Chapitre 12

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Hello !
Donc étant donné mon incapacité à tenir un rythme de publication plus d'un mois, j'ai décidé de le changer donc maintenant je publierai toutes les deux semaines

Mais évidemment c'est le jour où je décide de me laisser plus de temps pour écrire que j'écris des chapitres en avance genre celui là je l'ai écrit la semaine dernière, celui qui sort dans deux semaines est déjà prêt, donc bravo à moi ! 

Juste, j'ai besoin d'aide pour une chose : je manque cruellement d'inspiration pour nommer les personnages et éviter les répétitions donc please, donnez moi des idées.

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Deux semaines plus tard, Gakuho Asano n'avait toujours pas agi, et cela annonçait une tempête. Il ne parlait plus à son fils, mais passait son temps à le fixer, et généralement, ça n'annonçait rien de bon.

De leur côté, Gakushu et Karma se rapprochaient de plus en plus, et étaient redevenus aussi proches que lors de leur enfance. Ils se parlaient toute la journée, mangeaient ensemble, rentraient ensemble, ils étaient tout le temps ensemble, et même lorsqu'ils ne l'étaient pas, ils s'appelaient ou s'envoyaient des messages.

Karma avait presque repris un rythme de vie serein. Il dormait mieux qu'avant, avait recommencé à manger normalement, mais surtout il avait arrêté de répondre aux profs, il était moins à fleur de peau et il avait arrêté de se battre.

En réalité, il avait même fait son deuil. Il avait tiré un trait sur Koro et sur la classe E, tout ça grâce à Asano. Ils avaient eu une longue discussion où Karma avait raconté l'année passée et il avait pu dire tout ce qu'il avait sur le coeur. Et le roux lui avait répondu. Ça l'avait soulagé, rassuré et surtout ça l'avait libéré. Cette histoire était devenue du passé et c'était mieux ainsi.

Présentement, ils étaient tous deux allongés sur le lit de Karma, le rouge observant Gakushu feuilleter l'énorme livre de conseils que Koro lui avait laissé. Le plus grand semblait presque plus intéressé par l'ouvrage que son propriétaire, ce qui le faisait bien rire.

Un fin sourire naquit sur les lèvres du plus jeune tandis que Gakushu soupirait et fermait le livre.

- Tu abandonnes ? T'es à la page combien ?

- J'ai de la chance si j'ai atteint la page deux. C'est intéressant, mais c'est interminable. J'aurai de la chance si j'arrive à terminer de le lire avant la fin du lycée.

- Ce qui veut dire que tu vas devoir passer beaucoup de temps ici. La chambre d'amis est toujours libre.

- Je crois que j'avais compris, ça doit faire au moins sept fois que tu me le dis.

- Seulement sept ? J'aurais dit douze ou treize. J'imagine que je peux le redire jusqu'à ce que tu acceptes, donc le plus tôt sera le mieux.

- J'aimerais, mais mon père ne sera pas d'accord.

- Allez, on n'a plus dix ans. Plus de nourrices pour nous empêcher de faire ce qu'on veux, nos parents ne vont certainement pas les remplacer. Juste une fois, et après je promets que j'arrête de te harceler.

- Je ne sais pas... Mon père en colère n'est pas la meilleure chose qu'on puisse voir.

- Mais me voir triste n'est pas spécialement mieux.

Gakushu ouvrit la bouche pour lui répondre, mais au même moment la porte d'entrée claqua. Les deux adolescents se regardèrent avant de se lever et de descendre. Dans le salon se trouvaient les parents de Karma, ce qui ravit bien évidemment ce dernier.

- Tiens, ça faisait longtemps. Qu'est ce que vous faîtes ici ? Ou plutôt qu'est ce que j'ai encore fait ?

- Ne prends pas cet air supérieur avec moi, répondit son père. Nous avons le droit de venir ici, je te signale que cette maison m'appartient et que je pourrais te mettre à la porte n'importe quand. Nous allons rester, au moins ce soir, alors va préparer notre chambre.

Mon passé, mon présent et mon futurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant