" ---Ton enquête policière, en fait, c'est comme une partie de poker. Tout dépend de la valeur des cartes que tu as en main."
Au Sagno Del Mar, Nora Kaddour est la fille du plus grand policier de la Côte d'Azur. Elle est enquêtrice d'investigation...
Rayan affronta son ex-femme qui s'apprêtait à quitter le casino. Le milliardaire tenait à mettre les choses aux clair. Il dit, d'une voix coléreuse à la coupable de cette maudite enquête, ce mot percutant :
— Natti !!!
La méchante jeune femme avait un sourire espiègle. Elle arborait sa méchanceté fièrement :
— Tiens, tiens, un revenant !!!!! C'était bien ton séjour en prison, Rayan chéri ?
— Assez !!!! Je ne suis plus ton petit-ami, Natasha !!! Hurle la voix vibrante le milliardaire qui avait provoqué la curiosité des gens.
La masse de la population était dans le casino et regardait l'affrontement entre ces deux adversaires qui n’étaient avant que des amants. De sa voix froide, le propriétaire du Casino JOA roulait cette sorcière dans la boue, grâce à son flot de paroles :
— Toi seule est la responsable de toute cette maudite enquête !!! Où est Nora ?
— Je ne sais pas où elle est. Ce n'est même pas moi qui l'a kidnappé, ment Natti, jouant les innocentes.
Les gens haussaient les épaules et continuèrent leurs activités en pensant que le propriétaire du casino était devenu un homme fou. Rayan lui répondit avec fermeté et autorité :
— Tu mens comme tu respires !!!
— Si tu veux savoir, ta détective se trouve, en ce moment, chez moi, entre les mains de mes potes. Ils s'occupent bien de ta petite pupille. C'était une proie hyper facile à obtenir, repense la criminelle.
— C'est faux !!! C'est une femme extraordinaire. Je l'aime plus que tout au monde. Cette détective, qui est un grand pilier de cette belle communauté, a tout mon amour éternel, révèle le milliardaire.
— Cette phrase, tu le dis à toutes les femmes que tu croises, Rayan.
— Jamais, Natti !! Menteuse ! Tu ne connais rien de moi. Tu m'as déçu !!!! Je regrette tellement d'avoir fait autant de sacrifices et de louanges à ton égard. Tu ne mérites pas mon admiration !!! Rugit de haine l'ancien mafieux.
— Exactement. Tu as toujours été aussi optimiste en tant qu'ancien chef de la brigade. En plus en te regardant, je ne vois pas l'ombre de méchanceté chez toi. Tu n’es pas un vrai mafieux ! Tu ne connais rien à la mafia italienne ! !!
Le milliardaire riait. Il n'avait pas dit son dernier mot :
— Tu te trompes !!!! Tu ne me connais pas assez bien, Natti. Sache que derrière toute expérience non aboutie, il y a toujours de l'apprentissage, une instruction. La mafia a forgé mon caractère !!!!
— La mafia, une expérience ? La mafia, une instruction ? Je ne crois pas que la mafia enseigne quelque chose. Mais tu n'as plus l'âme d'un dangereux mafioso, mon gars. Tu es bien trop gentil, se moque la dominicaine.
— Oui mais j'ai des racines d'un mafieux. Je n'oublierai jamais mon identité.
— Et pourquoi tu t'es retiré de la mafia ? Demande la latina en croisant ses bras.
— Parce que c'est mal, répond sincèrement Monsieur Fatrouni.
— Et en plus, tu as utilisé certaines activités de la Mafia Body pour te trouver un nouveau tremplin. Te voilà plus riche que Midas.
— Oui et j'en suis fière. J'avais également d'autres rêves en tête. Et les rêves nous permettent de percevoir les dangers du monde réel, explique le saoudien
— Un monde n'a pas besoin de quelqu'un comme toi pour faire la loi, Rayan. On se reverra au prochain duel du tournoi demain soir à ton casino !!!! Grogne la cheffe de la Mafia Body.
— Ça marche. Mais j'ai juste une dernière chose à te faire comprendre, intervient le joueur de poker.
— C'est quoi ?
— Tu empruntes déjà la mauvaise route de ton destin, Natti.
— Hé bien dans la vie, Monsieur Fatrouni, le Mal devient le nouveau Bien. On verra bien qui rira le dernier. On saura qui gagnera ce tournoi. Si je gagnerai, tu peux dire déjà au revoir à ta Nora, ton bonheur éternel ainsi que ton monde... dicte Natasha en quittant le casino.
La mafieuse quitta les lieux avec son rire diabolique. Rayan ne préférait pas répondre à ce genre de provocation. Le casino ferma toutes ses portes à son public :
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L'homme d'affaires avait besoin d'être seul avec soi-même.
