Chapitre 31 : Apologizes

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Et Maxime se leva le lendemain avec une douleur lui vrillant le crâne. Il ouvrit difficilement les yeux, la lumière ambiante augmentant son mal de crâne. Il tâta autour de lui pour trouver ses lunettes, avant de se rendre compte qu'il ne les portait plus, à cause de l'air d'intello coincé qu'elle lui donnaient. Mais, au vu de sa migraine, il choisit de les mettre. Sa vue était un peu moins trouble mais son crâne restait explosé. Il descendit lentement les marches, chaque bruit résonnant dans sa tête. Une fois en bas, il tomba en face d'Isabelle qui le dévisageait.

I - Tout va bien ?

Il plissa les yeux, essayant de minimaliser les bruits environnants.

M - J'ai un peu mal la tête...
I - Je reviens, assieds-toi

Elle quitta la pièce, un sourire bienveillant aux lèvres. Après quelques minutes interminables, elle revint avec un verre d'aspirine. Elle partit vers la cuisine, laissant de nouveau Maxime seul. Sa voix s'éleva, après avoir bu le verre.

M - Où est Cyril ?
I - Il est partit tôt, ce matin. Je sais pas trop où il allait, au parc près de chez nous, je suppose.
M - Je vais le rejoindre
I - Regarde dans les arbres, il aime se percher dedans. Et fais gaffe à toi

Alors que Maxime allait se lever, Isabelle passa près de lui et déposa un baiser sur le crâne de celui-ci. Il la regarda et il resta immobile quelques instants avant de se lever, enfiler ses chaussures et quitter la maison. Il ne se voyait pas donner de l'affection à Isabelle si tôt.

Il avait également besoin de cette marche et il fût bientôt au-dit parc. Il regardait dans les hauteurs des arbres aux couleurs ardentes. Il marchait sur un sentier, bercé au bruit des feuilles qui craquaient sous ses pieds. Après une courte marche, il vit la chevelure du jeune homme, se mêlant parfaitement aux ramures des arbres.  Le roux jouait avec une balle de tennis, la faisant rebondir contre la branche face à lui, sur laquelle il avait posé son pied droit. Le gauche pendait mollement dans le vide, seulement rythmé par les accoups que Cyril donnait. Celui-ci avait des écouteurs logés dans les oreilles. Maxime entreprit de monter et il se percha de l'autre côté du tronc sur lequel était adossé le rouquin. Il s'adossa de l'autre côté du tronc, écoutant les faits de Cyril de l'autre côté. Il ferma les yeux, profitant de la brise.

C - Qu'est-ce que tu fais ici ?

Il sursauta doucement avant de se détendre

M - Comme toi, je suppose
C - Je veux dire, hors métaphore
M - Je venais te voir
C - Y a une raison à ça ?
M - Je sais pas. Je sais pas grand-chose, à vrai dire
C - Développe
M - Rien n'a jamais été stable dans ma vie, et tout ce que je pensais acquis me file entre les doigts, et je dois m'habituer à ce nouveau quotidien auquel je comprends pas grand-chose

Il entendit un soupir lourd de sens dans son dos, puis la voix de Cyril

C - J'suis désolé de t'avoir embarqué dans tout ça. Je sais même pas pourquoi j'ai fais tout ça, pourquoi j't'ai stalker comme le cinglé que je suis, pourquoi j't'ai kidnappé, pourquoi j't'ai forcé à dénoncer ton père, pourquoi j't'ai imposé ma famille...

Il laissa planer un lourd silence, mais Maxime avait le sentiment qu'il n'avait pas finit sa tirade, et à raison. Après plusieurs minutes de silence, il rajouta

C - Pourquoi, je t'ai embrassé
M - Écoute, on a fait une erreur mais c'est pas pour autant qu'on doit se sentir coupable. C'était qu'un baiser.
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Eeeeeet oui j'suis une pute et j'm'en excuse mais le teasing, vous l'avez remarqué, c'est un peu ma marque de fabrique

Live Through Love Or Die (SuperMixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant