𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒔𝒊𝒙.

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𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒔𝒊𝒙

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𝐌𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞𝐬.

-Non c'est faux, pourquoi vous dites ça?
-Je pensais que tu l'avais compris, après tout ce temps. Déclara Cicero.
-Vous n'êtes pas mon père. Ma mère n'aurait jamais/
-Ta mère était une femme cruelle qui m'a fait énormément souffrir. Le coupa le vieil homme. Mais malgré tout elle m'a aimé, à sa façon. Et elle t'aimait profondément. C'est pour ça qu'elle t'a inventé un meilleur père.
Jerome se mit à pleurer en baissant la tête.
Jeannine fronça les sourcils en commençant réellement à douter de sa culpabilité, mais ses doutes s'envolèrent quand le rouquin se mit à rire en relevant les yeux.
-Ma mère était une traînée sans cœur qui n'a jamais aimé personne. Elle n'aurait jamais touché un vieillard glauque et pathétique comme vous.
-Toutes ces années, commença Paul sous le regard sadique et haineux de son fils, tu as cru que j'étais gentil avec toi parce que j'étais un homme bien. Si je n'étais pas ton père, je ne t'aurais jamais aidé après ce que tu as osé faire.
Jerome balança un regard contrarié entre les Inspecteurs et son géniteur avant de prendre un air arrogant.
-Mon père. Mh, tu parles d'une surprise. Non, en fait c'est très drôle. Déclara-t'il avant de ricaner sombrement. On dirait que la pétasse m'a bien eu, sur ce coup là.
-Pourquoi avoir tué votre mère, Jerome?
-Oh, vous savez comment sont les mères. Annonça-t'il en brassant dédaigneusement l'air de sa main droite. Elle n'arrêtait pas de m'faire chier. J'étais cool moi, du genre; "Maman, tu peux être une roulure. Tu peux même être une roulure bourrée si tu veux. Mais ne sois pas: une roulure, bourrée et chieuse. Déclara-t'il sérieusement. Vous voyez? Il sourit. Ne viens pas me faire chier pour que je fasse la vaisselle, quand tu viens te faire baiser par un clown, juste à côté de ma chambre! Hurla-t'il en tapant sur la table. Vous voyez? Le jeune homme éclata de rire. Je l'ai tuée, exactement pour les mêmes raisons qui feront que je la tuerai, elle. Enchaîna-t'il en montrant Jeannine de sa main.
Il cru réellement que celle-ci allait avoir peur.
Mais elle se pencha par dessus la table et lui murmura, comme un secret que tout le monde pouvait entendre.
-Le Jerome que je connais est de retour, apparement. Tu sais, celui qui s'amusait à mutiler des chats.
Il la regardait silencieusement.
Jerome se rendit compte à quel point elle avait changé.
Que ce soit physiquement, comme mentalement.
Il s'approcha à son tour d'elle, tandis que James et l'agent présent posaient leur main sur leur arme.
-Je te ferai hurler. Déclara-t'il sombrement, s'imaginant déjà la torturer.
-J'en doute pas une seconde.

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James s'approcha de Jane avant de s'asseoir à ses côtés.
Elle s'était assise sur les marches à l'extérieur du commissariat, un gobelet de café dans les mains, le regard figé devant elle.
-Ça va? Lui demanda-t'il, suspicieux.
Elle tourna le regard vers lui.
-Oui.
En un sens, il l'admirait.
Il avait appris pour la mort du père de la jeune femme. Mais malgré tout ce qui s'était passé depuis leur rencontre, il ne l'avait jamais vu flancher. Même quand elle semblait aller mal, elle arrivait à garder une confiance et un calme incroyables.
-Donc, tu les connaissais.
-En effet. Commenta-t'elle en retournant son regard vers un point fixe devant elle.
-Tu me racontes où je dois fouiller?
Elle pouffa avant de souffler.
-Quand je suis née, mes parents étaient ensembles et habitaient au cirque. Déclara-t'elle sans le regarder. J'ai vite rencontré Jerome.
Un silence plana avant qu'elle ne reprenne la parole, les yeux toujours dans le vide.
-On est devenus un duo inséparable. Jerome a même été mon premier amour. Pouffa-t'elle. A sept ans, t'imagines? On a eu un an de relation, malgré le jeune âge. Évidemment, ça s'arrêtait à un bisou sur la joue et les mains qui se tiennent, mais d'une certaine manière, c'était plus.
-Plus? Demande Jim, étonné.
-Un soutient moral en plus. Je savais que la mère de Jerome n'était pas facile à vivre. Même si, à ce moment là, elle ne le battait pas encore. Son regard s'assombrit. Mais tout à changé quand on a eu huit ans. Mon père a trompé ma mère avec Lila Valeska et ma mère est partie. A peine deux jours plus tard j'ai surpris Jerome entrain de mutiler un/
-Un chat. Comprit l'Inspecteur en se rappelant de l'interrogatoire.
-Oui. Pouffa tristement la jeune femme. Un chat, et un rat. Et ça avait l'air de bien l'amuser. Mais il m'a vu. Elle fronça légèrement les sourcils. Il a tout de suite changé. Il n'était plus le petit garçon gentil et innocent près de qui j'avais pleuré deux jours plus tôt, quand ma mère est partie. Jane souffla lourdement, n'ayant jamais parlé à quelqu'un de tout ça. J'étais devenue un chat, apparement. Il m'a même laissé un souvenir. Déclara-t'elle en remontant la manche de chemise de son bras gauche. Une énorme cicatrice recouvrait tout son avant-bras, en longueur. Et puis mon père a décidé de déménager à New-York. Un besoin de nouvelle vie, sans doute. Il a fait des études pour entrer dans la police et ce qui devait arriver arriva, il a réussi. J'y suis rentrée à mon tour, très tôt, à mes dix-sept ans. Un l'arme roula sur la joue de la jeune femme mais elle ne prit pas la peine de l'essuyer. Et... il y a un an, quand j'ai commencé à travailler, il a été envoyé en infiltration. Ça a très bien fonctionné pendant un moment. Mais il y a quelques mois, le gang a découvert qu'il était de la police et l'a abattu sans scrupule. Une balle dans la tête. Elle essuya enfin la larme et accorda un sourire à son partenaire. Et me voilà!

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𝐊𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐚𝐭 𝐧𝐢𝐠𝐡𝐭.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant