Un Coup De Joker (Tome 1)

Chapitre 63

La détective s'en souviendra de sa relation torride qu'elle entretenait avec Rayan. Pour la jeune femme, pendant chaque nuit, elle se révélait en lui montrant une nouvelle facette de sa personnalité, en tant que femme fatale. Elle pouvait être une diablesse sexy ou un bel ange du ciel. À ce moment là, elle commença cette étrange partie de poker des sentiments. Et ce jeu de cartes était le rami. Le fameux jeu où il fallait ranger les cartes en ordre décroissant.

Le milliardaire dévoilait son nouveau dada :

— J'ai un nouveau talent.

— Oh et c'est quoi, mon Rayan ? Adresse Nora en le rejoignant sur le lit.

— La bonne aventure. Je peux te faire un bilan sur ta personnalité.

— D'accord. Je t'écoute....

En même temps que la partie de rami se faisait, le propriétaire du Casino JOA fit un diagnostic sur sa future femme. Ce bilan ressemblait à une belle déclaration d'amour :

— Nora Kaddour, ma détective préféré de tout l'Univers, la plus belle femme du Monde. Ton sourire peut déjà éclairer tout une scène de crime. Tu me tues. Tu me fais du bien. Tu es un excès de beauté. Tu es adorable ce qui fait de toi la plus bienveillante de toutes les femmes de la Méditérannée. Il y un souhait niché dans mon coeur. J'aimerais que tu me réalises ce soir.

— Ah oui et c'est quoi ? Devine l'algérienne, son coeur qui battait en pamoisson.

Le milliardaire la provoqua en défi :

— Es-tu cap, mia cara, à me dire de tes jolies lèvres que tu m'aimes ?

La détective en devenait de marbre. Le poker a ses sentiments et ses émotions. L'âme est le coeur du jeu. L'amour est le sujet de discussion par excellence. La jeune femme se dévoua :

— Hé bien. J'avoue que je ne suis pas douée aux déclarations d'amour à l'eau de rose. Mes gestes s'exprimaient naturellement. Ils sont au service de tes émotions. C'était ma façon pour te prouver à quel point je t'aime. J'ai un intérêt profond à ton égard. Et je ne compte ne pas te perdre. C'est tout. Wallah, il y a une question que j'aimerai te poster, habibi ?

Nora avait mis l'accent algérois dans toutes ses phrases ce qui fait craquer son ancien mafieux. Il lui dit d'une voix bienveillante :

— C'est quoi ?

— Ça fait quoi d'être en couple avec une femme algérienne ?

— Être en couple avec une beauté algérienne comme toi, c'est un pur bonheur et une véritable chance. Tu as pimenté ma vie d'un coup de baguette magique. Tu es une femme tellement fière de ta culture, de ton drapeau. Chaque émotion de ton visage est intense. Tu as tellement de tempérament. Tu es généreuse, prête à sacrifier ta vie pour les autres. J'aime ta vision et ta façon de t'exprimer. Ton accent est magnifique. Dans tes yeux, je sens déjà l'ambition, le grand jeu.

Hé oui. Nora savait très bien qu'elle était une femme ambitieuse dans sa nature. Trouver son futur mari et le père de ses futurs enfant n'était pas une tâche aussi simple. La détective n'aurait jamais cru qu'elle serait en couple avec un aussi bel homme. Elle avait tout son être qui tremblotait d'émotions. Rayan rangeait les cartes dans la boîte qui se trouvait sur la table de chevet. La jeune femme le regardait comme un dessert succulent. Elle lui déclare d'une voix mystérieuse :

— Et encore, tu ne connais pas tout de mes origines.

— J'ai hâte de le découvrir par moi-même.

— Je n'attends que ça. Tu me fascines tellement, Rayan.

Le milliardaire déroba sans hésiter les lèvres de cette fleur. Et la nuit partait dans un déluge de passion et de sentiments. La main de Rayan continuait son trajet vers les reins de sa détective. Il déchirait les morceaux de tissus qui couvraient leur nudité. Volupés, corps à corps, ce défi était plus intense qu'une simple partie de poker. La jeune femme était toute en émoie à la moindre caresse de son ravisseur. Le milliardaire avait déjà kidnappé son coeur. La détective caressa les muscles crispées de son Appolon. Quant à Rayan, il savourait le cou de sa captive. La lieutenante était sensible à ses charmes. Chacun des sensations que le bel homme lui procurait était pour elle une torture, un mal pour un bien. Cela exitait tous les sens de la jeune femme.