Aminae : kidnappée par la mafia

partie 17

Savoir, c'est savoir qu'on sait.

Aminae

Le jour J est arrivé.
Je porte une robe blanche, sirène et longue. Mon voile est le plus long. J'ai une coiffure avec mes cheveux crépus, simple.

Mère Nicolaï : Tu es magnifique.

Je lui souris, tout simplement.

Je mentirais si je disais que je suis détendue, vu que c'est faux.
J'ai passé toute la nuit à réfléchir, sans jamais trouver le moyen de fuir.

Fuir, oui, j'y ai pensé plusieurs fois, avant de me rendre compte que c'est absurde.

En plus de cela, je me rends compte que les sentiments que j'ai pour Nicolaï ne font qu'augmenter..c'est tellement frustrant. Je me sens si faible, et impuissante.

Nicolaï est le chef d'une puissante mafia. Que je le veuille ou non, je suis obligée de coopérer.

Une larme solitaire tombe sur ma joue.

Une grande main vient la recueillir, et c'est à ce moment que j'aperçois Vladimir.

Je recule, effrayée, manquant presque de tomber.

Vladimir : Tu es resplendissante, Aminae.

Mon coeur martèle contre ma poitrine.
Je me contente de sourire.

—Je ne m'attendais pas à vous..à te voir là Vladimir.

Vladimir : Je sais.

Le fait de le voir en face de moi fait remonter en moi des tonnes de souvenirs.

-Fatima..Fatima est là ?

Vladimir ne laisse aucune émotion passer sur son visage.

Vladimir : Fatima s'est enfuie. Elle n'est plus avec moi.

J'ouvre grandement les yeux.

Cette nouvelle me fait un choc.
Fatima ? Enfuie ? Comment cela était possible ?

Vladimir : Rassure-toi, elle se porte très bien.

—Comment le sais-tu ?

Vladimir : Je l'ai surveillée.

—Et tu veux me faire croire que tu n'as pas cherché à la récupérer ?

Vladimir s'abaisse doucement vers mon visage.

Vladimir : Elle en aime un autre. Et ce sujet est clôt.

Je n'ajoute rien, et je ne le calcule plus face à son ton dur.

Vladimir : Je serai ton chauffeur. Je te conduirais à l'église. Vous avez déjà signé les papiers du mariage, selon Nicolaï (voir partie 13).

—Oui, en effet. Je me demande pourquoi il veut à tout prix faire un mariage à l'église.

Il lève les épaules.