Elle me balance sur le côté avec douceur, c'est moi qui me retrouve sur le dos, elle vient sur moi, je ne comprends d'abord pas la manœuvre puis elle fait glisser ses mains de chaque côtés de mon ventre, les remontent lentement, faisant de ce fait aussi remonter le tissu. Elle pose un bisous sec sur mes lèvres puis sa bouche coule le long de mon cou, ma clavicule, reviens sous mon menton et descend encore jusqu'à trouver mon sein. Je me raidis un peu, puis le petit baiser qu'elle y dépose me détend. La chaleur en moi est revenue en puissance, je crois même qu'elle est plus forte que la dernière fois, elle saisit entre ses lèvres l'un de mes bouts, à travers le tissu et je frissonne directement. Elle le presse à travers le fin T-shirt, joue avec ses lèvres sur mon galbe alors que l'une de ses mains passe par dessous le maillot et part à la conquête du second, je soupire de plaisir entre deux frissons.
« Tu aimes bébé ?
– Oh, oui ! »
Ma voix n'est plus qu'un murmure, je presse sa tête contre moi, elle se met à me caresser à nouveau de ses lèvres pendant que sa main exécute sur l'autre les mêmes caresses que la dernière fois. Il n'y a plus de tissu entre ses doigts et ma peau, je sens chaque frottement, chaque doigt s'enfoncer dans ma chair lorsqu'elle le presse. Elle alterne les pressions d'un côté et de l'autre, ce qui me fait vibrer continuellement. J'ai chaud, je sens cette chaleur partir de ma poitrine, parcourir tout mon corps avant de converger là où elle s'appuie contre moi, je me dis que je vais devoir remettre le short à laver mais je m'en fiche, ce qu'elle me fait est tellement bon. La main passé sous le T-shirt ne cesse de le relever toujours un peu plus, je sens l'ourlet passer par dessus mon nombril et continuer sa lente course, me chatouillant légèrement au passage, mais comme la dernière fois cette chatouille n'a rien de désagréable, bien au contraire, elle vient s'ajouter à la sensation de ses lèvres, de sa main. Elle se retire pour venir m'embrasser à pleine bouche, nos langues, qui devraient être habituées à danser l'une contre l'autre, prennent un autre rythme, bien plus rapide, elle plaque sa bouche contre la mienne mais laisse de la place entre nous pour que sa main continue son massage, et aussi pour que le maillot continue de remonter. Il arrive maintenant sous ma poitrine, elle doit sentir qu'il remonte elle aussi mais ne me laisse rien percevoir. Elle termine son baiser en faisant claquer sa bouche contre la mienne puis redescend sur mon torse, elle finit de relever le maillot, je suis maintenant seins nus devant elle, elle me dit qu'elle adore la vue, ce qui n'arrange pas la coloration de mes pommettes puis replonge sa bouche sur le sein qu'elle embrassait juste avant. Le tissu en moins, les sensations n'en sont que meilleures, Je peux sentir ses lèvres tirer mon bout, elle se repose entièrement sur moi et la seconde main vient en renfort de sa bouche. Elle m'embrasse, me lèche, suce ma poitrine et chacun de ses gestes me procure une immense vague de plaisir qui coule en moi et se déverse entre mes jambes.
« T'aimes bébé ?
– Ho, oui je t'aime. »
Tout s'arrête. Je la regarde, honteuse, ayant conscience de ce que je venais de dire, mais m'en foutant royalement, après tout ce n'est que la vérité, même si lundi soir j'avais réussi à le maquiller, c'est sorti naturellement cette fois.
« Attends, me dit-elle, surprise, t'as dis quoi là ?
– J'ai dis... Je t'aime... »
Je me sens rougir encore plus, je détourne le regard alors qu'elle me dévore des yeux.
« C'est vrai ou c'est dans le feu de l'action ?
– Bien sûr que c'est vrai ! J'offre pas ma poitrine à la première qui passe !
– Je sais bien mon cœur je voulais pas te vexer, pardon. Mais sur le coup j'ai cru avoir mal compris. C'est la première fois que tu dis que tu m'aimes.
– Je voulais te le dire lundi puis j'ai eu peur.
– Peur de quoi mon cœur ?
