Chapitre dix.

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⚠️ ATTENTION ⚠️
Ce chapitre traite d'un sujet qui peut heurter la sensibilité de certains (mutilation).

22 juillet 2014.

Chambre de Liam.

— Lou ? Tu dors ? Me demande Liam.
— Non, pourquoi ?
— Je voulais savoir en fait, pourquoi tu as refusé d'être la petite amie de Niall ?
— Hmm... Parce que...
— Parce que quoi ?
— Je n'ai pas envie de souffrir.
— Souffrir ?! Avec Niall ? Dit-il en s'empêchant de rire.
— Eh, c'est bon hein, je sais Niall c'est le petit ange, l'homme qui ferait de mal à personne, mais j'ai quand même peur de souffrir, parce que j'ai peur qu'il me quitte. Et j'ai peur des fans aussi.
— Crois-moi, Niall il t'aime trop pour te quitter. Mais je peux comprendre ton angoisse avec les fans... Et pas que... Le monde entier si on peut dire... Aller. Dors, me dit-il en m'embrassant le front.
— Bisous.

Je me mets contre Liam, il me prend instantanément dans ses bras. Je réfléchis en essayant de m'endormir... Après tout Liam à peut-être raison... J'attends encore quelques jours après je vois si tout va bien avec Niall.

Deux jours passent, 25 juillet.

Niall est vraiment froid avec moi. J'ai quand même décidé d'accepter car je l'aime. Je pense que son comportement est dû au fait qu'il est triste et que c'est dur pour lui, alors il doit sûrement préférer m'éviter... Je vais lui dire que j'accepte. Sauf que je n'ai même pas le temps de parler qu'il me cri dessus dès que j'entre dans sa chambre... Il me hurle que je suis nulle, que je ne sers à rien et qu'il regrette que je sois venue. Tout ça me blesse vraiment. Je tombe de haut. Il me rattrape en me disant qu'il m'aime pour mieux me laisser tomber après. Pour que la chute soit plus douloureuse. Comment j'ai vraiment pu croire que j'étais mieux que toutes les autres à ses yeux ?
Je pars en pleure et retourne dans la chambre de Liam pour pleurer dans ses bras. Liam affolé, me demande ce qu'il se passe.

— Eh ! Qu'est-ce qu'il y a ma puce, pourquoi tu pleures ?!
— Je... Je suis allée voir Niall et il m'a dit que j'étais nulle, que je ne servais à rien et qu'il regrettait que je sois venue... Mais putain, j'ai fait quoi bordel ?! Hurlé-je. En plus, je suis allé le voir pour quelque chose d'important, mais bon...
— Quoi d'important ?
— Rien... Ce n'est même plus important maintenant en fait...
— Oh... D'accord... Arrête de pleurer, calme-toi et repose-toi, tu iras mieux après.
— Oh non... Je n'irais pas mieux. Surtout pas si l'homme que j'aime me repousse ! Et me repousse d'une manière horrible en plus.
— Mais je ne comprends pas, il est fou amoureux de toi... Il me l'a avoué...
— Apparemment il n'est pas si amoureux de moi que ça. J'ai eu raison d'attendre ! Si avec ça, il ne m'avait pas fait souffrir... Même en ayant voulu attendre je souffre au final.
— Ouais... Je ne l'aurais jamais cru capable de faire ça... Il me déçoit beaucoup.
— Hm...
— Allez calme-toi.

Je m'endors sur le lit après quelque temps, le temps de calmer mes sanglots, une migraine a fait son apparition, un bon petit somme ne me fera que du bien.

« Cette nuit, j'ai fait un rêve, j'ai rêvé que la neige brûlait, que le feu fondait, et en rêvant l'impossible, j'ai rêvé que tu m'aimais. »

Je me réveille une heure après. Liam n'est plus là. Sur le bureau, je vois des ciseaux. Je me lève pour les prendre et regagne le lit. Les ciseaux et lames de rasoirs sont de très vieilles amies... Cela fait longtemps que je n'ai pas eu à faire à elles, mais là, c'est trop dur. Je regarde mes poignets pendant au moins cinq bonnes minutes, avant de commencer une entaille sur mon poignet gauche. Ça fait mal. Je me fais mal, ça me libère... Ce n'est pas la première fois que je le fais, mais la première fois que je le fais depuis que les One Direction sont entrés dans ma vie. Comme c'est ironique. La vie est bien faite. Ceux et entre autres, celui, qui m'a sauvé de cette habitude, est également celui qui me refait plonger.
J'ai taché les draps, il faut que j'aille faire une machine. Je prends l'ensemble des draps après avoir mis un pansement sur mes entailles et descend dans l'arrière-cuisine en prenant soin d'éviter le regard des garçons trop occupés à s'amuser dehors. Je frotte le surplus de sang avec de l'eau froide dans un évier avant d'y mettre du détachant. J'ouvre la machine et y plonge rapidement les draps tachés.
Des pas arrivent derrière moi. Merde. Il ne pouvait pas venir plus tard ? Je me dépêche de camoufler la partie tachée au mieux que je peux dans la machine. C'est Zayn.

Vie parfaite ? Non.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant