Chapitre 39

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Lucas

Mes paupières s'ouvrent difficilement, la nuit avec ma puce a été courte. Je lui ai fait l'amour deux fois. La deuxième fois, elle dormait, je l'ai réveillée, je n'ai pas pu résister. L'envie était beaucoup trop forte, elle n'a pas non plus refusé pour ce deuxième round encore plus intense que le précédent. C'était juste parfait.

Tout est parfait.

Je m'aperçois que je n'entends aucun bruit de respiration à côté de moi et tourne la tête et trouve sa place vide.

Je me lève et m'habille enfilant un jogging noir et un t-shirt blanc uni. Je vais pour mettre ma veste, mais je ne la trouve pas. J'étais persuadé pourtant de l'avoir posé sur son bureau.

Je rejoins les escaliers et les empreintes pour rejoindre le bas. Je commence à entendre le son de la télévision, elle doit être dans le salon.

J'arrive à l'embrasure de la porte et vois ma belle de dos, assise sur le canapé plongée dans un dessin animé. Elle ne remarque pas ma présence, Bob l'éponge à l'air d'accaparer toute son intention.

Je m'approche d'elle à pas de loup, jusqu'à que je sois à ça hauteur. Puis d'un mouvement lent, je me baisse puis lui chuchote au creux de son oreille :

- Bouh !

Elle sursaute et manque de renverser son bol de céréales par la même occasion. Je m'esclaffe et j'ai le droit à des yeux réprimandeurs. Mais c'était trop tentant comme situation !

Je fais le tour du canapé et vais m'assoir à côté d'elle, toujours hilare.

Elle ne prononce aucun mot et sa façon, de me regarder ne va rien qui vaille.

Elle pose son bol sur la petite table en bois blanc et vient se mettre à califourchon sur moi.

Un grand sourire s'affiche sur son joli visage. Pas ce genre de rictus, bien faisant, non, plutôt le genre "T'es dans la merde mon pote"

Elle commence à m'embrasser au coin de la bouche du bord de ses lèvres puis elle descend dans ma nuque puis remonte jusqu'à mes lèvres. Cette fois, je ne lui laisse pas le choix, je capture les siennes puis commence une danse tendre avec sa langue... Je n'avais pas encore remarqué, mais quand je glisse mes mains sous ses fesses, je m'aperçois qu'elle ne possède que son sa culotte, ce qui me déclenche un début d'érection. Sentant mon membre se durcir à travers mon jogging, Julie comme à frotter son sexe contre le mien.

Si tel est ma punition, je veux bien l'accepter ! Lui faire l'amour pour me faire pardonner, je n'y vois aucun inconvénient.

Ses mains glissent sous mon t-shirt, j'essaie de faire de même, mais Ju' m'en empêche et les remplace sur ses hanches. J'essaie de m'aventurer sous sa culotte tout en lui disant :

- Ma belle brune, je n'ai pas de préservatif sur moi.

Julie sourit sur mes lèvres, m'embrasse une nouvelle fois et rétorque :

- Pas besoin.

Elle cesse tout mouvement.

- À l'avenir, n'essaie pas de renverser mon bol de céréales, c'est sacré !

Puis elle détache de moi et part en la direction de la sortie du salon.

- Je vais prendre une douche, à plus tard !

Quoi ? Merde ! Elle m'a bien allumé et se barre comme ça... Juste pour une petite blague ? Si elle croit qu'elle va s'en sortir comme ça ! Je suis sûr et certain qu'elle est autant excitée que moi ! Elle ne perd rien pour attendre ma petite brune.

J'en profite que j'entends l'eau de la douche coulée, je remonte dans la chambre, chercher un préservatif, me déshabille et l'enfile. Le feu qu'elle a allumé ne pourra s'éteindre que d'une seule façon et pour elle aussi, j'en suis persuadé.