– Peur que ça soit trop tôt, ou pire, pas réciproque. »
Elle me lâche et viens coller son nez contre le mien, me regardant droit dans les yeux.
« Depuis le premier jour je t'aime Laëtitia. »
Entendre mon prénom en entier me fait un drôle d'effet. D'habitude, je déteste qu'on ne nomme ainsi mais là, il est plutôt agréable à entendre. Je m'excuse de ne pas avoir été franche avec elle en début de semaine, elle me répond qu'elle me pardonne à la condition que je lui dise encore, je le fais et juste après elle m'embrasse.
« Donc lundi c'était ça que tu voulais me dire mon cœur ? Pas je t'adore.
– Oui. Mais comme je t'ai dis, j'ai pas osé.
– Pff ! Et moi qui n'attendais que ça. Le je t'adore m'a plût (je me souviens comment je l'avais entendu crier au téléphone) mais je m'attendais à autre chose.
– Tu n'as attendu que deux jours.
– Deux longs jours !
– Je peux m'habiller ?
– Ça va pas la tête ! Ou alors t'as plus envie ? »
C'est précisément la question que je me pose. Après une courte réflexion, je me dis que si, j'ai encore envie, envie de sentir ses lèvres, sa langue, ses mains me caresser et faire renaître cette chaleur si douce et si intense.
« Si mon cœur, j'en ai toujours envie. »
Elle ne se fait pas priée et après un autre baiser, plus court, elle se replace comme elle était il y a peu et recommence à me caresser. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le feu qui reviens en moi est encore plus ardent, les sensations plus exquises, je crois que chaque cellule de mon corps profite de cet étrange sentiment, s'en abreuve jusqu'à en déborder, et le trop-plein vient se loger entre mes cuisses, là où elle s'appuie. J'ai peur que malgré nos tissus respectifs elle finisse par sentir quelque chose mais je m'en fiche, je profite de ce moment qui me rend folle, je sens tous les muscles de mon bas ventre et de mes hanches se contracter, travailler ensemble jusqu'à ce que je n'en puisse plus et dans une dernière contraction, je soupire et frissonne en même temps. J'ai chaud à en exploser, je transpire un peu et je suis essoufflée comme si je venais de rentrer du lycée en courant à fond. Elle se redresse et m'embrasse à nouveau tout en abaissant mon T-shirt.
« Je crois que tu as prit ton pied, me murmure-t-elle. Pas besoin de vérifier cette fois.
– T'es sûre, dis-je en rigolant. »
Je ne faisais que plaisanter mais je n'en sens pas moins sa main se glisser entre nous.
« Ah ouais ! Je confirme tu as aimé.
– Pas autant que je ne t'aime toi. »
J'essaye de l'embrasser mais elle me force à le répéter, une fois, deux fois, trois fois puis vient enfin me donner ce baiser que je réclame tant.
« Mon cœur, je te donne deux points pour avoir osé te montrer seins nus et deux autres pour ta déclaration. Sept à trois, tu m'as écrasée.
– Merci chérie. Mais là il faut que j'aille me changer car ça colle un peu et ça doit ce voir non? (Je me lève, elle regarde)
– Ah ouais, carrément bébé.
– Je peux pas rester comme ça alors que ma mère revient dans même pas une heure.
– Vas-y chérie, je t'attends ici. »
Je prends de quoi me changer et vais dans la salle de bain. Le retrait de mon dessous m'indique que je ferais bien de prendre une douche rapide, histoire de nettoyer la zone, je fais couler l'eau et entre. Elle est tiède et fini de calmer le feu qui me dévorait il y a quelques instants encore, je me demande pourquoi Kamille ne m'a pas demandé de lui faire quelque chose, pouvait-elle prendre du plaisir rien qu'en le faisant ? Il faudrait que je lui pose la question. Je suis tellement concentrée dans mes pensées que je n'entends pas la porte de la petite pièce s'ouvrir mais je crie quand celle de la douche s'ouvre.
« Moi aussi j'aimerais me rafraîchir. »
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Mes chroniques de lycée- épisode 2- Ma première fois
Lãng mạnÀ la vue du titre ça ne va pas parler de glace alors les pucelles frigides et les coincées du fion... nextez. pour les autres, ceci est la suite de la vie de Titi et Kamille.