Miss Parker

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La sonnette de l'appartement d'Andréa Parker retentit depuis plusieurs minutes, mais elle refuse d'ouvrir la porte et de voir quelqu'un. Cela fait des mois qu'elle ne sort plus de chez elle, et qu'elle s'est coupée du monde.
Sa mère avait essayé par tout les moyens de la voir mais en vain, elle était déterminée à ne plus parler à personne et à ne plus jamais se laisser avoir par les femmes.

Elle avait simplement travaillé sur l'enquête des meurtres commis par Delphine Durand et sur la séquestration  de Sarah Suco. Tout les éléments étaient en places et les preuves étaient rassemblées pour incriminer Durand aka Madame D.
Son rapport était terminé depuis quelques jours mais elle ne l'avait toujours pas envoyé.

Depuis maintenant trente minutes, la sonnette résonne dans la maison et tape réellement le système de Parker. Elle ouvre brutalement la porte et attrape le responsable du vacarme par le col pour le plaquer au mur.

- Arrêtez tout de suite ou je vous colle une balle dans la tête.

- Tuer un inspecteur de police ne serait pas bon pour vous Miss Parker.

- Qu'est ce que vous foutez ici?

- C'est au sujet de l'enquête sur Delphine Durand.

- Je n'ai rien à vous dire. Alors barrez vous de chez moi.

Parker claque la porte au nez du policier et coupe l'électricité. Mais le policier n'abandonne pas et glisse une enveloppe sous la porte.

- Je que vous enquêtez toujours, j'ai besoin de vous pour coincer Durand, le procès est demain. Sans témoignage, elle ne sera pas condamnée. Son avocat a réussit à prouver par je ne sais quel moyens que Suco était consentante pour tout. Il y aurait un genre de contrat signé par Suco qui stipule qu'elle certifie être informée de ce qu'elle pouvait subir sous contrat avec Madame D.

La porte s'ouvre soudainement.

- Vous plaisantez j'espère.

- Je préférerais.

- Sarah est au courant pour tout ça?

- C'est elle qui a défendu Durand.

- Alors nous ne pouvons plus rien pour elle. Maintenant foutez le camp.

- Réfléchissez bien Parker, ou est passé la flic que la réputation précéde?

- Elle est morte.

- Je ne pense pas. Regardez ce qu'il y a dans l'enveloppe et appelez moi, ou venez à l'audience demain. Nous avons encore une chance de la coincer.

- N'y comptez pas.

La porte d'entrée se ferme de nouveau, Parker ouvre l'enveloppe et lit avec effroi le témoignage de Sarah. Comment peut elle dire qu'elle était d'accord pour tout ce qu'elle a vécu? Comment et pourquoi surtout?
Pourquoi elle ne dit pas la vérité? Pourquoi elle refuse de témoigner contre cette femme?

Parker allume son téléphone pour la première fois depuis le jour ou Sarah lui a demandé de partir. Elle attend que les notifications d'appels et de messages se terminent, puis elle appelle le dernier numéro composé dans la liste d'appels. Elle devait comprendre certaines choses, et seule cette personne pouvait lui donner des réponses.

- Bonjour. Je suis ravie que tu m'appelles enfin Andréa.

- Bonjour mère, je pense qu'il est temps que l'on se parle vous et moi.

- De quoi veux tu parler?

- De mon géniteur et de ce qu'il vous à fait.

- Oh!