Vie parfaite ? Non.

Chapitre quinze.

27 juillet 2014.

Villa des garçons, fin de matinée.

— Au fait tu dois te préparer pour quatorze heures, me prévient-il.
— Pourquoi ?
— T'es chiante, c'est Liam qui m'a demandé de te dire ça c'est tout ! Qu'est-ce que tu peux être chieuse dès fois toi, dit-il après avoir soupiré d'agacement.
— Je t'emmerde Horan.
— Moi aussi.

Et voilà ça recommence... Je pars me changer comme il me l'a si gentiment dit. Je commence à réfléchir aux vêtements que je vais mettre. J'opte pour une belle robe rouge bordeaux, avec de la dentelle en motif sur le buste, ainsi qu'une ceinture noire très fine à la taille. Je prends aussi une veste en jean. Je pris une petite chaîne en or à mon poignet et me maquille d'un trait d'eye-liner et un peu de mascara. J'enfile ensuite ma paire de converses blanches basses et prends mon sac à main noir. Je suis prête. Je descends préparer à manger.
Je regarde ce qu'il y a dans les placards... Des fajitas, c'est bon ça, je vais préparer ça. Comme j'aime bien ce qui est épicé, je rajoute un peu d'épices. Après ça, je sors des assiettes et des couverts. Des verres parce qu'on ne sait jamais, s'il y a un bout plus épicé... Je vais éviter de nous mettre la gorge en feu. Niall arrive en courant et en hurlant.

— Lou !
— Quoi ? Soupiré-je.

Je bois une gorgée d'eau ayant la gorge sèche, puis je tourne la tête en direction de lui une fois avoir rebaissé la tête. Je regarde son t-shirt plein de sang et déchiré, lorsqu'il le soulève, je manque de m'étouffer. Il a une entaille au niveau de la taille sur le côté gauche, je dirais à vu de nez d'au moins dix bons centimètres. La plaie n'est vraiment pas belle à voir.

— Oh mon dieu mais comment tu as fait ça Niall ?! C'est dégueulasse ! Une entaille aussi large à la taille ?! Ça va ?!
— J'ai trop mal ! Putain... Ah ! C'est à cause de, aïe, la tondeuse. J'ai dû passer sur un caillou ça a fait un gros bruit, la lame a dû casser et être projetée, dit-il en se tordant de douleur alors que je l'accompagne s'asseoir.
— Viens là, je vais te nettoyer et te désinfecter ! Ah ça me fout des frissons... Tout ce sang... Je vais te soigner...
— Ouais... Merci... Lou...
— Euh... De rien ? Mais c'est normal non, je ne vais pas te laisser comme ça...
— Oui, mais avec tout ce que je t'ai fait...
— Oui c'est vrai... Mais je n'ai pas envie que ça s'aggrave... Parce que je t'aime quand même... Si on ne fait rien, ce sont les urgences directement et ça pourrait s'infecter...
— Merci Lou... Je... Aïe. Je t'aime aussi.

Je prends le désinfectant, des pansements et une bande ainsi que de la gaze. Je commence ensuite à nettoyer la plaie et la désinfecte sous les petits gémissements de Niall dû à la douleur et aux picotements. Une fois nettoyé, je regarde sa blessure, je mets un grand pansement fait avec de la gaze puis je prends la bande et lui enroule autour de la taille pour bien fixer le tout, je monte à son épaule pour faire une sorte de bretelle afin que la bande ne glisse pas.

— Merci...

Je le regarde, lui aussi, ce petit jeu, si on peut dire, dure quelques instants qui me paraissent longs, il est tellement adorable quand il me regarde comme ça. Je me sens désirée, aimée, et p*tain ce que je l'aime aussi. Je l'embrasse sans réfléchir. Il me soulève par les hanches pour m'installer sur ses genoux. Je pose mes mains sur ses pectoraux musclés et lui les siennes dans le creux du bas de mon dos. Nos lèvres mouvent ensemble, un moment d'accord parfait, durant lequel je fais abstraction de tout.

— Pourquoi tu as fait ça ? Me demande-t-il à la fin de notre baiser sensuel.
— J'en avais envie... Désolée...
— Non, ne le sois pas, je t'aime. Est-ce que tu m'as embrassé... Parce que tu acceptes ?
— Hm, Niall... Ne parle pas de ça s'il te plaît...
— J'en ai marre... Dit-il après avoir soupiré. On est le 27 juillet, ça va faire cinq semaines qu'on se connaît, trois que tu es chez nous, deux que je t'attends... Ce n'est peut-être pas énorme, mais pour moi ça l'est.
— Niall... Avec ce qu'il s'est produit ces derniers jours... Je ne me sens pas encore prête.
— Oui, oui. Je sais. Je m'en veux.
— Je sais... Je t'en veux aussi...
— Ré embrasses-moi s'il te plaît... J'ai besoin de tes lèvres contre les miennes...
— Niall...
— S'il te plaît.

