ᴍᴏʀᴏɴ ʰʸᵘⁿʲⁱⁿ ˣ ʲⁱˢᵘⁿᵍ 𝓮𝓷 𝓻𝓮𝓮𝓬𝓻𝓲𝓽𝓾𝓻𝓮

˼͝ʹ͜∙͜͡ ˓࿒࿋ྀ【16°1】࿋ི˓̇͜∙͡ʹ͜˻͝

PDV Hyunjin

Flashback

Peut importe ce qui arrive, la Terre continue de tourner, n'est-ce pas ? Peut importe le mal que l'on fait, le mal que l'on reçoit, la détresse et la tristesse par laquelle on passe, la vie continue. C'est ce que je me répète depuis que j'ai 8 ans. Depuis la mort de ma mère, à vrai dire. Un sourire souvent faux sur le visage, je me contentais, à chaque fêtes, de saluer les riches amis de mon père, dans cette maison trop grande et habituellement trop vide. 

Mais j'en ai eu plus que marre. Quand je suis entré au lycée, j'ai commencé à faire le mur. A me rendre à des soirées illégales, à boire comme jamais, ignorant les mots et conseils de mes amis. 

Je me laissais aller, je lâchais prise, je m'amusais, comme je n'avais jamais pu, accroché à cette image de fils parfait. Je suis entré dans le cercle vicieux de l'alcool et des soirées, de cette sensation qui vient en nous une fois désinhibé. De cette incapacité d'arrêter de rire, de cette insouciance. L'insouciance, c'était ce que je préférais. Comme si j'étais libre. Comme si personne ne pourrait m'arrêter un jour. Les soirées se répétaient, chaque soir. Et chaque soir, je buvais un peu plus, me retrouvant avachi dans un canapé, par terre et quand j'avais de la chance, dans un lit. Puis, j'ai commencé à enchaîner les coups d'un soir, et à m'essayer à différent genres. Finalement, je ne touchais plus aux filles, même si j'aimais leur formes, elles étaient trop sensibles, trop délicates. J'aimais l'amour violent, la baise peut-être, pour ne pas perdre une des dernières onces de dignité que j'avais, je m'efforçais de me dire que je ne baisais pas mais que je faisais l'amour. Pour ne pas me dire que j'étais tombé plus bas que terre. 

Pourtant, toute cette belle aventure s'arrêta. Elle s'arrêta, quand la police à débarqué suite aux plaintes d'un voisin de la maison dans laquelle nous faisions cette fameuse soirée, la dernière. Je ne sais même pas chez qui j'étais. J'avais suivi une connaissance, qui était au courant que j'étais plutôt friand de ce genre de soirée, et j'avais une fois de plus bu énormément.

Les jeux d'alcools s'enchaînaient, la musique devenait plus forte, les bouteilles de bière, de rhum, de vodka, de soju et d'autres alcools s'entassaient. De la drogue passait de mains en mains, et je failli y goûter, mais la police est arrivé avant. A temps, peut-être. 

On s'est tous retrouvé en garde à vue, observés et jugés par la police. Et pourtant, l'alcool courait toujours dans nos veines, et des sourires idiots étiraient nos lèvres.

Mais le mien parti bien vite quand mon père débarqua dans la salle. Il me fit sortir après avoir payé l'amende, sans dire un mot. Nous rentrâmes, et il me laissa dans ma chambre, seul, de l'alcool dans le sang et un sacré mal de crâne.

Et le lendemain, un samedi. Il a débarqué et il m'a dit.

- si tu veux tant que ça te foutre dans la merde jusqu'au cou, et nous mettre la honte à moi et à ta défunte mère, soit. Mais je ne laisserai pas vivre sous mon toit un enfant aussi dépravé, peut importe s'il est mon fils. Tu décides.

J'étais encore trop perturbé, et j'étais effrayé. Alors j'ai dit que je cesserai, et chaque soir, mon père fermait tout à clé, m'ayant mis dans une chambre par où je ne pouvais sortir par la fenêtre. A partir de ce jour, plus de sortie, plus d'amusement, plus de liberté, j'étais enfermé et seul. Et j'ai commencé à développer une véritable haine, bien plus approfondie que la simple colère que j'éprouvais auparavant, pour mon père et toute cette richesse. Car je ne voulais pas cela, je voulais que mon père m'aime, me donne de l'amour, de l'attention ; Qu'il arrête de produire ces fêtes mondaines et qu'il prête un peu d'attention à son fils parce que putain, il s'occupait si peu de moi que j'aurai pu me retrouver en face d'une armoire ça aurait été pareil !!

Mais finalement, cela ne changea pas, à part le fait que je ne pouvais plus sortir. 

J'étais enfermé dans cette vie putride et ignoble qui me donnait la haine...