Chapitre 42

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La nuit ne portait pas conseil pour tout le monde. Nora se réveilla en sursaut. Son front était perlé de sueur. Elle avait fait des rêves au sujet de son kidnapping. Les anciens collègues de la mafia de Rayan lui avaient fait trop de mal. La détective regarda son amant qui dormait paisiblement :

 La détective regarda son amant qui dormait paisiblement :

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Cet homme était d'une beauté aveuglante. La jeune femme devait énormément de choses à Rayan. L'amour se construisait, il n'était pas le fruit d'une seule nuit, mais celui de toute une vie. Guidé par la passion, l'amour ne réclamait que de l'attention et des émotions qui sont le résultat de cette attraction. Fusionnel et passionnel, il était l'objet de fascination et de séduction de ces personnes en quête de sensation. L'amour se travaillait et se prouvait chaque jour sans aucun détour.

Entre Rayan et Nora, ce n'était pas un jeu, ni une stratégie, mais l'envie infinie de s'unir pour la vie. Au départ, l'algérienne n'était pas enchantée à l'idée de vivre avec un homme. Mais dès qu'elle avait rencontré le propriétaire du Casino JOA, sa vie avait eu un nouveau souffle. Son destin se basculait comme dans les comédies romantiques. La détective avait appris à défier un homme, à l'aimer, à le détester, à le protéger et à le ranimer. Avec un passé obscur, l'ancien mafieux était une belle personne qui possédait un cœur en or et qui ferait n'importe quoi pour protéger une femme chère à son coeur.

Le bel amant endormi n'avait mis qu'un jogging et n'avait pas de t-shirt. Son torse était musclé. Il avait l'allure d'un dieu. Il n'y avait pas eu de rapport sexuel entre le milliardaire et la détective. Nora avait besoin d'un peu de temps pour s'adapter à ce tout nouveau concept. C'était la première fois de sa vie qu'elle était énamourée avec un aussi bel homme que Rayan Fatrouni. La fille de monsieur Kaddour caressait les cheveux de son amant pour le réveiller. Le propriétaire du Casino JOA avait été réanimé par ce toucher délicat de sa détective. L'ancien mafieux en avait des frissons. Il la regardait en souriant. Rayan avait compris que sa belle n'arrivait pas à trouver le sommeil à cause d'un nouveau cauchemar. Il ramenait l'élue de son cœur auprès de son torse, contre lui. Le milliardaire chuchotait tendrement à l'oreille de la détective :

— Raconte moi ton cauchemar.

— D'accord. Hé bien, comme tu sais, tes anciens collègues m'ont fait du mal. J'ai encore des angoisses...

— Ne t'inquiète pas, hobi. Ils ont été tués par ton père ainsi que moi-même. Ils ne font plus parti de notre monde.

La jeune femme s'apaisa :

— Tant mieux. Cette affaire est terminée.

— Pas encore. Après-demain, j'aurai mon procès au palais de justice à Toulon.

— Qu-Quoi !? Demande Nora, choquée d'apprendre cette mauvaise nouvelle.

— J'avais été placé en garde à vue en cellule par ton père. Je ne suis pas encore libéré à cent pourcent. Je ne sais pas ce qu'Allah me réservera, tesoro. La liberté ou bien trente ans de prison, pense Rayan, tristement.

— Quelque chose d'extraordinaire t'attendra. Je serai à tes côtés pendant le procès. Je te protégerai de toutes mes forces. Je ne te laisserai pas partir.

— Je veux aussi te prévenir d'une chose, ma Nora.

— Laquelle ? C'est à propos de mon père ?

— Oui. Il n'est pas au courant au sujet de notre couple, contrairement à ta mère. J'ai eu l'occasion de la rencontrer.

— Tu as vu ma mère ?! Demande Nora, surprise.

— Oui, piccola.

— Ma maman t'adore. Avant, je la trouvais un petit peu trop lourde, depuis mon insertion dans le monde professionnel.

— Pourquoi, habiba ?

— Elle essayait de m'arranger, tout le temps, des rendez-vous avec des prétendants. J'avais refusé à toutes ses demandes. Mon père m'avait encouragé. Mon travail passait avant tout.

— Tu as raison, indique Rayan en embrassant les cheveux de sa belle.

Nora avait sa tête sur le torse musclé du milliardaire. Ce dernier lui caressait les cheveux. Il était à l'écoute de sa belle tel un psychologue qui cherchait à apaiser une personne.

— Après notre rencontre, je lui avais parlé de toi. Même quand je lui confiais ton passé en tant qu'ancien mafieux, ma mère commençait à plus te kiffer. Elle adore ta vision, ton caractère, ta beauté. Ah Rayan ! Tu ne te rends pas compte de l'effet que tu fais sur toutes les femmes. Je crois que je t'avais dit que tu avais un pouvoir de séduction. Je me trompe ?

— Oui, omri. C'est vrai. J'ai conscience de l'effet que je procure sur les personnes que je rencontre. Même si j'ai la côte avec les femmes, la seule personne qui me fera toujours craquer c'est toi. Tu es la seule qui compte à mes yeux. Dis moi si je te fais toujours de l'effet.

— Toujours.. toujours...pour toute ma vie, chantonne faiblement la policière.

L'algérienne ferma, soudainement, ses yeux bleues. Elle fut emportée par un nouveau sommeil. Rayan la sublimait avec ses caresses. Puis il embrassait tendrement le front de sa belle :

— Bonne nuit, habibti, ma seule et unique reine de mon cœur, ma petite détective à moi... J'ai confiance en toi. Tu es une femme extrêmement courageuse et dévouée. Je t'aime tellement, mon bébé.

Le milliardaire s'endormit paisiblement avec sa princesse, blottie dans ses bras. La nuit passait lentement. Le lendemain matin, quelqu'un sonna à la porte pour un évènement très spécial. Qui ça peut bien être ? Certainement, le pape !

Un Coup De Joker (Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant