MAT,

Chapitre 16

Je l'observe allongé, son anatomie ne porte qu'un léger short qui n'est que le mien, je souris à l'image qu'elle me renvoie, son torse est recouvert d'un simple tee-shirt, je vois une jeune fille étendue sur le ventre, le visage enfouie dans un oreiller.  Ses cheveux que j'affectionne quand ils sont en libertés recouvrent avec harmonie son visage. Je ne peux m'empêcher de venir retirer les mèches qui sont sur sa bouche. Ses lèvres sont une gourmandise que j'ais envie de goûter, ce désir, je l'ai éprouvé dès que j'ai vue son regard, je veux dire son vrai regard. Je l'ai vraiment observé quand elle attendait son père sur le trottoir devant l'aéroport. Ses formes qu'elle tentait de dissimuler sous des vêtements trop grands, sont un délice à toucher ou à regarder. Je sais qu'elle dort profondément, sa respiration est distincte et continu. Je m'approche encore plus d'elle, je prends place sur le siège juste à coté de son lit.

-Ninna commencé-je à dire dans un murmure à peine audible, au début de ta venue, tu étais une fille banale comme les autres, c'est ce que je croyais. Je pensais faire de toi une petite amourachée de ma personne mais j'ai obtenue le contraire. Tu n'as jamais cessé de me contrer et je dois reconnaître que j'aime quand tu me tiens tête. Tu ne te rends même pas compte de l'effet que tu as sur moi.  Avec le temps, j'ai appris à te connaître sans que tu ne t'en rendes compte, Je sais que tu n'aimes pas ta voix quand tu appel, que tu n'aimes pas être le centre de l'attention de quelqu'un, mais que tu aimes boire un chocolat chaud avant de te coucher, que tu déteste quand ton père te surnomme princesse mais que tu ne dis rien car tu ne veux pas le vexer. Je sais aussi que tu es têtue malgré ton passé, que tu veux toujours montrer le meilleur de toi et que tu cherches à perdre du poids car tu ne te sens pas à l'aise dans tes jeans, ton poids Ninna je m'en fou, j'apprécie la fille que tu es, celle qui est toujours optimiste, celle qui sait être là avec sa douceur, celle que tu es vraiment! douce, aimante, à l'écoute et têtue quand il le faut. Relaté-je sous son bras qui se place sous l'oreiller. J'avance mon buste pour poser mes coudes sur mes genoux. Le jour où j'ai pu enfin voir ton vrai regard, c'est à ce moment précis que j'ai su, su que tu étais celle que j'attendais, celle que je dois revendiquer au yeux de ma meute et de tous les clans. J'ai vu notre vie, ta vie passé, notre futur. Mais je n'ai pas le droit de t'empêcher de vivre  ta vie, d'aller travailler à Dublin, de te retenir ici ferais de moi un égoïste et je n'en ai pas le droit. Personne ne sais qui tu es réellement pour moi. Le jour où tu as su qui nous étions, tu m'as étonné, je pensais te voir fuir loin de ce village mais tu as trouvé que c'était toi la personne qui n'était pas normal car tu n'avais pas peur. Ninna, si tu savais comme j'ai envie de te réveiller et de te dire tout cela en face, mais non, je ne le ferai pas. Tes pensées me sont fermées, je ne sais pas pourquoi cela se produit, tu es ma promise donc je devrais tout entendre de ce qui se joue dans ta tête mais au contraire, je n'entends rien et ça m'énerve car je dois te protéger mais ce que je sais, c'est que je vais te protéger de la vie que tu devrais avoir avec moi, enfermé dans un village à veiller sur ceux qui te voueront un amour inconditionnel car tu es leur femelle alpha. En ce moment, Marcus laboure mes chairs car je te laisse ta liberté, il ne veut pas, il veut que tu restes avec nous et que toi et moi ne faisions qu'un. Putain Ninna, si tu savais comme j'en crève de jouer l'indifférent quand tu es là, comme je crève de ne pas pouvoir te dire que je t'aime car oui Ninna, je t'aime comme un fou, quand je te regarde moi qui avait un cœur d'acier, je suis qu'une boule de nerf qui crève de l'intérieur de ne pas te revendiquer.

-Tu devrais lui dire! m'interrompt une voix que je connais trop bien. Elle a le droit de le savoir

-Maman? dis-je par la pensée en l'observant approcher de moi.

-Matt, maintenant que tu as trouvé celle qui t"es destinée, tu es en droit de savoir que je suis la seule avec toi qui sait qui est Ninna à tes yeux. . Et je l'ai sentie le jour où tu es revenue avec elle pour la première fois.