Allons-y...

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Oh que oui ! On peut bien faire la dernière chose et puis évidemment pas le première. Que veux-je dire ? Oh que rien... Enfin, ce n'est pas réellement ma parole mais celle de je ne sais qui d'ailleurs.

'' Personne ne peut revenir en arrière et créer un nouveau départ mais tout le monde peut commencer aujourd'hui et créer une nouvelle fin. ''

Juste ça à retenir ici, autrement dit dans cette composition. Peut-être devrait-on se débarrasser de ce fameux '' Si seulement je pouvais revenir en arrière... ''? Parce que oui, le futur reste encore à façonner. Effectivement on ne peut plus toucher au passé et l'image qu'on aurait eue et qu'on en aurait eue, mais une chose est sûre c'est que l'avenir nous réserve meilleur, c'est que demain nous réserve une chance de se racheter. Et cette chance, à nous de la  saisir ou de la laisser filer entre nos doigts.

En vérité comme je ne cesse de le dire et redire, c'est à moi que je m'adresse en premier. Oui, j'ai moi-même besoin de ces conseils et j'ai moi-même besoin d'appliquer ce que je conseille comme action.

Une histoire ? Allons-y, ça fait longtemps que je n'en ai pas écrite.
Je ne comprends comment je n'ai pensé à ce pays auquel je tiens particulièrement, ce pays que je porte tant sur le cœur (parce que je ne veux dire dans le cœur).

C'est... Au Maroc, à Rabat ou non plutôt à Casablanca. Je pense aussi à Tanger mais bon, arrêtons-nous à la maison blanche, enfin, Casa pour faire plus court. Eum, j'eus une camarade de ce nom : Nourine, je l'emprunte pour mon récit.

Alors, nous sommes dans un des quartiers les plus insalubres de Casa. La famille de Nourine, composée de sa mère et elle-même habite dans une maison différente de celles des voisins. En vérité dans cette zone où ne résident que les malheureux sans fortune...
Pause, être sans sous ne fait pas de l'on un malheureux bien évidemment.

Je disais donc que la maison de la mère de Nourine était différente parce que oui, c'était la plus belle dois-je dire? Avoir son domaine sur un terrain de deux-cent mètres carrés est déjà une chose dont rêvent ceux qui sont contraints de se contenter de tôles sur murs en briques.

Maintenant qu'on a dressé le schéma fictif de l'endroit où se passe ce que l'on cherche à raconter, allons au vif du sujet.
Nadia, c'est ainsi que se prénomme celle dont la progéniture a pour prénom Nourine. Donnons les âges avant, Nadia Smicha: 42 ans, Nourine Mahmoud: 17 ans et demi.

Bon, la famille reçoit des invités pour, la énième fois effectivement. Lorsqu'au milieu du maigre repas les gens se mettent à adresser à leur hôte des propos portant sur leur besoin d'argent, Nourine est tout de suite éprise d'agacement. Cependant, il faudrait attendre que sa mère fasse sortir deux cent dirhams de sa chambre, les donne aux invités, que ces derniers la remercient, consomment le dessert, montrent encore une fois leur gratitude et s'en aillent enfin.

'' Enfin'', c' est bien parce que le temps fut beaucoup trop long pour la jeune de 17 ans. Des heures pour les voir déguerpir, des heures avant de pouvoir réprimander sa mère.
''-Maman, mais qu'est ce qui t'as pris ?  Tu te rends compte qu'alors que nous-même on en a besoin, tu donnes de l'argent à des gens qui en plus ne sont véritablement que des bandes d'ingrats ! Non mais ! Pff ! Tu m'énerves à la fin ! ''

C'est sous les yeux de sa mère que Nourine se rend dans sa chambre et, claque la porte. Nadia est installée comme depuis tout à l'heure d'ailleurs, dans le vieux canapé marron, dont les mousses sortent par les maintes ouvertures causées par la couture fragilisée. La dame demande à son Dieu quand est-ce que sa puce comprendra enfin?

Et, comprendre quoi ? Il faudrait attendre le lendemain. Je n'ai précisé que ce fut de nuit que Nadia reçut ses visiteurs la veille.
Bon, en tant que fille polie bien que ses paroles d'hier pourrait démentir sa '' bonne éducation'' pour certains, Nourine se doit de dire bonjour à sa mère, lui faire la bise', la câliner et lui demander pardon de s'être emportée de cette manière.

Mère et fille réconciliées, Nadia se sent dans l'obligation de rapeller à son amour ou chérie, '' - Bébé, peut importe leur être, ce que les gens soient ingrats, traîtes ou méchants, moi, ça ne me dit absolument rien. Je te dis tout le temps, Nourine, ne laisse pas la nature des autres de blesser, changer la tienne d'aider et d'aimer. Vais-je vraiment me mette à calculer mes retours à chaque bien que je ferai ? Non ! C'est beaucoup trop bas comme action! Nul n'est bon, mais tous devront essayer. Je dis encore mon amour, Dieu ne te demandera pas des comptes sur ce que les autres t'on fait mais Il te questionnera plutôt sur ce que toi, tu aurais posé comme actes. ''

Alors, lecteur, je te laisse réfléchir là-dessus.
Au fait je me suis inspirée d'une histoire que m'a lue ma douce mère, bénis soit-elle ainsi que mon père...
Oui, je disais donc une histoire dont la phrase qui m'a marquée devrait s'apparenter à celle-ci, je ne me rappelle plus exactement : '' La nature du scorpion de piquer, ne changera pas ma nature d'aider. ''

Mœurs et Réflexions Où les histoires vivent. Découvrez maintenant