Chapitre 4

343 42 15
                                    

Rayan et Nora s'approchèrent d'une belle villa rose mauresque qui se trouvait au Cap Sicié. C'était une architecture cent pour cent méditérannéenne : un osmose entre le style italien et oriental. Il y avait de la verdure. Un grand bassin composé de géraniums et de nénuphars ornait le jardin. Les palmiers dansaient sous le soleil de la Côte d'Azur. La pelouse était fraîchement coupée. Cette villa offrait le confort et le luxe. La façade fut peint en rose pastel. Les volets étaient blanches. Escaliers en marbre, terrasse sur toit, vue imprenable sur la mer et les montagnes, ce château moderne donnait de l'accessibilité pour tout visiteur qui oserait défier le propriétaire des lieux. Cet endroit dévoilait une féerie extraordinaire, un décor digne d'une carte postale :

— Bienvenue chez moi, Mademoiselle Kaddour.

— C'est chez vous ?! Crie l'enquêtrice choquée de voir cette demeure sublime.

— Oui. Qu'en pensez-vous ?

— Moi qui croyait qu'une maison de ce genre n'existait qu'en Amérique, ébahit la détective.

— Le monde est petit, hein ? 

— C'est vrai. Notre monde est pleines de surprises. Vous l'avez louée ?

— Non, je l'ai achetée à un très bon prix même, précise l'homme d'affaires.

Nora n'arrivait pas à croire qu'un aussi bel homme ait une maison comme ça. C'est impossible de trouver ce genre d’homme au Sagno Del Mar. Tout ce luxe et ce raffinement n'existaient que dans les réseaux sociaux, les films, les séries, les magazines, les publicités et les romans.

— Vous venez de quelle planète, Monsieur Fatrouni ?

— De Dubaï, Mademoiselle Kaddour.

Le nouveau duo de choc entra dans la maison. Ils allèrent au salon. La pièce était grande et spacieuse. Idéal pour la détente :

Ces deux personnes s'asseyaient

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Ces deux personnes s'asseyaient. Ils prirent un café pour faire plus ample connaissance :

— Bien. Avant de passer à l'enquête, quel était votre métier à Dubaï, à part homme d'affaire de la ville ? Vous êtes un pro du maquinnat, dit Nora en écrivant à nouveau sur son bloc-notes.

— Ça fait parti de mon boulôt. J'ai travaillé en tant que PDG du patrimoine culturel des Émirates Arabes Unis, révèle l’homme d'affaires de la ville en sirotant son café.

— Ah et et vos origines ?

— Arabe de Dubaï. Et vous ?

— Moi aussi, je suis arabe !!! Plus précisément, je suis algérienne, s'émoustille la jeune femme.

— Tutoyons, Mademoiselle Kaddour, persiste l'homme d'affaires en posant sa tasse de café sur la soucoupe.

— Pardon ?!

— Maintenant que nous sommes associés et amis. On peut se tutoyer, Nora, dit le milliardaire d'une voix mielleuse.

La jeunesse policière avait des papillons dans le ventre. C'est rare qu'un homme prononçait son prénom arabe avec une telle classe :

— D'accord.

— Déjà, est-ce que je peux avoir ton numéro de téléphone afin que nous puissions nous contacter ? S'adresse Rayan, d'un air amical.

— Pardon ? Ha ! Vous voulez garder contact avec moi ? Très bon réflexe de la part d'un associé.

Ils s'échangèrent leurs numéros de téléphone.

— C'est quoi le programme de cette enquête ?

— Hé bien.... hésite la jeune femme.

Soudain, le téléphone sonna. Nora raccrocha :

— Désolé, j'ai un appel de mon père. Allô papa ? Mmm, Mmm....

Un bon détective pouvait décrypter n'importe quel conversation au langage corporel. Rayan n'était pas un détective mais il avait un sens aiguisé de l'observation. Il contemplait avec attention chaque mouvements de cette belle créature qu'était Nora. Cette femme le rendait fou et il serait prêt à tout pour elle. Hochements de têtes, sourire...Nora avait l'air d'accord. Sourcils froncés, une main dans ses cheveux... Nora hésitait. Mais pourquoi ? Rayan se levait et cria de toute ses forces :

— Vas y, Nora. Accepte tout de suite !!!!! Encourage ce dernier.

— Mais oui qu'avec Rayan, on accepte. Je sens qu'on va coincer le criminel la main dans le sac. Tu peux compter sur nous, papa.

Nora éteignit son Iphone. Elle sauta de joie en chantant comme un enfant cette phrase : " On va attraper le voleur".

— C'était ton père ? Demande le milliardaire.

— Oui et il compte sur nous pour réaliser le plan de ce soir, déclare la jeune femme.

— D'accord. Quel est notre mission ? Renchérit l'homme d'affaires.

— Je t'explique l'opération de cette nuit.

Nora communiquait au ténébreux milliardaire, le fameux plan de ce soir. Vont-ils réussir à attraper le criminel ?

Un Coup De Joker (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant