Chapitre 18

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Avertissement : contenu mature (réconciliation sur l'oreiller 🤪).

ALEC

Je me réveil sous les coups des bébés qui appuie sérieusement sur ma vessie. Je me déplace doucement pour me rendre aux toilettes en faisant attention de ne pas réveiller Magnus, mais il m'arrête en m'attrapant doucement le poignet.

— Ne t'en va pas ! murmure Magnus légèrement perdu encore groggy de sommeil.

— J'ai besoin d'utiliser les toilettes, je reviens chéri... rendors toi, lui dis-je doucement.

— D'accord, souffle-t-il en reposant sa tête sur l'oreiller tout en caressant mon poignet avec son pouce avant de me relâcher.

Je me lève doucement me rendant dans la salle de bain, soufflant d'aise quand ma vessie fut soulagée. Je me lave les mains, il est encore tôt, je rejoins le lit pour voir Magnus sur le côté me regardant revenir me coucher.

— Tu n'arrives plus à dormir ? chuchotais-je tendant ma main pour qui la prenne dans la sienne.

— Non je t'attendais ! me répond-il sur le même ton, sa main tremble en prenant la mienne.

On n'a pas parler encore de ce qui s'est passé hier et je ne sais pas s'il y'à grand-chose à dire, mais le voir dans cet état me fait mal et c'est ma faute, j'ai jeté sur lui tous ce que je ressentais hier et il a tous pris sans rien dire.

Je me tourne sur le côté assez difficilement pour lui faire face, il m'aide à m'installer avec le coussin ergonomique pour caler mon ventre. Je me mets à l'aise et je le regarde, il a les yeux baissés, il ne me regarde pas ce qui me brise le cœur.

— Ce qu'il s'est passé hier... Laisse-moi finir s'il te plaît, dis-je doucement alors qu'il s'apprête à me couper.

il hoche la tête le regard toujours baissé, je ne le force pas à me regarder et je continue.

— Je t'ai jeté à la figure tout ce que je ressentais et je me rends compte que tout n'était pas ta faute. J'ai jeté la faute sur toi, et tu sais que je t'aime plus que tout, hier je me suis senti blessé, ça m'a fait mal de me dire que la personne que tu aimes de tout ton être, n'a pas assez confiance en toi pour se fier à son jugement ou ses sentiments, expliquais-je la voix tremblante d'émotions.

— Je suis désolé, je... je n'ai jamais voulu te faire du mal comme ça. Je t'ai blessé et je m'en veux tellement. J'ai réalisé cette nuit que je passais mes journées loin de toi et que je t'ai délaissé, j'ai délaissé mes bébés pour elle. Je t'ai menti...mais je ne l'ai pas fait pour être dans ses bras comme elle l'a cru. Je voulais juste l'aider, elle avait l'air perdu. Je l'ai laisser croire que je voulais plus et elle en a profité, explique-t-il en essuyant sa joue.

— Elle a joué avec toi Magnus, elle est peut-être amoureuse de toi mais c'est malsain, elle va finir par faire du mal à toi, à moi ou encore à elle-même. Faut que ça s'arrête. Je suis désolé mais elle nous fait trop de mal explique, doucement Alec.

— Je sais mais je ne suis pas amoureux d'elle. Je t'aime, je t'aime tellement, j'ai peur de te perdre, que tu ne veuilles plus de moi après ce que j'ai fait. Je t'ai fait encore fait du mal et je m'en veux tellement, je ne sais pas quoi faire pour que tu oublies tout le mal que je t'ai fait, finit-il par avoué en pleur.

— Je t'aime Magnus et je ne veux pas te quitter, je ne peux pas vivre sans toi, confiais-je à mon tour pleurant moi aussi, le voir comme ça me détruit.

Il me regarde un moment avant que je l'attire dans un baiser passionné nous faisant soupirer d'aise. Magnus chasse mes lèvres quand je me recule du baiser. J'enlève le coussin et le rapproche de moi en passant ma main sur son torse, pour la descendre dans son caleçon. Son sexe qui durci dans ma main, me fait frissonner et lui aussi.

Chollima.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant