10 décembre
Il est 9 heures et William est déjà là. Il vient prendre le petit déjeuner avec Nick et moi, comme il a dormi à l'hôtel cette nuit à cause de ce qui s'est passé cette nuit.
William : Vous avez bien dormi tous les deux ?
Nick : Si on veut, et toi ?
William : Pas vraiment. On a évalué les dégâts tôt ce matin. Rien n'a pu être sauvé... Tout est parti en fumée
Maria : Comment allez-vous faire pour Noël ?
William : On a une réunion demain pour voir ce qui pourrait être fait. Et vous pouvez venir si vous le souhaitez.
Maria : Ça risque de gêner certaines personnes non ?
William : Toutes les idées sont bonnes à prendre. Alors tant pis pour ceux que ça gêne.
Maria : On sera là.
William : Aujourd'hui, je vous emmène à l'Atelier du Père Noël, où je travaille.
Nick : Des lutins y travaillent vraiment ?
William : Oui. Et c'est grâce à eux que les jouets peuvent être prêts pour Noël.
Maria : Je continue à penser que les lutins ne peuvent pas exister.
William : C'est aujourd'hui que je vais te prouver le contraire.
Je ris. On fini de prendre le petit déjeuner puis William nous emmène vers l'Atelier où il travaille. On y prendra également le déjeuner comme c'est assez éloigné de la ville.
Bon, un point pour lui. De l'extérieur, ça ressemble vraiment à l'Atelier que j'imaginais enfant. Un grand bâtiment ressemblant à une usine avec des vitraux de Noël : il y a le Père Noël entourés de personnes aux oreilles pointues, des lutins sans doute, des fées de l'Hiver comme les a appelés William, le Père Noel sur son traineau remplis de cadeaux qui est traîné par les rennes, Rudolf à leur tête et enfin, un vitrail où se trouve seulement Rudolf.
Maria : Les vitraux sont magnifiques
William : N'est-ce-pas
Nick : Je suis sûr que c'est celui de Rudolf que tu préfères
William : Pourquoi ça ?
Nick : Elle adore Rudolf depuis qu'on est tout petit
Maria : Nick...
William : C'est vrai ?
Maria : Ca se pourrait. Bon d'accord... C'est vrai
Nick : C'est pour ça que son collier de Rudolf ne l'a jamais quitté depuis que Eva lui a offert, à Noël dernier.
Maria : Je vais t'étrangler si tu ne te tais pas
William : Pas de violence ici. Allez, on y va avant que vous attrapez froid en restant dehors
Quand William ouvre la porte, non seulement, ça sent le pain d'épice mais en plus, on voit des tas et des tas de cadeaux, des jouets qui ne sont pas encore emballés, que je n'ai jamais vu avant aujourd'hui dans les magasins de jouets. Un grand nombre de personnes travaillent dans la bonne humeur avec des comptines de Noël.
William : Bienvenue à l'Atelier du Père Noël !
Nick : Merci ! C'est... Woah ! J'ai pas de mots pour décrire cet endroit
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Le Noël de ma vie
RomanceJ'ai eu l'idée de ce roman en voyant mon calendrier de l'Avent. Je me suis dit : « Pourquoi tu n'écris pas un roman avec la sortie d'un chapitre par jour du 1er au 24 décembre ? » Je n'avais pas de raison de ne pas le faire, alors je me suis lancée...