Chapitre 22

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- Point de vue Mathilda - 

Le jour du départ était finalement arrivée. Pour ma dernière matinée, je me trouvais en présence de Sarah et du petit Fitz. Le soleil n'éclairait même pas encore le ciel, l'enfant ce trouvait dans mes bras et Sarah fermait ma dernière malle. Pour le voyage j'avais à nouveau revêtu ma tenue de randonnée, qui ne choquait plus personne. Serrant l'enfant dans mes bras je descendis et sortie dehors. Alric se trouvait en face de moi, il y avait quelque chose de nouveau chez lui, mais je n'aurais su dire de quoi il s'agissait. 

- Tu sais que le petit doit rester ici. Dit Alric. 

- Je sais... cela me donne l'impression de rompre une promesse et d'être quelqu'un d'horrible. 

Serrant le petit homme dans mes bras, je lui fis un doux et long baiser sur le front. Sarah tendit les bras et je lui remis le petit. 

- Il ne doit jamais oublier qui il est d'accord ? 

- Je ferais de mon mieux. me répondis la jeune saxonne. 

- Tu vas me manquer Sarah. 

- Vous aussi Mathilda.

- Mathilda. Interrompit Alric.

A coté de lui se tenait Furtok le forgeron. 

- Votre commande est prête madame. 

Le grand viking me tendit un paquet. Je l'ouvris et en sortie une belle rapière avec le manche en métal. L'arme était légère et facile à manipuler. Alric afficha un sourire d'approbation, l'arme lui plaisait. 

Thorgeir apparut et monta directement sur sa monture. Il était tant de partir en direction de la rive notre voyage allait commencer. Mon fiancé me fit monté sur sa monture devant lui, alors que nos chevaux étaient en route je regardais Sarah tenant Fitz contre sa poitrine. 

- Mon cœur est entrain de se déchirer...

Alric porta sa main à mon visage et essuya mes larmes. 

- Tu le reverras ne t'inquiète pas. 

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La journée fut éprouvante, nous avons passé plus de 4 heures sur le dos de nos montures afin de rejoindre le bord de mer. Les langskips étaient déjà prêts et amarrés. On avait demander mon aide pour mettre les derniers sacs dans le bateau de charge qui suivrait notre convoi. J'avais été assez occupé pour ne pas laisser mon esprit cogité, seulement le moment arrivait déjà. Il devait être dans les environs de 9h. Le monde est tellement plus tranquille sans horloge permanente qui nous rappel que l'heure passe. 

- Mathilda, il est temps donne moi ta main. Intervint Alric. 

Il se trouvait dans le bateau et me tendait ça main. J'avançais doucement dans l'eau et accepta sa main. En sautant pour entré dans l'embarcation, il m'attrapa par la taille et me déposa à coté de lui. Fjord vint vers nous et tendit une rame à Alric. 

- Au travail Nortois. Dit-il. 

Alric attrapa la rame et ce mit au travail se fondant dans le rythme harmonieux de tous les rameurs. Gaya vint dans ma direction, elle avait attaché ces cheveux en une tresse imposante et avait noirci le contour de ces yeux bleus, elle avait l'allure d'une vraie guerrière.  

- Profite de ce temps calme et reposant, nous sommes les prochains à ramer. Dit-elle arrivée à ma hauteur. 

Je mis attendais et j'étais prête. Une traversé d'une semaine et 4 jours se profilait devant nous pour que nous longions les terres danoises pour atteindre le pics de Skagen ensuite la traversée jusqu'à la Norvège, puis dernier arrêt, avant la grande bataille, l'île d'Oscarsborg.

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Mes bras étaient en doloris, je ne les sentais plus, mais il était hors de question que je montre encore que j'étais une faiblard du 21e siècle. Alric m'avait avouer qu'il n'était pas particulièrement alaise en mer, mais il n'en laissait rien paraître je voulais que ce sois la même chose pour moi. Gaya ne montrait pas non plus de fatigue et m'avait expliquer comment positionner mes bras pour que l'effort soit moindre. Je fus fière de moi lorsque qu'après 3 tours de 3h chaque je réussis a tenir et ce jusqu'à la fin et il était enfin temps de poser le campement. Les bateaux furent amarré sur le bord de Napstjært, il me fallait monter ma tente moi-même Alric avait disparu dès qu'on avait mis pied a terre et Gaya m'avait abandonner pour vaguer a ces occupation. Fjord m'avait donné ce dont j'avais besoin pour monter mon hébergement de cette nuit. 

Ça ne devait pas être plus différent qu'une tente de mon époque tous de même... Je pris d'observer les autres qui allaient a une vitesse hallucinante. Je devait d'abord monté la structure de bois. 

Après plus d'une demi heure le résultat était catastrophique, tous les autres étaient auprès du feu et mangeaient joyeusement. La structure de bois de ma tente était branlante et la pose de la toile sur celle-ci était impossible sans que le tous ne s'effondre. D'autant plus que mes bras tremblaient tous seule tellement ils n'avaient plus aucune force. Frustrée je mis un coups dans ma structure qui s'effondra aussitôt et regarda le ciel noire. Les nuits étaient fraiche, mais il ne pleuvrait pas, je pouvais très bien dormir à la belle étoile. Autant aller me réchauffer près du feu tant que je le pouvais et prier pour qu'il reste de quoi manger. 

Je vis Gaya et Helmi qui discutaient, quand elles me virent elles me fit une place près d'elles. Helmi s'adressa a moi:

- Mais où étais-tu ? As-tu mangé ? 

- Non, je n'ai pas encore eu le temps je meurs de faim. 

- Ah ! j'ai bien fait de penser a toi il n'y a plus rien, je t'ai garder du pain et un font de bol. 

Je pue manger un peu ce qui me fit le plus grand bien, j'aurais pue engloutir le triple du plat que j'avais eu, mais je ne comptais pas me plaindre. Pendant que les deux femmes vikings continuaient de papoter je cherchais Alric du regard, mais ne le vis pas. Il commençait à ce faire tard et la plupart allaient ce coucher, mise à part quelques uns qui restaient boire autour du feu. emmitouflée dans une couverture j'observais les flammes danser dans les aires, les deux femmes étaient partit dormir et je n'avais pas eu le courage de leur dire que je n'avais nulle part où dormir. 

On posa une main sur mon épaule qui me fit sursauter. 

- Que faite vous ici Mathilda ? La nièce de Thorgeir devrait dormir maintenant. 

Il s'agissait d'Ivar.  

- Je ne suis pas fatiguer, merci. 

- Vous êtes mystérieuse vous savez. Vous êtes arrivée comme une fleur parlant parfaitement anglais et étrangement le danois. Avec la dague qui a condamné votre père à la mort. Vous êtes souvent seule aussi. Le viking finit son discours en buvant une longue rasade de l'alcool qui se trouvait dans sa bouteille. 

- N'ai-je dont pas le droit d'être quelqu'un de réservée ? Dis-je simplement, sentant que la boisson commençait a lui monter à la tête. 

- Si bien sûr. 

Il remis sa main su mon épaule buvant à nouveau. 

- Vous êtes très belle. 

Je ne sus pas répondre, Il passa sa main dans mes cheveux et je ne pouvais qu'être figée. 

- Votre tente c'est laquelle ? Murmura-t-il dans mon oreille. 

De grands bras entourèrent mes épaules et me firent me lever. 

- Cela fais un moment que je te cherche. Merci Ivar d'avoir tenue compagnie à ma fiancée. Je prend le relai. 

Le danois sembla mécontent de l'intervention d'Alric mais n'osa rien dire. Quand à moi j'étais tellement soulagée que je ne portais pas attention à la main chaude d'Alric qui me dirigeait je ne sais où, jusqu'à  ce que je vois mon oncle assis discutant avec Gaya que je croyait dormir depuis longtemps. Alric prit la parole. 

- Mathilda doit devenir ma femme se soir, il est temps que cette affaire soit réglé et que l'on fasse le serment des cordes. 



Femme de Viking, moi jamais !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant