Femme de Viking, moi jamais !

Chapitre 23

A quel moment en étions nous arrivée là ? Alric était des plus sérieux, il semblait même très énervé. Thorgeir n'avait pas bronché. Il prit la parole:

- Tu veux épouser ma nièce ce soir, alors que je n'ai pas encore de dote à te donné ? Si tu l'épouse maintenant c'est que tu ne veux pas des terres de ton père. Autant vous mariez maintenant et que je garde ce que je gagnerais au sang et à la chaire de mon peuple. 

Alric n'hésita pas une seconde et accepta, à ma grande stupéfaction. Je ne pouvais assurément pas le laisser faire ça ! Il en était hors de question que tous ce qui avait été fait jusqu'ici soit vint. 

- Je refuse d'épouser un homme sans ma dote et j'en ai parfaitement le droit. 

Alric se tourna vers moi et me regarda en fronçant les sourcils 

- C'est vrai, dans ma dote une partie des biens m'appartiendront, et puis tu n'as pas de clés a m'offrir puisque tu n'as pas encore de maison. Alors je refuse qu'on se marie ce soir, tu devras attendre que j'ai des garantie. Dis-je encore. 

Mon oncle éclata de rire. 

- C'est à ces paroles que l'on reconnais en toi la viking de ma famille ! Elle a tous à fait raison. 

Alric du ressentir le tremblement qui parcouru mon corps à ces mots, car il pressa ma main un peu plus dans la sienne. 

Avec un sourire figé sur le visage on prit congé de mon oncle. Un fois à l'extérieur et à bonne distance de la tente je me tournais vers Alric. 

- Mais qu'est-ce qui t'as pris de demander ça ! Tu veux perdre tous ce pourquoi tu t'es battu jusqu'ici ? Je ne comprends vraiment pas pourquoi tu agis de façon si exc...

Alric m'avait fait taire d'un baiser inattendu, il me pressa avec douceur contre lui passant sa main derrière ma nuque. Le baiser fut soudain, mais extrêmement doux. Décontenancée, quand il décolla nos lèvres je ne savais plus quoi dire. 

- Si je dois passer ma vie à tes cotés, je peux bien être dépossédé de tous mes biens cela m'est égal. Mais je ne pourrais jamais supporté qu'un autre homme puisse vouloir poser sa main sur toi. 

-... mais

- Tu es as moi Mathilda. 

Un long silence suivi ces paroles. 

_____

Je ne dormis pas de la nuit. Alric avait éclaté de rire quand fut venu le temps que je lui montre la tente que j'avais monté... ou plutôt le tas de bois et de tissus que j'avais laissé dans un coin. Il m'avait offert avec la plus grande galanterie sa propre tente et avait fait le guet devant celle-ci sous prétexte qu'il n'avait aucune confiance en Ivar. 

Le chemin reprit sont cours, mais cette fois Alric ne me lâchait plus d'une semelle. On avait établie une routine. Lorsqu'on mettait pied à terre Alric montait les tentes et je devais m'entrainer avec ma rapière sur un arbre d'abord, puis ensuite il me faisait une leçon en duel. C'était très dure, Alric ne me ménageait pas il répétait sans arrêt que l'on allait se retrouver sur un terrain de guerre. De plus, il frappait fort a chaque fois qu'il voyait une ouverture dans ma technique. 

Selon lui étant donné que j'étais moins massive et grande que les autres ma force résidait dans la capacité que j'aurais a être constamment en mouvement. Il n'avait pas tord et j'étais soulagée de voir que cette nouvelle vie avait modifié mon corps. Avant, j'avais un certain embonpoint que la sédentarité ne me faisait pas perdre ajoutant ça la pizza, les chips, les bonbons et la pâte à tartiné ! Maintenant, avec tous les travaux physiques que j'avais fait et mon alimentation qui avait changer mes jambes était plus forte et mon corps plus résistant. Suivant les recommandations de mon fiancé, j'essayais d'être en mouvement constamment. Ainsi les occasions de m'atteindre serait réduite.