Alternative santé

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Êtes-vous prêts à ajuster vos horloges internes ?

Deux fois par an depuis 1976, c'est le même sketch en France métropolitaine. Avouons-le, si tout le monde discute du changement d'heure, au fond personne n'y comprend rien : « On gagne une heure de jour ou on en perd une ? » « Il fera nuit plus tôt ou plus tard ? », « On dormira plus ou moins ? » Concrètement, cette année, dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 octobre, à 3 h du matin il sera 2 h. Nous cesserons d'avoir deux heures « d'avance » sur le soleil pour n'en avoir plus qu'une (par rapport au méridien référence de Greenwich).

Deux fois par an, donc, à l'automne et au printemps, nos corps et nos horloges biologiques sont déstabilisés par un décalage horaire créé initialement pour faire des économies d'énergie. Notre sommeil est perturbé, notre santé quelque peu mise à l'épreuve. Le passage à l'heure d'hiver reste cependant moins violent que celui à l'heure d'été : par exemple, ce dernier augmente de 8 à 20 % le risque d'infarctus dans les jours qui suivent.

Plusieurs associations comme l'Ached militent aujourd'hui pour ne plus « chercher midi à 14 h » et maintenir l'heure d'hiver toute l'année. Ce tempo serait plus proche de nos rythmes physiologiques naturels, mais aussi, selon de nombreux spécialistes, moins polluant. Dans le même ordre d'idée, une consultation citoyenne en ligne menée cet été (peut-être y avez-vous, comme moi, participé ?) montre que 8 Européens sur 10 ne veulent plus entendre parler des changements d'heure d'été et d'hiver. La Commission européenne a ainsi appelé,
le 21 août 2018, à y mettre un terme.

La balle est à présent du côté des pays membres, qui devront choisir d'ici mars prochain leur heure de référence (+ 1 ou + 2 par rapport au soleil). 

Changement d'heure ou pas, nous nous rapprochons inexorablement de l'hiver, les jours raccourcissent et la lumière s'éclipse peu à peu de nos quotidiens. Pour garder un peu de l'énergie de l'été en soi et prévenir la dépression saisonnière, vous pouvez vous tourner vers le safran. Cet « or rouge » venu de Perse n'est pas seulement une épice remarquable pour le moral (ses effets sont comparables à ceux des antidépresseurs dans bien des cas, les effets indésirables en moins). Elle possède aussi une multitude de propriétés de santé que vous découvrirez ou dans l'article ci-dessous.

J'aimerais terminer par un hommage à une personne d'exception, que j'ai eu le plaisir et le privilège de côtoyer, et qui nous a malheureusement quitté il y a deux jours. Jean Elmiger, homéopathe suisse de renommée internationale, avait mis au point une approche de santé originale et redoutablement efficace d'après nombre de témoignages : . Avocat infatigable d'une médecine plaçant les patients au cœur de sa pratique, il s'est éteint aux côtés de ses proches et entouré des granules imbibées qu'il chérissait tant. Son héritage, transmis à des centaines de médecins, reste lui, bien vivant.

Prenez soin de vous,

Arnaud Lerch,
Alternative Santé

Cette semaine dans Alternative Santé


Dans l'Antiquité, le safran était déjà préconisé pour soulager les tourments de l'âme. Depuis, ses différents principes actifs ont été identifiés. Outre ses effets sur la dépression, on découvre aujourd'hui son potentiel dans certaines maladies dégénératives (Alzheimer, DMLA), métaboliques (diabète), et même pour le syndrome prémenstruel. L'épice légendaire n'a pas encore révélé tous ses mystères...

Les maladies cardio-vasculaires seraient la première cause de mortalité dans le monde et la deuxième en France, juste après les cancers, avec 140000 décès par an. Et ce, malgré les progrès de la médecine. Les raisons : nos modes de vie de plus en en plus toxiques et la multiplication des facteurs de risque.

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