Chapitre Vingt Et Un : La Toile De L'araignée

14 2 3
                                    

Queen hurlait de douleur face à ses bras coulant.
Les larmes se morfondaient avec la bave.
Elle devait stopper cette hémorragie de toute urgence.
La prasinoise ferma les yeux en serrant les dents, un impact naquit sur le sol.
Son stand s'était enfin matérialisé sous sa forme combative.

Deux cornes en guise d'oreilles, un long œil cyclopé, jaunâtre, cramoisi sur les bord, puis des piquants sur les joues en tant que moustaches.
Des lèvres avec une expression sévère, vidée de bonne intention y figurait.
Le reste de son corps était entouré de ce qui semblait être un vêtement de combat.
Le stand semblait avoir des brassière et genouillères, parsemé de clochettes de chat.
Il ramena son pagne devant ses jambes, de façon asymétrique, prêt à en découdre.

Grâce à son effet, ses bras demeuraient, il dégobilla deux clochettes, semblant être fait de gomme à mâcher.
Il les projeta sur la prasinoise, qui les regarda, activant leur effet.
Deux bras semblables à ceux du stand naquirent des clochettes, Queen serra les poings.

« - Cool Cat va te réduire en charpie, approche toi conasse ! »

Lady Mercury envoya son stand pour guider la corde afin de ligoter à nouveau la verte chevelure.
Cool Cat l'attrapa cependant à une vitesse folle, et avant de laisser le temps à l'effet de s'activer, des piques jaillirent de la corde, transperçant les mains de la Pianiste.

« - C'est douloureux.. Vraiment douloureux... Merde, c'est quoi ce stand...

- On dirait une accumulation de haine, regarde son oeil.

- C'est le moment de te reprendre la grognasse.... »

Marine lâcha un léger rire.
Ween apparut de nouveau à ses côtés, mais il était juste là pour la protéger de Cool Cat, étant donné que seul un stand peut toucher un stand.
La matelote comptais utiliser Super Freak pour blesser, et mettre fin aux jours de la prasinoise à piquants.
Elle jeta un premier éperon en se concentrant, pour contrôler l'émotion qu'elle voulait fausser.
En réponse, Queen envoya une rangée de cuillère qui étaient dissimulées dans sa fourrure verte.
L'éperon trancha la lignée de couvert, Marine avait utilisé la motivation, alors l'éperon irait au bout des choses pour toucher sa cible.
Toutes les cuillères sautèrent une à une, tranchées en deux.
L'étoile filante se planta dans l'épaule de l'Itari.

Queen se mit à rire.
Avait-elle perdu la raison ?
Était-elle devenue folle ?
Avait-elle laissé la douleur prendre le dessus ?

C'est ce que pensa Marine avant de se prendre un violent coup du droit de la part du stand de la Prasinoise.
Prise de surprise, elle ne réussit à se protéger avec Ween.
La matelote fût sonnée par le premier coup, puis avant de voler contre le sol, elle se prit un revers dans les côtes.
Mais Cool Cat ne lui donna pas le temps de se relever, il voulut lui exploser la tête en la piétinant, la matelote eut comme réflexe de se rouler sur le côté.
Le chat meurtrier utilisa de nouveau sa jambe puissante, retentant sa chance. Ween solidifia la joue de Marine, pour éviter le pire, puis il posa ses mains voleuses autour de la cheville du stand de la Prasinoise.

« - Mais calme toi bordel ! »

Le pied de Cool Cat posé sur la joue s'enfonça un peu plus.
La joue de Marine se fissura petit à petit, le rembourage de Ween n'était pas suffisant.
Il fallut attendre quelques secondes avant de voir le sang gicler de la plaie et voir les dents de la bleue se resserrer.

« - Lady Mercury ! Fais quelque chose bordel !

- Je veux bien mais... Cool Cat a sûrement utilisé ses clochettes sur toi. Un regard et tu es morte. Va falloir que tu te débrouilles. J'ai plus de lien pour la ligoter. Mes mains me font mal en plus, j'ai pas retiré les piques parceque c'est la pire chose à faire..

La Reine PécheresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant