Vie parfaite ? Non.

Chapitre huit.

21 juillet 2014.

Villa des garçons.

— Tu dormais ? Me demande-t-elle se serrant contre moi.
— Non, je n'arrivais pas, je vais réussir maintenant, lui répondis-je avant d'embrasser son front.

Je m'endors rapidement depuis qu'elle est venue me rejoindre et qu'elle est contre moi.

22 juillet.

Chambre de Niall.

Je me réveille, Lou est la tête sur mon torse. Elle se redresse sur un coude quand elle sent que je suis réveillé.

— Coucou, marmotte, dit-elle en m'embrassant le front.
— Bah quoi ? Il est dix heures ça va encore.
— Rien je t'embête, rit-elle. Je reviens, je vais préparer ton petit-déjeuner.
— Tu es un ange.
— De rien, dit-elle en me faisant un bisou sur la joue, me provocant un sourire.

Je me lève du lit et me dirige vers la rambarde de l'escalier qui me permet de l'observer. Harry est levé, ils se disent bonjour, Lou commence le déjeuner quand Harry arrive derrière elle après avoir débarrassé sa vaisselle et la serre dans ses bras, en y déposant un bisou dans son cou. Je suis pris d'une colère et rentre dans ma chambre très énervé.

POINT DE VUE DE LOU.
J'ai fait cuire des croissants au four pour Niall, je suis entrain de couper des fraises en morceaux quand Harry me fait un câlin. Je souris. Mais il commence ensuite à se coller à moi et à mettre ses mains sur mes hanches en déposant un bisou dans mon cou. Où est-ce qu'il se croit ? Je le repousse gentiment.

— Harry ?
— Oui ?
— Écarte-toi, s'il te plaît, dis-je retirant ses mains. Où te crois-tu ?
— Désolé Lou...

Je mets des croissants dans un petit plateau, avec un verre de jus d'orange ainsi qu'un bol de chocolat chaud, de la confiture, et quelques fraises coupées puis monte lui apporter. J'avais envie de lui faire un petit-déjeuner un peu français.

— J'ai fini, dis-je en déposant le plateau sur la table de chevet du côté de Niall.

Il prend le plateau qu'il place sur ses genoux et commence à manger tandis que je me place à ses côtés.

— Est-ce que tu aimes déjeuner français ou pas ?
— Qu'est-ce que ça peut te faire ?
— Hm... Je demande juste, dis-le-moi si je te fais chier, dis-je vexée.
— Tu me fais chier.
— Tu es sérieux ?

C'est trop. Pas de merci et ensuite, je me fais envoyer balader. Je me lève brusquement et le regarde les larmes menaçant de couler. « Oui. », me répond-t-il droit dans les yeux. J'ouvre la bouche choquée de son comportement envers moi sans aucune raison valable puis il pose vite le plateau sur sa table de chevet se lève et me rattrape par le bras quand je m'apprête à ouvrir la porte pour sortir de la chambre en larmes.

— Non ! Non, non, je ne le pensais pas ! Je suis désolé, je suis énervé, c'est pour ça, désolé mon cœur.
— Même Niall. Tu n'as pas d'excuse, tu me l'as quand même dit. Et puis ne m'appelle pas "mon cœur", nous ne sommes pas ensemble, dis-je en insistant sur le « mon cœur ».
— Mais Harry t'as pris par la taille, tu ne l'as même pas repoussé !
— C'est pour ça ?! T'es vraiment nul Niall ! On n'est même pas ensemble ! Et d'ailleurs, je l'ai repoussé, tu l'aurais su si tu n'étais pas parti directement.
— Mais Lou, je t'aime... J'ai fait une crise de jalousie, je suis désolé.
— Je... Moi aussi, mais là, ce n'est pas comme ça qu'on va finir ensemble. Surtout si tu commences déjà les crises de jalousie avant même qu'on soit ensemble.
— Désolé... Je ne suis pas comme ça... Mais là à part Liam personne ne sait que je t'aime... Et que c'est réciproque...
— Lâche-moi. Je ne te pardonne pas pour le moment, je descends avec Harry, je ne souhaite pas te voir pour l'instant.
— Encore avec Harry !
— Tu es jaloux pour ça aussi ?
— Oui.
— Tant pis pour toi. C'est le seul de levé pour le moment.

