Vie parfaite ? Non.

Chapitre treize.

26 juillet 2014.

Villa des garçons, soir.

POINT DE VUE LOU.
Harry apporte les deux pizzas sur la table du salon une fois cuites, je suis sur un des canapés, à côté de moi il y a Louis, à notre droite sur le fauteuil Liam, en face Harry et Niall et à gauche sur l'autre fauteuil, Zayn. Chacun se sert et commence à manger. Moi, je suis déjà à ma deuxième part quand Liam qui a fini sa première part dit :

— Les gars, je peux vous parler ?

Ils se lèvent tous, puis je reste sur le canapé. C'est sympa ça... En plus ils ne parlent pas fort pour ne pas que j'entende... Je ne sais pas ce qu'ils mijotent.

POINT DE VUE DE LIAM.
— J'ai eu l'idée que si Sophia, Eleanor et Perrie viennent, elles l'obligeront à sortir et ça pourras peut-être lui changer les idées ?
— Je ne suis pas contre moi, lance Zayn.
— Je suis sûr qu'elles vont super bien s'entendre, dit Louis avec enthousiasme.
— Ouais, ce n'est pas bête, dit Harry.
— Oh, ça ne m'intéresse pas, souffle Niall.
— Je me sens seule ! Dit Lou assez fort pour qu'on puisse l'entendre.

Niall retourne se rasseoir à sa place.

POINT DE VUE LOU.
— Non mais ce n'est pas vraiment toi que je voulais comme compagnie... Lâché-je.
— Ça parle de toi alors ça ne m'intéresse pas.
— Tait-toi Niall ! Dit Liam.
— Ok ça va, râle-t-il.
— Ok... arrête de me regarder.
— Toi d'abord.
— Non.
— Ah oui, c'est vrai, je suis trop beau.
— Narcissique.
— Connasse, dit-il en commençant à consulter son portable.
— Connard.
— Pouffiasse.
— Enculer.
— Salope.

J'ouvre la bouche, choqué par le mot vulgaire qu'il vient d'employer. Il va loin, là quand même.

— Va te faire Niall ! Je ne suis pas une salope ! Cris-je en lui balançant un oreiller dans la figure.

Il relève la tête de son portable, et me regarde, mâchant lentement sa bouchée de pizza.

— Bon eh ! Stop là ! Dis Liam.
— On ne peut pas vous laisser tous les deux ensembles sans que vous vous crachiez à la gueule, gronde Zayn.

S'ils savaient...
Ils reviennent s'asseoir, et on finit de manger. Il n'y a plus de pizza sur la table, mais je crois que Harry n'avait pas tout apporté. J'ai encore faim... Avec le peu que j'ai mangé. Je m'apprête à demander s'il y en a d'autre sauf que Niall parle en même temps que moi.

— Il reste encore de la pizza ? Dit-on en même temps.

Nous nous regardons d'un regard noir.

— Il reste encore de la pizza ? Redire-t-on en même temps.
— Mais tais-toi je parle ! Crachons-nous mutuellement.
— Arrête de dire la même chose que moi !
— Ta gueule ! Finissons-nous par dire.
— C'est drôle, je suis sûr que vous êtes fait l'un pour l'autre, je suis pressé de voir le couple Liall, déclare Zayn, amusé de la situation.

On le regarde tous les deux, pour lui montrer que ce n'est guère le moment.

— Oui ? Non ? Bon d'accord, je me tais... Dit-il en levant les bras pour capituler.
— Merci. Recommençons-nous.
— Mais tais-toi putain !
— Chuuuuute ! Dans l'ordre. Lou parle la première, intervient Liam.
— Il reste de la pizza ? Demandé-je.
— À toi Niall.
— Pareil.
— Oui il en res...

Nous ne le laissons pas finir sa phrase que nous sommes déjà en train de courir vers la cuisine, bien sûr comme je suis arrivée la première, Mr.Horan me pousse pour prendre la pizza.

— Reste une... Bon d'accord, finit-il.
— Quelqu'un en veut ? Demande Niall.
— Moi, dis-je.
— Oui bah je sais, personne d'autre ? Bon d'accord.

