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« Tu as aimé mon cœur ?

– À ton avis mon amour ? »

Je suis dans ses bras, elle me caresse lentement le dos, nous murmurons mais je suis certaine que ma mère nous a entendu.

« À mon tour, me souffle-t-elle.

– Juste avec la main alors bébé.

– Pourquoi ? Non ! »

Je sens de la déception et de la frustration dans sa voix alors je cède. Elle recommence à m'embrasser et c'est mon tour d'être sur le dos mais la chaleur qui m'avait envahie alors que je m'occupais d'elle est partie et tarde à revenir. Elle passe ses mains le long de mes cuisses tout en titillant ma poitrine de sa bouche, je sens quelque chose venir, timidement. Aurais-je pris mon pied en lui donnant du plaisir ? Il faut dire que c'était tellement intense ! Y repenser fait monter l'effet de ses caresses, je porte discrètement mes doigts contre mon nez et les respires, l'odeur qu'ils portent encore m'enflamme immédiatement, la chaleur recherchée inonde à nouveau mon corps et c'est précisément à ce moment que ma petite amie choisit pour descendre. Elle me goûte timidement, je sens la fraîcheur de sa langue contre mon sexe qu'elle écarte doucement avant d'y plonger la bouche. Chacune de ses caresses linguales me fait frissonner de tout mon être, les légères succions qu'elle alterne avec les caresses me font me cambrer, mon souffle se fait court, je lâche quelques gémissements que j'essaie de retenir en plaquant mes mains contre ma bouche, je me dis qu'il faudrait faire ça un mercredi, on pourrait s'exprimer sans censure. Elle alterne sans schéma les caresses et les aspirations, me surprenant à chaque fois, me demandant comment sera la prochaine, je frissonne, gémis, me cambre parfois le tout en même temps tant ce qu'elle me fait est bon. Je brûle littéralement de désir, j'ai envie de plus, de venir moi aussi. Comme si elle lit dans mes pensées, je sens quelque chose entrer en moi et me procure un effet libérateur. Les caresses de sa langues se font moins appuyées alors que la chose en moi s'enfonce plus profondément, me faisant un peu mal au passage mais la douleur reste inexistante face au plaisir qu'elle me procure. Sa main se fait plus rapide alors qu'elle a cessé ses coups de langue et se contente de me faire quelques bisous sur mes cuisses et mon bas ventre, l'effet que je ressens n'en ai pas moins intense, je sens chaque mouvement, chaque caresse et son odeur qui persiste sur mes doigts... Le tout me rend folle, j'ai réellement l'impression de perdre la tête ce soir, jamais elle ne m'avait fait autant d'effet. Ma main ne suffit plus à étouffer mes gémissement, je lui souffle d'arrêter, avant de réveiller tout l'appartement mais elle n'en fait évidemment rien, bien au contraire, j'ai l'impression que sa main se fait encore plus rapide. Je me tortille, me cambre sous ses attouchements. Elle donne encore quelques coups en moi et je me sens exploser. Elle revient se placer près de moi, m'embrasse, je sens mon propre goût sur ses lèvres, me rappelant l'odeur de mes doigts.

« Alors bébé ?

– C'était... Ouf ! Je trouve pas de mot tellement c'était incroyable mon cœur.

– T'as aimé ?

– À fond.

– T'as encore l'odeur de ma chatte, rit-elle. Ça persiste c'est dingue.

– C'est peut-être aussi parce que je sentais mes doigts aussi.

– Pourquoi tu as fait ça ?

– Parce que j'aime bien ton odeur.

– Oh, mon cœur, viens là (Elle me prend dans ses bras) La prochaine fois on testera autre chose.

– Mercredi alors. On sera pas obligées de se retenir.

– Se retenir ?

– Oui, de gémir bébé. Là c'était dur, j'avais toujours peur de réveiller ma mère.

– D'accord, je comprends ce que tu veux dire. Mercredi alors, ça me va.

– J'ai hâte d'y être mon cœur

– On vient de finir ! Coquine va ! »

Elle m'embrasse à nouveau puis je lui suggère de dormir un peu, elle est d'accord uniquement si je reste dans ces bras. Je n'ai pas l'intention d'en bouger, elle est ici pour le week-end, j'ai bien l'intention de profiter au maximum de chaque seconde passée avec elle. Je ferme les yeux après avoir penser à enfiler au moins une culotte mais j'ai la flemme de bouger, je me sens si bien là.

« Bébé, il faut se réveiller.

– Mmm on est samedi chérie, je dors encore.

– Titi, ta mère m'a dit de te réveiller. »

Ma mère ? Samedi ? J'ouvre doucement les yeux et vois ma petite amie, habillée d'un long T-shirt qui me regarde en souriant.

« Bonjour mon amour.

- 'jour bébé.

– Tu te lèves ? Je vais me doucher en vitesse.

– Ouais ouais.

– Tu te lèves maintenant ! »

Je me redresse dans le lit pour lui faire plaisir mais je suis toujours ensommeillée. J'entends Kamille aller dans la salle de bain, je me lève pour ne pas me rendormir et vois que je suis nue, les souvenirs de la nuit me reviennent. Je me hâte de trouver quelque chose à me mettre puis repense à mercredi, j'ai envie de lui rendre la pareille alors je me glisse doucement dans la salle de bain. Elle sursaute un peu quand j'ouvre la porte de la cabine de douche puis me dit qu'elle s'attendait à ce genre de chose tout en se poussant dans le fond. On se savonne rapidement et sortons pour nous habiller. Elle finit la première et me demande si je veux un bol de lait, j'accepte et lui dit que j'arrive dans la cuisine, elle va en profiter pour se servir un autre café.

« Ça fait longtemps que tu es levée cœur ?

– Une petite heure. J'ai vu ta mère partir.

– Elle t'a rien dit pour cette nuit ?

– Pas un mot. Tu viens ? »

Je la suis dans la cuisine et me sers mon bol, après avoir refusé qu'elle le fasse. 

Mes chroniques de lycée- épisode 2- Ma première foisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant