chapitre 34 partie 2

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Coucou je publie la suite le même jour alors j'espère que cela ne vous dérange pas. Bonne lecture
Bisous
I.♡
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  Les ténèbres sont tellement plus accueillantes que la vie à l'extérieur. Dans l'obscurité de nous même nous pouvons vivre sans pensées aux remords, sans ressentir cette douleur vive dans notre cœur, celle qui nous arrache chaque parcelle de cette organe vitale, celle qui nous plante un poignard et fais jaillir notre tristesse.

  Le remords... n'est-ce pas un sentiment douloureux inutile, n'est-ce pas un regret qui nous freine plus qu'autre chose ? Le remords est une expression émotionnelle de regret personnel ressentie par un individu après avoir commis un acte qui a conduit à être honteux. Voici la définition de remords.

  Ma définition est plus simple et plus réelle. Le remords est pour moi un état émotionnel qui fait culpabiliser malgré elle la personne étant assez idiote pour s'en vouloir d'avoir fait quelque chose qu'actuellement elle n'assume pas. C'est comme la morsure d'un chien contre la pierre ; une bêtise.

  Mais dans ce cas là.. je suis une idiote.

  Mon absurdité me fais même par moment peur, mais je ne cesse de me remémorer le scénario de sa mort. Je ne peux m'empêcher de trouver encore et encore un moyen qui si je l'avais appliqué aurai sûrement sauvé sa vie.. Seulement la solution que j'avais trouvé la plus évidente et qui me revient sans cesse était de ne jamais avoir croisé son chemin.
  Car oui, si je ne l'avais jamais rencontré il ne m'aurait pas suivie dans mes plans foireux et aurai eu la vie sauve.

  On dit qu'il vos mieux avoir connue l'amour et l'avoir perdue que de ne jamais avoir connue l'amour. Seulement la personne qui a dit cela n'a jamais ressentie se que je ressens. Cette citation est comme le remords ; une bêtise.
  J'aimais beaucoup Lucas, même plus que ce que je devrais. Mais cette douleur horrible dans mon cœur mis en cage et dont la clef est partie avec mon ami est insoutenable.

  Je me suis toujours demandée ce que cela faisait de perdre un être qui nous était cher. Étant orpheline depuis ma naissance je ne me suis jamais attaché à quiconque ou presque. Seulement quand j'ai perdue Lucas je me suis détesté de m'être, même, juste posé la question.

* flash-backs *

  Quand j'étais petite je devais passer devant les cimetières pour arriver à mon école primaire. Mon tuteur partait tôt le matin avec sa voiture et ma tutrice n'en avait pas et devait rester à la maison garder le bébé. Je devais donc prendre un petit chemin qui longeait l'église et les grilles du cimetière pour arriver au bout de cinq minutes à l'école. Quand je passais devant le lieux où repose les morts je voyais par moment des personnes pleurer sur les tombes, d'autres déposaient des fleurs, mais d'autres encore regardaient les dalles de pierres en regardants dans le vide. Je les observais souvent mais ne disais rien à mes tuteurs. Un jour où je me rendais à nouveau à l'école un maitraisse était devant la grille pour entrer dans l'établissement scolaire et m'avait dit :

- Boujour Dela, il n'y a pas école aujourd'hui.

  Elle avait dit ça d'une voix tremblante alors petite fille curieuse comme j'étais je lui avais demander pourquoi. Quand elle m'avait dit que le petite fille au cheveux châtains toujours toute seul dans son coin était partie dans les nuages, je n'avais d'abord pas compris. Puis quand la maîtresse avait soupiré tendrement et m'avait demandé gentiment de la suivre elle m'avait emmené dans le cimetière devant lequel je passais le matin. La maîtresse m'avait alors tristement montré une dalle de pierre avec inscrit dessus < Hanne Elawin > j'ai immédiatement compris. Quand j'ai observé à mon tour tristement la tombe je me suis voulue de ne pas pleurer. Alors j'ai pleuré et je m'en suis encore plus voulu de pleurer de frustration et non de tristesse.
  Quand je suis rentrée chez moi avec mes petites joue baigné de larme et mes petites prunelles rougis j'ai demandé à ma tutrice :

Surnaturel et fière de l'être. [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant