XI

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Notre petite virée sur l'île paradisiaque prenant fin il était temps pour nous, enfin surtout pour moi, de rentrer.
Alors que nous remontions sur le bateau, je puis sentir une main effleurée ma hanche, pas besoin de réveiller un mort pour savoir qui c'est. Choisissant de ne pas faire une esclandre je me tu et pris ça main pour l'éloigner.
Sans objection Aaron prit direction de la cabine à ma plus grande joie pour nous faire passer à nouveau la hotte et rentrer au manoir. Alors même que je m'apprêtais à prendre place très vite je constate que le bateau avance un peu trop lentement à mon goût. Voulant me lever pour lui faire cette remarque je vois une ombre à mes pieds. Il se tenant devant moi, me fit me lever, puis d'une douce étreinte prit possession de ma taille tandis que son autre main il allait à la découverte de ma poitrine. Promptement j'entrepris de me défaire de cette étreinte complètement insensée.

_ Qu'est-ce que vous faites ?
_ Je m'assure tout simplement que tu ailles bien, tu sais c'est mon devoir de prendre soin des gens et plus encore des demoiselles en détresse.
_ Pour ça vous n'avez pas besoin de cette proximité et de votre numéro de charme non plus, dis-je en le repoussant d'une main sur son torse, gardez vos distances, je l'averti.

Bien évidemment il fit abstraction de mon refus, saisit ma main sur son torse et prit soin de la placer sur son sexe pulsant.
Quel comportement de goujat. N'empêche que troublée, je le regarde dans les yeux, ces yeux bleus qui avaient désormais pris une teinte plus sensuelle que foncée. J'avais l'impression que le temps d'un instant le monde avait été mis sous pause rien que pour nous tellement je me voyais engloutir sous son regard.
Je ne sais pas ce qui se passe mais c'est effrayant, je ne l'ai jamais vu comme ça et dire que maintenant je le vois différemment ça me perturbe assez.

_ Tu m'attires, c'est incontestable mais je ne suis pas du genre à courtiser je préfère aller droit au but. Sous tes airs de jeune vierge effarouchée tu...
_ Je ne suis pas une vierge effarouchée et ça ne m'intéresse pas d'avoir une quelconque relation avec vous, qu'on soit clair je ne vous apprécie pas et ce n'est pas prêt de changer.
_ Ça c'est ce qu'elles disent toutes avant qu'elles ne prennent leur pied parce que justement elles ont peur de perdre pied et de ne plus se passer de moi, il dit fièrement, je disais donc, il reprend, sous tes airs de ce que tu n'es pas je sens que tu aimes le sexe, alors je te propose quelque chose dans ce genre le temps que je suis ici, mais on arrête une semaine avant mon départ...

La force de la gifle qu'il avait reçu venait de lui donner sa réponse. Il était encore sous le choc et affichait une mine totalement hébétée.
Je suis outrée de la facilité avec laquelle il a eu à me proposer d'être son amante.

_ Tu crois que je suis une vulgaire prostituée? Mais de quel droit tu oses me proposer de coucher avec toi? Je...on a presque grandit ensemble bon sang!!! Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi!? Tu es insignifiant alors arrête je t'en prie.

Étonné par le répondant cinglant de la jeune femme et son tutoiement au passage, Aaron la retint d'instinct par la nuque et la rapprocha de son torse. Toujours sous l'emprise de la colère, il fit passé son autre main sur son cou et la rapprocha encore plus de lui, de telle sorte à ce que leur souffle se mélange. A présent leur corps était soudé tant ils étaient proche et sans aucune gêne il se frotta contre elle pour qu'elle sente la rigidité qu'elle provoquait en lui.
Brusquement il la retourna. Une fois de dos il fait coulisser d'une caresse lascive sa main, tenant son ventre, à la recherche de l'objet de sa convoitise. Par dessus sa robe encore humide, il faisait des allées et retours très prononcés qui commençait à faire geindre Malia.

_ Tu as vu, je savais que tu devais aimé. Je ne suis pas un membre de ta famille mais juste le fils de l'ami de ton père et ça ne m'empêche pas d'avoir une relation avec toi. Je peux t'en donner encore plus, te toucher où tu n'as pas idée jusqu'à ce que s'en suive une overdose de plaisir et pour ça tu n'as qu'un mot à dire, achève-t-il son souffle dans mon cou.

Avant même qu'il ne puisse entreprendre de nouveau une conversation pour la convaincre, la belle métisse se retourna vers lui et l'embrassa à pleine bouche, la tension qu'il avait réussit à créer entre leur deux corps était tellement intense qu'elle n'avait pas pu résister en proie à ce désir éminent.
Aaron, toujours dans un état d'euphorie n'avait pas besoin d'un mot pour comprendre qu'il avait réussit à la convaincre d'être sa maîtresse pendant ces deux mois à Édimbourg.
Alors qu'il l'a souleva pour aller dans la cabine, il s'arrêta un instant et la jaugea du regard comme pour avoir son entière approbation.

_ Tu peux encore tout arrêter, je ne te force à rien. Mais une fois dans la cabine, il n'y a plus de retour en arrière.
_ Ta gueule, ce n'est pas un contrat que je passe avec toi. Dit Malia en le ré-embrassant.

Une fois dans la cabine, il se dirigea vers les commandes et fit s'arrêter le bateau. Puis il revint vers sa proie tél un prédateur assoiffé de sang, celui de sa proie qui en l'occurrence était Malia.
D'un geste brusque, il l'attira vers lui et prit possession de ses lèvres pleines qu'il désirait tant dévoré et encore, il entrevoyait déjà le plaisir que cela devrait être de se faire happer par ces dernières.
Bien trop silencieuse, il fit courir sa main le long de sa cuisse à plusieurs reprises et décida par la suite de partir à la découverte du mont de Vénus de Malia.
Toute haletante, Malia n'avait jamais connue de sensation aussi forte en couchant avec un homme, même pas avec Calvin ou Kory. Ses deux anciens petits amis ne prenaient même pas le temps de faire perdurer les préliminaires pour son plaisir, et celui qui le faisait c'est-à-dire Kory s'y prenait bien mais pas assez. Alors qu'avec le fils du Duc c'était autre chose. Elle avait l'impression de redécouvrir son corps, de goûter à un autre monde et le feu qu'il faisait naître entre ses jambes ne demandait qu'à sortir et exploser en millier de particules dans toutes les terminaisons nerveuses de son corps. Tel fut le cas lorsqu'il s'introduit de toute sa longueur en elle, Malia prit son souffle et remuait du bassin comme une folle sous les assauts puissants de Aaron. Ils se donnaient mutuellement à fond dans cette cabine et respiraient comme des fauves. Seuls leurs gémissements fusaient de part et d'autre du lac bien qu'ils avaient fermé la cabine.
Dans une dernière tentative de respiration, Malia se retrouva projeté sur la vitre où elle se réceptionna à temps avec ses mains tandis que le mâle en rut derrière elle se concentrait sur son derrière en feu tellement il la tuait à coup de reins tout en lui prodiguant des baisers et des caresses le long de son épine dorsale.
Sentant la tension dans son bassin montée crescendo, elle voulu se détacher de lui pour savourer seule son extase ce qui ne plut pas à son nouveau partenaire qui lui fit changé de position une nouvelle fois.
Elle se retrouvait désormais sur lui et le chevauchait telle une déesse grecque sur son bel étalon, tout était dans la douceur et la volupté. Tout dans l'attitude et dans le déhanché.
  Happé par tant de sensualité et au bord de l'extase, Aaron la saisit par la taille et choisit de mettre toute son ardeur dans ses coups de reins avant de la rapprocher de lui et de l'embrasser fiévreusement comme jamais auparavant il ne l'avait fait.
Les deux, sur le chemin de non-retour déchirèrent le silence du lac tellement leur étreinte était jouissive.

L'héritier du Duc Wintheart Où les histoires vivent. Découvrez maintenant