Il me regarde avec insistance. Je craque. Je m'approche de lui puis il prend ma tête entre ses mains et pose ses lèvres contre les miennes. Dieu, ce que ses lèvres sont douces... Il se décolle légèrement, nos lèvres restaient à quelques centimètres l'une de l'autre.

— Je t'aime, murmure-t-il.

Je souris et repose mes lèvres contre les siennes. Il attrape ma lèvre inférieure avec ses dents. Il sourit. Mes mains sont dans ses cheveux. Je me colle à lui pour l'embrasser, il descend ses mains jusqu'à mes hanches, puis colle nos corps encore plus, le faisant sursauter.

— Aïe, dit-il.
— Oh, pardon...
— Ce n'est pas grave. Je t'ai rapproché aussi... Bon, on mange ? J'ai faim... Oh, tu as fait des fajitas ?
— Oui, tu aimes ? Dis-je en me levant de lui.
— J'adore ! Dit-il en m'attirant par la taille à l'aide d'une de ses mains, et m'embrassant le crâne.

J'apporte la casserole de viande et prend les galette que j'avais au préalable chauffé au micro-onde. Je nous sert de l'eau à tout les deux. Au milieu du repas, Niall fait une drôle de tête.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

Il devient tout rouge.

— De l'eau ! De l'eau ! Oh mon dieu, tu as mis quoi dedans, ça pique !
— Euh... j'aime bien les choses épicées...
— Oh mon dieu... Tu n'as pas quelque chose pour atténuer ?
— Prends du pain pour calmer ton palais et rajoute de la crème fraîche dans ta galette.

Il prend du pain et met ensuite un peu de crème dans sa viande.

— Merci, ça pique beaucoup moins.

Je ris suivis de lui et nous finissons de manger.

— Je vais regarder la télé en attendant Liam.

Niall, lui se dirige vers la fenêtre.

— Eh, tu vas où là ?
— Tondre, je n'ai pas fini.
— Mais tu es fou ! Non, non reste ici.
— Je vais faire attention...
— Mais s'il t'arrive encore quelque chose ? La tondeuse est peut-être cassée, ça peut recommencer !

Il se dirige vers moi, prend ma tête dans ses mains et me dit :

— Je vais faire attention. Je vais vérifier la tondeuse avant, je te le promets, dit-il en m'embrassant le front délicatement.
— Tu me le promets hein ?
— Oui, me sourit-il. Et au fait, tu es très belle comme ça.

Il me sourit, et m'embrasse une fois m'avoir fait un regard rassurant. Il repart tondre.

Quatorze heures. Quatorze heures dix. Quatorze heures quinze... Personne. J'espère qu'il ne m'a pas fait de plaisanterie...
Quatorze heures vingt, quelqu'un ouvre la porte fortement. Il a une cagoule et un flingue. Je cris de stupeur.

— Il est où Niall ?! Hurle-t-il, s'approchant dangereusement de moi.
— Je, ne me faites pas de mal, à lui non plus ! Hurlé-je de peur.

Niall arrive en courant après nous avoir entendu et se stoppa net, avant de commencer à courir vers nous. L'homme m'avait entre temps passé son bras autour de mon buste immobilisant mes bras que j'avais rabattu sur son bras essayant de me dégager de son emprise.

— Eh ! Lâche-là connard ! Cri Niall.
— Et pourquoi ferai-je ça Niall ?
— Comment connais-vous mon prénom ?!
— Ne pose pas de question, répond à la mienne plutôt !
— Parce que je l'aime !
— Oh c'est mignon, et bien non, adieu crétin.
— Non !
— Ah lâchez-moi !

Niall se rapproche et tente de m'attraper, mais l'homme pointe son flingue sur lui, ce qui le fait reculer.

— Non Niall ! Ne t'approche pas ! Dis-je en pleurant.
— Lou ! Lou, je t'aime !

Il me prend le bras après s'être approché encore, mais l'homme lui donna un léger coup à la tête avec la crosse de son flingue, ce qui le fait reculer et perdre un peu son équilibre et ses sens. L'homme profite de ce moment pour m'emmener dans le coffre d'un van, m'enferme et monte à son tour, puis démarre en trombe. Je frappe à l'arrière du van en regardant Niall courir après, mais nous perdus de vu... Je me dirige à l'avant du véhicule et lui cri dessus.

— Qui êtes-vous ?! Que me voulez-vous ?!
— Relax...

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