes émotions puis je descends dans la cuisine pour finir mon petit-déjeuner.

Vie parfaite ? Non.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant