Les étoiles autour de nous

2. Trikru

Clarke

Quand j'ouvre mes paupières, je suis allongée sur le sol. Je me relève péniblement, la jambe engourdit. Ma blessure est recouverte d'un cataplasme, je le retire délicatement, la plaie est propre. Je lève les yeux et réalise que je suis dans une cellule. Encore. J'examine la pièce, petite, sombre, une mince fenêtre filtre la luminosité, un rayon s'en échappe, se profilant sur le sol. Je suis donc captive; de qui exactement ? Apparemment les bombes nucléaires qui ont été envoyées il y a cent ans n'ont pas tué tout le monde. Il y a des survivants. Et que me veulent-il ? Me tuer ? Me garder prisonnière ? Pourquoi m'ont-ils soigné alors ?

Je cherche une issue, mais la seule ouverture est cette fenêtre par laquelle je ne passe pas. Je m'approche des barreaux et les tires de toutes mes forces, je les secoues violemment, donne des coups de pieds...

- Te fatigue pas.

Je relève la tête et vois un jeune homme, à peine plus vieux que moi.

Je suis étonnée il parle la même langue que moi.

Ses habits sont fait en peau de bêtes. Sa peau est matte et son visage est assombri par deux marques vertical noir. Il est grand, paraît musclé, intimident, même effrayant.

Essayant de cacher ma peur, je prend un voix ferme :

- Qui es-tu ?

- Je m'appelle Lincoln et toi ?

- Clarke. Qu'est-ce que je fais ici ?

- Tu as dépassé la frontière, tu étais sur nos terres. Répond-t-il agressivement.

- Je ne savais même pas qu'il y avait des êtres humains ici.

- Tu viens du ciel ?

Je ne répond pas et renchérit :

- C'est toi qui m'as attaqué ?

- Quand on a entendu les bruits de votre vaisseau, mon clan à envoyé des guerriers en éclaireur. On avait l'ordre de ne pas attaquer du moment que vous ne dépassiez pas les frontières. Ce que tu as fait.

- Et qu'est-ce que vous allez me faire ?

Il ne répond pas et quitte la pièce.

Il revient quelques minutes plus tard accompagné d'une femme, noire, tatouée sur le visage, l'air menaçant. Il commence à parler dans un langage que je ne connais pas, puis finissent par se tourner vers moi.

- Qu'est-ce que toi et ton peuple faîtes ici ? Me demande la femme, sans la moindre patience.

Malgré son offensivité je ne répond rien.

- Je te répètes, qu'est-ce que ton peuple fait ici ?

- Je ne vous dirais rien !

Elle s'adresse à nouveau à Lincoln dans leurs dialecte. Avant de me menacer :

- Il n'y a que deux solutions, soit tu réponds à nos questions et tu nous ai utile, dans ce cas, je pourrais être clémente. Soit tu décides de ne pas parler, alors je te tuerais moi même.

Je reste blême.

Elle ouvre la porte de la cellule et s'avance dangereusement vers moi. Elle tire ses vêtements pour me montrer des cicatrices dans son dos, environ une cinquantaine de traits.