17. Cauchemar

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Bellamy

Il fait nuit depuis plusieurs heures déjà, mais je ne dors pas. Je n'arrive pas à trouver le sommeil après ce que j'ai dis à Clarke. Je ne sais même pas ce qui m'a pris. Je ne peux pas lui reprocher tous ce qu'elle a fait pour notre survie à tous, et pour la sienne.

Un petit cris perdu dans la nuit retentit. Je reconnaîtrais cette voix entre milles : Clarke.

Sans réfléchir je fonce vers sa cabane.

Elle est relevé sur son lit, haletante. Sûrement un cauchemar.

Quand elle me remarque elle ne semble pas fâchée, plutôt soulagée. Je m'approche et lui demande ce qu'il ne va pas.

- C'est rien, c'est juste un cauchemar, je... ça va aller.

- Tu veux me raconter ? Demandais-je hésitant, de peur qu'elle ne se braque d'un coup et se mette à m'en vouloir.

- Je.. J'étais sur le champ de bataille à nouveau, je me rappelle la facilité de mon épée à s'enfoncer dans le corps des soldats... et le sang, partout, l'herbe recouverte. Le petit garçon...

Elle se met à sangloter. Et je me sens immédiatement coupable de lui avoir raviver ses mauvais souvenirs lors de notre dispute.

Elle qui a l'habitude d'être si forte, de supporter tout pour nous tous. Elle s'effondre à cause de moi.

- Je l'ai tué Bellamy. Je suis un monstre ! Elle pleure de plus belle. Ses larmes filent sur ses joues alors que je les essuient avec mon pouce.

- Clarke, tu n'es pas un monstre, ne dis pas ça. Tu as fais des mauvaises choses pour survivre... Comme beaucoup d'entre nous. Mais qui nous sommes et ce que nous devons faire pour survivre, sont des choses différentes.

Je ramène sa tête contre mon torse. Et elle se calme au bout de quelques minutes.

- Merci...

- C'est normal. Je marque une pause. Clarke je suis désolé pour tout à l'heure. Je n'aurai pas dû te dire toutes ces choses, je ne les pensaient même pas.

- C'est rien...

- Non je n'aurais pas dû te parler comme ça et je ne sais pas ce qui m'a pris. Je ne veux pas être ce genre d'ami ou de leader.

- Hé, c'est bon Bellamy, je te pardonne.

- Mais moi je ne veux pas me pardonner, je sais vraiment pas pourquoi j'ai dis ça. C'est juste que je suis jaloux. Et que je réagis mal quand il s'agit de Lincoln parce que ça touche les deux personnes qui compte le plus pour moi...

- Bellamy tu es pardonné pas besoin de te justifier.

- Je sais... Euhm je suis désolé, je vais aller me recoucher, bonne nuit. Dit-je gêné.

- Noon ! S'exclame la blonde. Reste un peu avec moi.

Ses mots ne pouvais pas me faire plus plaisir.

Je m'allonge alors à ses côtés, et replace la couverture sur nos deux corps. Elle me présente son dos.

- Tu te rappelle cette nuit où on as vu une étoile filante ? Demande-t-elle dans un murmure.

Comment oublier.

- Oui.

Elle se retourne.

- Je ne sais pas pourquoi je t'ai embrassé ce soir là.

Je replace une mèche de ses cheveux.

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