Je descends. Harry regarde la télé, je m'installe à côté de lui sous la couverture et met ma tête sur son épaule.

— Bah pourquoi tu pleures ma belle ? Demande-t-il inquiet.
— Rien ne t'inquiète pas.
— Il s'est passé quelque chose avec Niall ?
— On s'est disputé rien d'important...

Je me à pleurer un peu plus.

— Arrête de pleurer... Il me frotte l'épaule pour me consoler.
— Je suis perdue.
— Perdue pour quoi ?
— Niall m'a avoué ses sentiments, étrangement, je pensais que je serais super contente. J'aime Niall, mais je ne sais pas si je devrais être en couple avec lui... Et là il s'est mal comporté avec moi.
— Tu l'aimes ?

Il baisse la tête de déception.

— Pourquoi tu baisses la tête ?
— Parce que je t'aime vraiment bien et que je me disais qu'en apprenant à se connaître il pourrait y avoir plus que de l'amitié entre nous...
— Oh Harry... Je suis désolée, mais non...
— Hm, je comprends, me dit-il en souriant.

On continu de regarder un peu la télé quand on entend quelqu'un dévaler les escaliers, et... « boum ».

— Aïe...
— Oh pauvre Loueh ! Dis-je en me retenant de rire. Tu ne t'es pas fait trop mal ?
— Hm ça va, pas trop, MAIS VITE BOB L'ÉPONGE VA COMMENCER !!! Hurle Louis.

Il se relève et se remet à courir puis saute sur l'autre canapé fraîchement acheté pour avoir plus de place parce que « je prends de la place le soir », sympa, les gars. Il change de chaîne immédiatement.

— T'es sérieux là ? Se moque Harry.
— Oh oui ! Bob l'éponge, j'adore ! Dis-je.
— On va être copains !! Viens avec moi, Harry n'aime pas Bob l'éponge, il faut le punir.
— Non tu restes avec moi, dit Harry.
— Non je vais avec Louis, je suis déjà allé avec toi une heure, dis-je lui tirant la langue tout en me levant.
— Mais...
— Tu n'as cas pas dire que Bob l'éponge c'est nul.

On regarde donc Bob L'éponge puis Liam et Zayn descendent à leur tour, sûrement réveillés par le boucan de Louis. Mais plus calmement contrairement à ce dernier. La matinée passe puis je prépare le repas, des spaghettis bolognaises. Mon plat préféré. « Et aussi celui de Niall » me murmure ma conscience. J'appelle tout le monde et mets le couvert.

— Lou ? Cet après-midi, on va se promener que tous les deux d'accord ? Me dit Liam.
— Oh ouais !

Niall regarde d'un sombre regard Liam, puis baisse la tête et continu de manger. J'aperçois une larme couler le long de sa joue qu'il essuie furtivement.
Je suis la seule à avoir vu, car les autres mangeaient tous, le nez plongé dans leur assiette ou en regardant la télé. Je donne un léger coup dans la jambe de Niall. Je lui en redonne un autre face à son ignorance, il lève enfin la tête et a deux trois larmes. Je lui fais signe de sourire en traçant le chemin de mes lèvres souriantes essayant de le réconforter, il me fait un petit sourire mignon, mais triste.
On finit de manger, puis Liam et moi, nous préparons avant de partir, je ne sais pas où, surprise de DJ Payno.

— À tout à l'heure mes loulous ! Dis-je en envoyant des bisous de ma main.
— À tout à l'heure les gars !
— À tout à l'heure !

Nous montons dans la voiture de Liam.