Il coupe la pizza en deux parts égales.

— Tiens, ta part.
— Merci.

On mange, les garçons parlent sauf Niall et moi. Quand j'ai fini ma part, je préviens les autres que je monte me coucher.

— Je vais dormir. Bisous, mes n'amoureux, dis-je.
— Bisous notre amoureuse, sourient-ils.

Je fais un bisou sur leur joue à chacun à part Niall.

— Viens faire un câlin à Hazza.
— Moi aussi je veux un câlin hein, dit Louis.
— Of course. J'en fais à tous, à part Niall encore fois. Voilà tout le monde est content ?
— Non tu ne m'en as pas fait à moi, lance Niall.
— Oui mais toi, non, répliqué-je.
— Je vais me coucher aussi, dit-il légèrement énervé.

Je commence à monter suivit de Niall. Arrivés en haut, de là, les garçons ne peuvent plus nous voir ni nous entendre si nous ne parlons pas fort. Je ne sais pas pourquoi mais je sens qu'il va m'aborder... Ce que je crains fort arrive...

— Alors, on ne me fait pas de câlin ?
— Et pourquoi je t'en ferrais un ?
— Parce que j'en ai envie. Et toi aussi.
— Va te coucher.
— Non, je veux mon câlin.

Il me prend dans ses bras et me serre fort. Au début ça va je ne dis rien étant prise au piège de ses bras. Il ne se décolle pas de moi, la tête dans mon cou. Je sens son souffle chaud contre ma peau. Il caresse mes cheveux.

— Je, lâche-moi.

Il desserre légèrement son étreinte, mais ne me lâche pas pour autant.

— Non, tu m'appartiens.
— Je ne suis pas un objet.
— Tu m'appartiendras tôt ou tard.
— No...
— Ta gueule un peu. Profite du moment.
— Pourquoi t'es comme ça avec moi Niall... Demandé-je, commençant à pleurer légèrement.
— Ne pleure pas, tu me fais espérer pour rien, moi je t'aimais, enfin je t'aime encore mais je me force à ne plus t'aimer. A t'oublier...
— Mais Niall, t'es vraiment trop con. Je t'aime moi, c'est juste que je ne veux pas souffrir, et tu me fais souffrir. Ne dis pas que je te fais espérer pour rien. C'est de ta faute aujourd'hui si on en est là... Et pourquoi m'oublier ? Tu ne veux pas essayer de te faire pardonner ? Tout n'est pas foutu, Niall... Je pense...
— Bref, t'es nulle, je t'aime.

Il me plaque contre le mur et m'embrasse. Il met ses mains sur mes hanches et il fait de petits cercles avec ses doigts. Putain Niall, tu es sérieux ?! Il m'énerve... Ce mec est trop con, je le déteste, je le déteste pour me rendre si vulnérable en sa présence. Putain, il fait quoi là ?! Il me soulève et prend mes jambes. Il enroule mes jambes autour de sa taille, toujours en train de m'embrasser. J'ai envie de le claquer, mais en même temps c'est si parfait. Et puis merde, c'est la dernière fois hein ? J'essaye de me convaincre, mais bon. J'enroule mes mains autour de sa nuque, et mets une de mes mains dans ses cheveux.

— Tu aimes quand je t'embrasse ?
— Oui, tu m'énerves, espèce de con.
— Je sais, espèce de conne.
— Pourquoi tu es tendre, et qu'après tu es méchant, et tu redeviens tendre et ainsi de suite...
— C'est de ta faute, je ne me contrôle plus, mais je t'aime, mais dès tout à l'heure je t'oublierais.

Je le sens durcir contre moi. Oh non. Non, non non.

— Ça tombe bien parce que c'était notre dernier baiser. Niall, arrête, tu...
— Je bande, oui. C'était un baiser d'adieu, dit-il en me re déposant délicatement parterre.
— Bonne nuit Niall... Pourquoi je te souhaite une bonne nuit ?!
— Parce que tu m'aimes, et moi je n'ai pas de surnom ?
— Non.
— Bon d'accord.

Je vais enfin me coucher et m'endors aussitôt.