Chapitre 3

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Thatch boudait. Après le déjeuner, il voulait prendre Luffy avec lui et le faire participer à quelques blagues. Mais la menace de Marco, qu'il devrait tout cuisiner pour l'anniversaire de Luffy, ne l'avait pas vraiment affectée. Il avait déjà rencontré le chef des Chapeaux de Paille une fois, et il savait que l'homme ne laissera rien l'arrêter pour cuisinier pour son équipage et surtout pour son capitaine. Donc Thatch se savait sauf de faire quelques farces.

Mais il ne pouvait pas. Izou l'avait stoppé en lui faisant nettoyer la peinture de sa blague puis avait ordonné au cuisinier de l'aider pour préparer la chambre de Jinbei. L'Homme Poisson, lui, était avec Namur. Le commandant de la huitième division était volontaire pour aider Jimbei à appeler les autres Chapeaux de Paille, tandis que le capitaine des Chapeaux de Paille était avec Marco. Thatch plaignait un peu le garçon. Ne le comprenez pas mal, il aime et respect son frère. Mais parfois il pouvait être tellement chiant que Thatch voulait s'endormir. Luffy était voué à s'ennuyer avec Marco. Ce qui c'est certainement passé si on prend en compte que le garçon à sauter dans l'océan sans aucune raison. Cela a donné à Thatch quelques instant avec son frère blond parce que Izou voulait habiller Luffy. Il prit un air songeur. La tête que Marco a fait quand il a vu le garçon dans le court kimono rouge était plutôt intrigante. Thatch a un moment pensé qu'il allait commencer à chasser Izou. Mais il ne l'a pas fait. Bon, peut-être parce que Luffy partait déjà ailleurs en criant quelque chose à propos d'entraînement. Cela aurait pu être une bonne blague, mais malheureusement il n'avait pas le temps. Même si ce n'était encore que l'après-midi, il devrait bientôt préparer le dîner. C'était pas les vacances avec Luffy à bord.

Maintenant après le dîner, il était dans le salon avec Izou. Enfin capable de faire ce qu'il voulait. Mais Marco avait pris Luffy avec lui voir Oyaji. Sans aucune raison pour autant qu'il en sache. Et Izou était en train de lire de la paperasse de sa division à côté de lui. Ce n'était pas comme cela qu'une soirée était supposée se passer.

« Arrête de bonder. Ça ne marche pas avec moi », dit Izou, arrêtant son train de pensée.

« Mais Izou, tu dois vraiment lire ça maintenant ? Il y a des choses plus intéressantes à faire. Comme penser à de nouvelles blagues et les mettre en oeuvre », se plaignit Thatch.

Le travesti ne répondit pas. Mais son regard fit tressaillir le rouquin. Il connaissait trop bien ce regard. Un mot, un mot de plus et Izou l'ignorait pour toute une semaine. C'était quelque chose que Thatch ne pouvait supporter.

Le cuisinier aimait recevoir de l'affection et de l'attention de sa famille. Mais deux personnes sont spécial pour lui. D'une part il y a Barbe Blanche. Sa figure paternelle fut la première personne qui lui dit d'être lui-même. De se comporter en gamin s'il était comme ça. De faire des blagues aux autres tant que rien d'important n'est cassé et que personne n'était blessé. D'autre part, il y a Izou. La relation entre lui et le travesti était plus profonde. Il n'a jamais appelé Izou son frère et les autres le savent. Le travesti ne le montre pas beaucoup avec des mots, mais plutôt par des gestes comme en le prenant dans ses bras par exemple.

« S'il te plaît Izou. Arrête de me regarder comme ça. Je te promets que je te cuisinerai ce que tu voudras. Mais s'il te plaît, arrêtes de me regarder comme ça, chéri », Thatch suppliait et se mit même à genoux.

Izou secoua un peu la tête avec un petit rire.

« Si tu restes à genoux quelqu'un va penser que tu me demandes en mariage. »

« Tu sais que je le ferai un jour. Et je connaîtrai déjà ta réponse. »

« Ne sois pas trop suffisant avec moi, cuisinier », le prévint Izou, il attira le cuisinier pour lui donner un baiser rapide.

Jusqu'à ce qu'ils remarquent Où les histoires vivent. Découvrez maintenant