Chapitre 8 : Through the Cellar Door

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En se réveillant, son crâne était vrillé par une douleur lancinante et il se sentait pâteux. Il était à l'hôpital et il savait pourquoi il y était. Il se souvenait de tout et la scène tournait dans sa tête. Ça lui donnait la nausée. Au même moment, une infirmière poussa la porte, entrant en souriant.

Inf - Bonjour Mr Soudant. Vous allez mieux ?
C - Je... Qu'est-ce que j'ai ?
Inf - Votre nez est cassé et vous avez plusieurs hématomes. Vos amis  nous ont expliquer que vous vous étiez fait ça au court d'une dispute. D'ailleurs, ils vous attendent ainsi que votre famille.
C - "Mes" amis ?
Inf - Je fais entrer votre famille.

Elle ouvrit la porte et leur fit signe d'entrer. Sa mère rentra la première, son mascara avait coulé. Son père affichait un air déçu et son frère paraissait dépité.

I - Mais qu'est-ce qu'il t'a prit de te battre ! Je croyais qu'on pouvait te faire confiance !
C  - Maman, il voulait tabasser ce gars !
I  - Mais il est assez grand pour se défendre !
C - Et s'il en a pas envie ? S'il avait peur ? Bordel, maman je-
D - Parle mieux à ta mère.

Cyril leva les yeux au ciel et croisa les bras

C - Tu peux me comprendre, hein Adrien ?
A - Écoute, tu as bien fait mais de là à te faire casser le nez ! Si ça avait été ta petite amie, mais c'est juste un gars !
C - Oh tu veux dire juste un autre être humain ?

Les mots d'Adrien vinrent immédiatement se loger au creux de sa poitrine. Non, ce n'était pas juste un garçon. C'était le garçon de la Lune, celui aux yeux étoilés et à la peau bleutée, c'était celui au crayon doux et à la parole piquante, c'était celui qui triturait les pans de ses sweats quand il était stressé, c'était celui au regard enchanteur mais au corps meurtri. Au coeur meurtri. C'était tellement de détails qui en faisaient tellement plus qu'un simple garçon.

C - Vous comprenez pas. Et ça sera toujours le cas. Si vous êtes trop peureux ou naïfs pour laisser une personne dans cette situation, alors laissez-moi seul.
D - Non, ta mère était morte d'inquiétude ! Et toi, tu t'es fais péter le nez pour un crétin que-

Malgré tout le respect que Cyril a toujours eu et a pour ses parents, son regard devint noir, presque terrifiant et il le planta directement dans ceux de son père, tel des poignards.

C - Ce n'est pas un crétin, tu ne le connais même pas.

Son air était devenu froid, et l'atmosphère dans la salle était devenue affreusement lourde. Il n'essayait plus de défendre son acte, il défendait Maxime. Et ça changeait la donne, ça changeait sa personne. Mais son père paraissait intouchable, insensible.

D - Toi non plus, tu ne le connais pas.

Cyril se sentait bouillir à mesure que son père parlait, tant et si bien que son nez se remit à saigner.

C - Tu n'en sais rien. Et tu as besoin de connaitre un humain pour l'aider ? Excuse-moi de pas me rabaisser a votre égoïsme cinglant, Jordan était d'accord avec mon choix.

Sa mère secoua lentement la tête, un sourire triste sur le visage.

I - Ce n'est pas ce qu'il nous a dit... il était extrêmement inquiet et remonté contre toi...
C - Faites le entrer et sortez, s'il vous plaît...

Décidément, c'était vraiment pas sa semaine. Il se mettait sa famille, son meilleur ami à dos, il se faisait tabasser et à quel prix ? Il y réfléchit une seconde et il eut sa réponse. Le bien-être de Maxime. C'était amplement suffisant, d'autant que ses proches finiraient par arrêter de lui faire la tête. Sa mère lui donna un baiser sur le front, son frère lui ébouriffa les cheveux mais son père, énervé de leur précédente discussion, se contenta de mots, au grand bonheur de Cyril. Ils quittèrent la pièce, y laissant entrer Jordan et...

C - Maxime ? Qu'est-ce que...

Le susnommé mordait sa lèvre inférieure, ses mains étaient crispées sur le pan de son sweat. Il était au bord des larmes, et ça n'était visiblement pas les premières. Jordan, lui, détaillait le patch qui couvrait le visage de Cyril avec colère et tristesse.

J - Sérieusement, t'étais obligé d'en venir à te faire casser le nez ?
C - Tu... Tu sais pas tout.

En disant ça, les yeux du rouquin croisèrent ceux emplis de détresse de Maxime

J - Alors dis-moi !
C - Je peux pas
M - Je suis désolé, Jordan. C'est de ma faute

Déconcerté, Jordan se tourna en direction de Maxime, qui se mordait toujours pour retenir ses larmes.

M - Je... C-Cyril a vu mes... Mon corps et... Il a voulut me... Enfin, me...

On pouvait entendre à sa voix que sa gorge était terriblement serrée. Cyril prit le relai.

C - Julien s'amusait à le frapper et il y a deux jours, je l'ai suivi parce que je voulais savoir qui avait fait ça et c'est là que Julien et deux de ses potes nous sont tombés dessus. Ils voulaient s'en prendre à lui, encore. Mais on a réussi à partir.

Jordan n'eut pas les mots pour décrire la surprise qui l'animait.

J - Ok, je comprends mieux.

Jordan soupira de frustration malgré les explications

J - Et ils te faisaient quoi ?

La terreur vint couvrir le visage de Maxime alors que la seconde précédent ces mots, il paraissait soulagé

M - Je...
C - Jordan, tu le brusques là...
J - Oh ! Parce que j'ai pas été brusqué de voir mon MEILLEUR AMI D'ENFANCE se faire PÉTER le nez !

Il avait fendu l'air de ses bras pendant qu'il parlait, montrant clairement son agacement

C - Écoute, j'ai déjà eu mes parents, j'ai pas besoin de plus...
J - J'aimerai que tu sois à ma place. Tu réagirais comment ?
C - je serai content d'être meilleur ami avec un humain muni d'une âme !

Jordan passa sa main sur son visage.

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Les choses s'arrangent.. ou pas ?
Ouais je hype le truc et ? 😂
(Les prénoms de la famille à Cyril sont TOTALEMENT inventés, je ne sais pas comment ils s'appellent en réalité mais dans cette histoire, leur prénom seront fictifs 😁)

Live Through Love Or Die (SuperMixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant