C'est elle qui m'a détruit ... [Grimmjow x OC x Gin]

Destruction III

Ils arrivèrent dans la ville de Karakura.

– Que faisons-nous, donc ? Demanda Nina.

– Ameuter le Sereitei, en nous attaquant aux humains... Lui répondit Gin avec un grand sourire dessiné sur le visage.

Gin laissait cela se faire ? Mais pourquoi ? Une vraie ville, de vrais gens innocents ?

 – J'ai comme l'impression que l'on ne nous dit pas toute la vérité...

Comme toute réponse, la jeune femme acquiesça.

Elle n'aura qu'à attendre la confusion pour le prendre à Aizen...

– Nina, je te laisse te cacher pendant la bataille. Tu seras un excellent atout quand la 10e division arrivera...  Lui expliqua son père.

Salopard !

– Bien entendu... Père.

Le sol en dessous d'eux commença à trembler.

– Et bien... Ils arrivent. Souffla Aizen.

– Qui ?

– Le Sereitei. Murmura le blanc.

– Le Commandant est en tête...

La jeune Sosuke acquiesça.

– Trompe... Amaterasu.

Elle disparut.

– Nina-Sama, l'interpella l'infirme,  cachez votre Reiatsu où la ruse ne marchera pas.

– Je le sais, merci.

Elle apaisa son Reiatsu du mieux qu'elle put... Jusqu'à devenir inexistante.

Sans le savoir, le père avait donné une idée de plan à son bourreau...

Elle sourit en coin.

– Tu empêcheras les shinigamis de nous submerger en faisant quelques petits coups bas. Lui détailla le brun.

– Les frapper quand ils sont à découvert ? Demanda-t-elle.

– C'est exact. Affirma-t-il avec un grand sourire.

Nombres d'insultes qui se bousculaient devant l'entrebâillement de ses lèvres ! Elle se contint.

Il voulait la tester, et tester ces convictions... Alors parfait. Elle allait dépasser ses espérances, pour bien la lui mettre en retour...

Elle pointa Amaterasu devant elle, et psalmodia des choses qu'elle ne comprit pas elle-même.

– Laisse-moi leur prouver notre force.

Il prit possession de la voix de la jeune femme, et de son énergie à lui. Il insuffla en elle une haine intense et vivifiante, et la tourna contre un flashback.

« Un flashback... Un homme en kimono noir avec une cape blanche que Nina reconnut comme une de capitaine... Il faisait noir... Froid... Le monde tournait... Il voyait flou... La pluie lui mouillait les lèvres et lui trempait les os, et surtout lui rentrait dans la plaie béante qui lui allait de son épaule à son ventre... Dans une autre position, le jeune homme aurait perdu ses boyaux... Comment était-il encore vivant ? L'homme le regardait se vider de son sang.

– Aidez-moi...

La personne rangea son katana et sauta sur un toit.

Un murmure, un éclair de douleur, et c'était fini. »