Chapitre 1

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Il est un peu plus de 23h lorsque la berline noire d'Andréa Parker quitte l'autoroute en direction d'un petit village de banlieue. Un officier l'avait prévenu il y a de ça quelques minutes qu'un corps venait d'être découvert.
Ne souhaitant pas en savoir d'avantage elle avait raccroché et avait prit la direction de la scène.

Même si Andréa Parker ne dormait pas beaucoup, elle avait horreur d'être dérangée en pleine nuit. Surtout lorsqu'il s'agissait d'un officier qui semblait débuter dans le métier à en juger par sa voix tremblante.
Ou alors était-ce encore un de ces abrutis qui étaient effrayés de devoir la confronter. À cette pensée l'inspectrice eu un rictus, il est vrai qu'elle aimait inspirer la peur auprès de ses compères. Après tout c'était mieux que la pitié ou d'avoir des lèches bottes aux pieds.

La vision des gyrophares la sortie de ses pensées. Elle se stationna sans se préoccuper d'un éventuel dérangement et avança vers le lieu ou le corps fut trouvé.
Pas besoin d'un guide, les gens faisaient suffisamment de bruit pour qu'elle trouve sans difficulté la scène.

Les gens ne l'avait pas entendu arriver, notamment l'un d'entre eux qui selon ses propos ne semblait pas porter Parker dans son coeur.

- Tu n'as pas autre chose à faire que te perdre ton temps à déblatérer sur mon dos Decron?

- Parker, toujours aussi aimable à ce que je vois.

- je n'ai pas de temps à perdre avec les gens de ton espèce. Maintenant écarte toi et emmène tout le monde avec toi, je n'ai pas besoin que vous piétiniez encore plus la scène de crime.

- Qui t'as dit qu'il s'agissait d'un meurtre?

- Le jour ou tu arriveras à te suicider avec une arme dans le dos tu m'appelles. Maintenant dégage de ma scène de crime avant que je ne le fasse moi même.

L'homme partit l'air penaud et son équipe le suivit, sauf l'une d'entre elle qui semblait bien trop préoccupée à regarder le corps et à prendre des notes.

- Vous êtes sourde ou masochiste?

- Pour ce qui est d'être sourde, vous connaissez la réponse puisque je vous réponds. Et concernant la masochisme, je ne mêle pas le travail avec la vie privée, vous pouvez donc garder vos questions pour vous.

Parker fut d'abord étonnée que quelqu'un lui réponde au point de lui clouer le bec, puis un léger rire lui échappa.

- Qu'est-ce qui vous amuse?

- Rien qui ne vous regarde. Maintenant dégagez de là, c'est mon affaire.

- Désolée de vous décevoir ma jolie, mais cette scène de crime est la nôtre.

- Ne vous avisez plus de m'appeler ma jolie, et je travaille seule, je n'ai pas besoin de vous.

- Allez dire ça au Boss, c'est lui qui m'a demandé de faire équipe avec vous.

- J'y crois pas, il a osé me mettre un toutou dans les pattes.

- Rassurez-vous je sais me nourrir seule et je n'ai pas besoin de laisse pour sortir. Je suis un gentil toutou mais je peux quand même mordre si les gens le méritent.

- Et en plus vous vous croyez drôle! Il ne manquait plus que ça.

L'inspectrice se pinça l'arrête du nez, semblant réfléchir à la situation puis elle souffla non sans râler avant de prendre de nouveau la parole.

- Très bien, puisque vous semblez avoir réponse à tout, pouvez vous me dire de quoi est mort ce gars?

- A première vu c'est un homicide par arme blanche. Le ou la meurtrière est arrivée par derrière lui et l'a poignardé. En revanche je ne sais pas vous dire le nombre de coups puisque le corps est allongé sur le dos.

Miss ParkerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant