Who AM I ?( Terminée)

Chapitre XIII

-Bienvenu à l’entreprise WILLIAMS industry ,  nous sommes spécialisés
 
J’étais si obnubilé par ce qui m’entoure que je n’arrive pas à me concentrer sur ce que l’assistant  manager de mon Bak me disait. A vrai dire je trouve qu’il parle beaucoup, je n’entends que des BLABLABLABLA la photocopieuse BLABLABLABLA. Je me mis à sourire à voyant ma capacité à occulter les propos qui sont très barbant.

-En 1980, l’ancêtre de Monsieur WILLIAMS a créé ce concepte car son épouse, une actrice de seconde zone n’avait jamais de rôle. Il a donc décidé de créer une filiale de production de films. Bien évidement sa femme obtenait toujours le premier rôle !

J’étais un peu plus concentré lorsque j’ai entendu parler de la partie production de film     . Je me mis à regarder les photographies qui étaient exposés en vitrine. Elles représentaient les premières des films produits par WILLAMS industry mais on y retrouvait souvent une femme vêtue d’une robe des années disco, celle ci était accompagné d’un homme grand , baraqué qui portait une moustache retroussé.
Par la suite, John, l’assistant de mon Bak me fit visiter la cafétéria mais aussi la salle de repos . Dans celle ci  il y avait de nombreux sièges massant le dos mais aussi des paravents permettant une certaine intimité aux employés. Je me mis à sourire puis suivit tel une visiteuse de musée John.
Après avoir fini cette visite guidée, mon supérieur  qui n’est autre que l’assistant manager de Bak commença à me donner des directives. Au départ j’avais cette crainte de mal faire, je voulais me transformer en petite souris pour juste qu’il ne me réprimande pas. 

-C’est pas comme ça qu’on rédige un compte rendu! 

Brimade sur brimade j’en n'ai marre , j’ai envie de tout abandonner surtout en entendant John marmonner dans sa barbe. Ses propos m’ont si vexé que je décide de faire la peste, il comprendra enfin qu’est ce que c’est que  la “meuf du patron qui ne s’est rien faire de ses dix doigts”. Je me lève puis frappa à la porte de mon Bak avant de l’ouvrir quand ce dernier m’y autorisa. Je lance un regard de défis à John avant de me mettre sur mon Bak et de l’enlacer tout en posant mes lèvres sur sa joue puis son front.

-Tu m’as manquée! finis je par dire sur le regard dégoûté et en même temps stressé de John.

Avait-il peur que je le blâme de mon mécontentement , sans doute mais à vrai dire je n’ai que faire.

-Comment s’est passé ta première tâche? 

Je lançais quelques regards à John qui lui devint livide puis tourna les yeux sur le visage de mon Bak , je pris mon temps pour laisser planer le stress. J’ai eu l’impression que  l’assistant manager avait envie de me secouer car il n’aimait pas le suspens,son teint devint de plus en plus blême.

-C’était compliqué! j’ai pas réussi à faire ce que Monsieur STEWART m’a demandé d’effectuer! finis je pas répondre en toute sincérité

-Tu es une femme forte et je suis sûr et certain que les prochains jours tu t’améliora après tout ce n’est que ton premier poste et tu n’es pas habitué à ce type de technologie!

J’avais envie de répondre mais si je continuais j’allais encore faire référence à ma perte de mémoire mais aussi mes douze ans dans le coma. Tout a changé mais le pire c’est que je ne peux pas dire la différence car mon passé ‘est évaporé dans mon esprit, je n’ai plus aucun souvenir de ma vie d’avant. 
Parfois je jalouse ces femmes qui sont diplômés, ont réussi à réaliser leur rêve,qui sont indépendantes et qui se souviennent de leur passé. J’aimerai un jour me réveiller et me rappeler de tout, que mon cerveau ne soit plus comme un gruyère avec  des éléments manquant.
-Pour une première heure elle s’est donné à fond ! finit par dire John
Il avait commencé à me flatter devant mon Bak puis m’a littéralement supplié du regard pour que je vienne dans “notre bureau” et que je quitte celui de mon Bak.

-Je suis fière de toi! 

Mon protecteur me fit de bisou sur le front puis tourna son attention sur l’écran de son ordinateur. Je me levais donc puis alla dans le bureau sous le regard de mon chef hiérarchique puis défaitiste je gardais le silence et fit ce que m’intaurais John.
La matinée s’écoula, il fut enfin l’heure de déjeuner, je sortis au bureau puis me dirigeais vers celui de mon Bak.
Au moment où je voulus frapper à sa porte je vis que la poignée s'actionne et la porte s’ouvrit sur un Bak ténébreux. 

-Je venais justement te chercher!

allons manger un bout, j’ai réservé dans un restaurant du coin!

-Ok

C’est avec beaucoup d’entrain que je le suivis. Nous nous sommes dirigés dans un premier lieu vers l'ascenseur,puis entraient lorsque ce dernier s’ouvrit. Il y eut un silence, mon protecteur et moi étions seul, il finit par poser sa main autour de ma hanche puis esquissa un petit sourire.
Mon coeur se mit à battre de plus en plus vite, un peu paniquée au début puis après je stressais moins. Lorsque nous arrivons enfin au hall d’entrée, l'ascenseur s'ouvrit sur nous, je vis la réceptionniste nous lancer quelques regards inquisiteur puis saluer mon Bak avant de prendre ses affaires pour se rendre sans doute à la cafétéria de l’entreprise.

Mon protecteur et moi prirent  la voiture qui était  stationnée au parking de l'entreprise avant de nous rendre au fameux restaurant. 
C'était  agréable  qu'on soit que tous  les deux, mon mal de tête  s'évapora comme si il n'avait jamais  existé.  Je crois que cette matinée  m'a mise sous  pression, je n'aimais pas  cette sensation  d'échec.  Mon Bak fredonne une chanson pendant  qu'il conduit tandis  que  moi mon esprit  était plus focalisé  sur ce John STEWART. Je n'arrivais pas à le cerner, il était de mauvaise  foi envers moi mais lorsque je lui rendait la pareil il prenait peur.
Il avait  sans doute  cette crainte  que  je le fasse licencié mais  pourquoi  adopter une attitude  dur envers  ma personne? Je me mis à  réfléchir puis entendit  que mon Bak m'interpella à  deux reprises. 

-Je suis désolée  j'étais dans  mes pensées!

-Ce n'est pas  grave princesse !on est arrivé ! Finit il par me dire