J'ouvre la porte de la salle de bain, elle ne l'a même pas verrouillé. J'entre sans faire trop de bruit, et me glisse dans la cabine de douche. Julie a un petit hoquet de surprise, mais je ne m'en formalise pas. J'en roule mon bras autour de sa taille et plaque son dos contre mon torse.

- Tu croyais que j'allais te laisser t'en sortir comme ça ?

En même temps, que je lui chuchote cette phrase dans le creux de l'oreille, mon autre main prend le chemin de son bas-ventre. Elle ne se débat pas, et un petit gémissement lui échappe. C'est bien ce que je pensais ! Elle se colle encore bien plus contre moi face au jeu de mes doigts sur son sexe. Maintenant, c'est elle qui est à ma merci. Chacun son tour ma puce.

Je ne suis pas venu la voir pour coucher avec elle. J'avais prévu ce qu'il fallait quand même, juste dû au cas où. Mais ni l'un ni l'autre ne sait se tenir. Cette fille, je l'ai dans la peau, c'est encore plus puissant quand je suis en elle.

Collé contre la paroi de la douche ses jambes autour de ma taille, ma belle et moi, nous nous remettons petit à petit de nos émotions. Plus nous avons des rapports, plus elle se lâche et plus c'est bon. Je ne sais pas comment je vais faire à des centaines de kilomètres loin d'elle. Non pas pour le sexe, mais simplement la sentir contre moi, me procure un bien-être que je n'ai jamais encore connu. Même avec Justine, je n'ai jamais ressenti, cette béa attitude.

Elle est devenue ma drogue.

- Épouse-moi.

Julie me regarde et éclate de rire. Je fais de même. Oui, c'était nul ! N'empêche que si nous avions quelques années de plus, je serais vraiment sérieux. Je veux qu'elle m'appartienne. Savoir qu'un autre que moi la touche, dors avec elle, me fou la gerbe.

La journée passe trop rapidement à mon goût, nous avons fait que de nous câliner et nous faire des promesses. Ses parents sont rentrés en fin d'après-midi, j'ai pu discuter un peu avec son père, Julie n'aura pas le droit de manquer les cours pour venir me voir. Nous allons donc être pendant de longues semaines à ne pas nous revoir physiquement. Après, je peux comprendre, nos examens arrivent à grands pas. Donc Julie viendra au mois de juillet en Bretagne pour deux semaines. Mais je négocierai avec son père plus tard pour une semaine de plus. Je ne pense pas qu'il sera très difficile de le convaincre.

Une boule dans ma gorge, néanmoins, commence à se former. Il ne me reste plus que quelques heures avec elle. Juste le temps d'une nuit. Je vois bien que ma belle brune n'est pas super en forme ce soir. Dans mes bras et elle m'agrippe comme un Koala et ne parle pas.

- Il y a deux jours, tu ne voulais plus me voir et maintenant, tu ne veux plus que je parte. je ris doucement.

- Hum, ce n'est pas drôle !

- Je te promets que début juillet, on se revoit et on passera plus de temps ensemble. Ton père à pas tord, même moi si je loupe encore les cours me parents ne vont pas être très content.

- Et tu crois sérieusement qu'ils vont être heureux de me voir ?

- On s'en fou, on ira chez ma soeur, s'ils ne le sont pas. Ludivine n'y verra aucun inconvénient.

- Si tu le dis !

- Ne sois pas aussi pessimiste. Allé, il nous reste encore toute la nuit !

- Oui, mais il faut aussi que tu dormes un peu ! Demain, tu auras beaucoup de r...

Je la coupe et l'embrasse. Je veux que se baiser lui confirme toutes nos promesses, qu'il lui ôte tous ses doutes. Notamment la promesse de se revoir et de tout faire pour passer pratiquement tout l'été ensemble. En septembre, nous reprendrons les cours et pourrons nous revoir que pendant nos vacances peut être et quelques week-ends seulement.

Putain, ça va être une torture !

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18/05/2021

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