Chapitre Treize : C'est l'amour à la plage ~ Aou-tcha-tcha-tcha.

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Elisabeth avait appelé son père, il fallait bien quelqu'un de confiance pour s'occuper du château, enfin, des effets personnels de la jeune reine.
Elle lui remit les clés de sa chambre, referma les mains de son père avant de les pousser vers le coeur de celui-ci.

«- Tu sais ce que tu as à faire ?

- Ne t'inquiètes pas Beth, je m'en sortirai, enfin je crois.

- Et n'oublie pas les cours des orphelins..

- T'inquiète, je sais m'occuper des chats, ça ira, c'est similaire.

- Parce-qu'ils sont les enfants de tout le monde ?

- Non, les orphelins eux, sont les enfants de personne. »

Il l'avait dit sérieusement. Les deux se regardèrent longuement.
Jusqu'à ce qu'Elisabeth se mette à pouffer de rire et de se plier en quatre, son père riait avec elle.

«- Tu n'es pas possible toi, je comprends pourquoi maman t'as épousé.

- Hm.

- Oh désolée, c'est juste qu'en ce moment je pense beaucoup à elle. »

Son père s'avança un peu vers elle afin de poser ses mains sur les épaules de la frêle jeune femme.

«- Ce n'est rien Beth. Je t'ai toi et c'est le principal, alors, prends soin de toi ok ?

- Promis ! »

Marine entra dans la pièce, elle s'appuya sur la porte  en croisant les jambes.

« - Madame, je voudrais pas vous gêner avec votre vieux mais on doit y aller.

- Oui Marine, j'arrive ! »

Elle prit son père dans ses bras, mais, elle était un peu courbée. Étant une femme plutôt grande, elle n'aimait pas se sentir plus grande que lui avec ses un mètres quatre-vingt. Alors elle se collait au bas de sa poitrine comme quand elle était petite. Elle le serrait fort. Elle le lâcha quelques secondes plus tard, elle lui fit un baiser sur la joue puis tourna les talons.

« - Ciao ! »

Une fois Elisabeth partie, un garde s'approcha de lui.

« - Sauf mon respect, vous saviez très bien qu'elle ne partait pas pour une simple affaire en Australie.

- Non. Je le sais très bien. Mais que voulais vous, je ne peux pas retenir cette boule de nerfs.

- On dirait que vous parlez d'un chien sauf mon respect.

- Ce n'est pas pour rien que Beth à un Bouledogue. Ils sont similaires en terme d'énergie.

- Monsieeeeur ! ; Dit la femme en mettant sa main au dessus de sa bouche; Décidément vous êtes vraiment irrattrapable monsieur...

- Je le sais. C'est pour ça que la reine m'a épousé, et aussi car je suis un homme "simplet". Elisabeth aimait beaucoup rire vous savez ?

- Elisabeth Victoria II ? Non désolée, je suis assez nouvelle dans la garde, enfin, je sers votre fille depuis cinq années.

- Et bien servez moi don(c) un thé.; Dit il en haussant les épaules et avançant ses bras.

- Irrattrapable...»

La Reine était dans une voiture, assez bas de gamme. Elle caressait le siège sur lequel elle était assise.

« - Ils auraient pu au moins mettre du cuir...

- Goûts de luxe...; murmura Marine à côté d'elle, elle était au milieu.

- Désolé Madame mais on ne peut pas se permettre de se faire remarquer. Sinon, on aurait bien prit votre carosse.

- C'est simple à dire ça Johnny, on ne voit pas l'intérieur de toute façon, vous auriez pu faire un effort...

- Goût de luxe...; sussura de nouveau Marine.

- Marine..; Dit Rhapsody en la regardant sérieusement.

- Ouah ! Depuis quand t'es là ! »

Marine sursauta, se cogna sur la vitre, et tomba sur les cuisses de la Reine. Elle la regarda, elle mit une main sur sa bouche afin de lâcher un léger rire étouffé.

« - Aïe...

- C'est bien la première fois que tu utilises ta tête Marine. ; Pouffa la reine.

- Hé ! C'est pas sympa ! Hm ?! »

La reine avait mis sa main sur la bouche de Marine, elle lui retira son bachi avant de lui caresser ses cheveux teintés de rouge.

« - Tu as de jolis cheveux, pourquoi les cacher ?

- ...

- C'est vrai tu ne peux pas me répondre..»

Elle continua de caresser les cheveux de Marine, elle ferma les yeux un instant.

« - Ma mère me le faisait...»

Après quelques heures de route, ils sortirent de la voiture, ils n'étaient plus loins du port, ils s'étaient garés dans la ville à côté.
Elisabeth s'étira le dos en râlant.
Elle avait un sale caractère en réalité.

« - Je ne sens plus mes fesses... Mon dos me fait mal, et j'ai chaud, cette voiture était vraiment une erreur...

- Goût de luxe..; Dit Marine en mettant sa main devant sa bouche, se retenant de rire.

- Bien.. Marine, reste avec la Reine, allez acheter des nouveaux vêtements. Je vais avec Rhapsody faire de même, non car avec sa tenue, il ne passe pas ina... Euhm, où est-il ?

- Juste à tes côtés. ; Répondit-il.

- Ça fait toujours une surprise ! Évite de faire ça devant moi Rhapsody, j'ai des problèmes de coeur...

- Désolé.

- Huh, un géant qui passe inaperçu, such an irony ~; elle appuya bien son accent sur les derniers mots. »

Marine prit la main de la reine, la tirant vers elle.
Elle se sentait petite avec ses un mètres soixante quinze, alors elle prenait les devants.
Elles entrèrent dans un magasin de vêtements, il était loin d'être de luxe.
Marine regarda le soleil par la fenêtre tandis qu'Elisabeth se changeait.
Marine avait pris la première bricole qui lui était venue, une jupe verte avec un haut blanc à bretelles. Il n'y avait aucune manche, Marine avait du mal à les passer avec ses bras en général. Pour ses chaussures, elle avait gardé ses bottes à éperons. En revanche elle avait mis un chapeau de paille pour cacher ses cheveux, un ruban vert y était pour décorer.

« - La voiture va être brûlante avec ce soleil... En plus elle est noire...»

Une femme au teint bronzé cria, des ciseaux venaient de la frôler de justesse, laissant ses cheveux blonds tomber au sol. Marine regarda à ses pieds, les ciseaux y étaient.

« - Quoi... C'était ça cette sensation ? Ils ont rebondit sur moi ? Pourquoi je ne suis pas coupée... Merde, c'est louche...»

Une femme était de dos vers l'entrée, elle s'éloignait. Enfin, un fait simple, elle sortait juste du magasin. Mais la tenue qu'elle portait était chic, et elle portait un chapeau à plume.  Marine se rappela qu'il fallait rejoindre Johnny B., Elisabeth ne l'avait pas attendu, elle se souvint qu'elle devait faire comme si c'était une inconnue, pour ne pas attirer l'attention.

« - Ah merde ! Elle part dans un autre magasin, quels goûts de luxe, ça ne lui suffisait pas la tenue qu'elle avait choisit ?! »

Marine sortit du magasin. La femme bronzée la regarda. Elle avait un grain de beauté en dessous de la lèvre, du côté gauche. Elle portait une robe noire d'été, assez ample, elle avait des sandalettes à talons aux pieds. Elle mesurait environ un mètre quatre-vingt trois avec.

« - Marine... ? Pourquoi tu es partie d'un coup... Tu étais censée attendre que je sorte...»

La femme sortit en courant avant de se plier en deux, sa robe fumait un peu, sa peau commença à lui brûler.

« - C'est quoi ce bordel ! Ma robe me brûle !! Marine attends moi ! »

La Reine PécheresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant