Vie parfaite ? Non.

Chapitre dix-sept.

27 juillet 2014.

Villa des garçons.

— Harry ? Dis-je une fois qu'il est installé dans le lit et qu'il eut pris son téléphone.
— Oui ?
— Je voulais te demander... Tu trouves comment la réaction de Niall ?
— Bah... C'est mignon. Très mignon même. Mais quand on sait ce qu'il t'a fait, je trouve ça bizarre... Qu'il revienne comme ça vers toi...
— On s'est un peu "expliqué" ce matin on va dire... Mais je ne lui ai toujours pas pardonné. Il m'a fait trop mal... Mais je trouve ça mignon aussi... Qu'il se soit inquiété pour moi...

Un sourire s'affiche sur le coin de mes lèvres, je me perds dans mes pensées et m'imagine avec Niall quelques années plus tard, on a une famille, on est mariés...

— Tu l'aimes vraiment hein, me sourit-il.
— Oui... Rougis-je.
— Ne t'inquiète pas, je pense qu'il a enfin compris, je suis sûr que s'il s'est rapproché de toi c'est pour essayer de s'excuser et de recommencer à zéro. Du moins, c'est ce que je ferais.
— Peut-être. J'espère que tu dis vrai, ça pourrait arranger les choses, souris-je.
— Oui. Bon allez dors tu dois être crevée, non ?
— Un peu, ris-je.
— Tout comme moi. Allez dors miss.
— Bonne nuit Hazza.
— Bonne nuit Lou.

On s'endort et je passe une bonne nuit, après toutes les émotions d'aujourd'hui, c'était une superbe journée.

28 juillet.

Villa des garçons.

Le lendemain, quand je me lève, Harry dors encore, quand j'arrive dans les escaliers, toutes les filles sont levées, seul Niall est avec elles, tous les autres garçons dorment encore. Qu'est-ce qu'il fout tout seul avec elles ?! Oh mon dieu, je viens tout juste d'être jalouse... Il ne fait que parler. Après-tout, c'est vrai que j'ai dormi avec Harry, un autre garçon autre que lui ou Liam... C'est plutôt lui qui peut être jaloux. Tiens, juste étant curieuse, je vais les écouter.

— Donc voilà, finit par dire Niall.
— Mais Niall, ce n'est pas comme ça que ça marche hein, dit Perrie.
— Au contraire, là tu vas devoir attendre un moment pour qu'elle te pardonne, renchérit Sophia.
— Je sais, j'ai merdé grave... Dit-il.
— Pourquoi tu l'insultais en plus ? Demande Eleanor.
— Je voulais l'oublier ! Mais c'est impossible... Elle est trop parfaite, je l'aime trop...
— Aller, si tu restes tranquille et que tu es gentil avec elle est va bien finir par changer d'avis ! T'as vu comment elle est folle de toi ! Dit Perrie. Un petit rire sorti des lèvres de Niall.
— En plus je suis sûre que vous êtes trop mignon tous les deux et que vous feriez un merveilleux couple ! Ajoute Eleanor.
— C'est gentil les filles de m'aider... Je vous aime, vous savez ?

C'est rien Lou, ce sont de bonnes amies, il les aime en amies.

— De rien Nialler, dit Perrie en faisant un clin d'œil. Si c'est pour que vous soyez heureux tous les deux, ça nous fait plaisir.
— Elle s'est bien amusée hier du coup ?
— Oh ! Elle c'est une folle ! Rit Sophia, elle levait les bras dans toutes les attractions, c'est la seule des filles qui n'a pas eu peur !
— Oh ouais mais c'est horrible le premier machin, informe Eleanor.
— Oh les filles, vous ne seriez pas un peu chochottes par hasard ? Dit-il en rigolant.
— Mais non ! Ça fait peur ! Il rit suite à leurs réactions.
— En tout cas, Lou aime les manèges à sensations, du coup.
— Au fait tu as quoi à la taille ? Demande Sophia.
— Ah, c'est une lame de la tondeuse qui a été projetée à ma taille...
— Ouh ! Mais c'est dégueulasse, dit Eleanor, dégoûtée.
— Ah ça doit faire mal... Dit Perrie.
— Oui ça fait mal.
— Du coup t'es allé aux urgences ? Demande Eleanor.
— Non c'est Lou qui m'a soigné.
— Oh tu vois qu'elle ne te déteste pas tant que ça et qu'elle t'aime, sinon elle ne l'aurait pas fait. Elle t'aurait envoyé aux urgences ou laissé faire tout seul, dit Sophia.
— Oui je sais, elle ne voulait pas que je recommence à tondre, elle avait peur... Dit-il. Il avait un sourire en coin, ça m'a fait plaisir qu'elle s'inquiète pour moi...
— Oh c'est mignon... Dit Sophia.
— Dîtes, j'ai faim moi je vais déjeuner, coupe Perrie.