Chapitre 6

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Je m'éveillais doucement. Une fois les yeux ouvert, j'eue un moment d'hésitation. Où étais-je ? D'un seul coup, je me redressais brusquement, la petite chambre, la cheminée, le sac en cuir déposé sur le une chaise. Je n'étais pas du tout à Oxford, dans mon appartement de 3 pièces. Je me frottais les yeux pour en être sur. Mon rêve avait été si agréable, que je l'avais pris pour la réalité. Finalement, je me leva et chercha mes vêtements. Je me rendis soudain compte qu'ils avaient disparue, ainsi que le fameux panier en osier. 

Une robe bleue avait été déposée sur la chaise avec mon sac, quelqu'un était entré dans ma chambre et les avait mis là. Cependant, je remarquait que mes sous-vêtements que j'avais nettoyé et mis à sécher près du feu étaient toujours è leur place. Soulagée, je les enfilais. Je ne pouvais me résoudre à ne pas les porter et enfila la robe par la suite. Elle était exactement à ma taille. Des chaussures plus fine que mes chaussures de randonnée avait été déposé à coté de celle-ci. Je les chaussais aussi et sortie finalement de la chambre.  Je descendis les escaliers sombres et tomba face à la laverie où deux jeune femme avaient leurs nez plongés dans la contemplation de mon pantalon, elles le détaillaient sous toutes ces coutures. Je dis alors :

- Je suis désolée de vous déranger, je pensais qu'ici c'était la cuisine. 

Une des jeunes filles sursauta et trembla en paniquant, elles se confondirent toutes les deux en excuses et se remirent à nettoyer mon pantalon avec dévotion. Je compris qu'elles étaient probablement de jeunes esclaves et devaient avoir dans les 13 et 17 ans. Cela me déchira le cœur, leurs excuses avaient été fait dans un danois plus qu'hésitant, elle semblait toutes deux être saxonnes. J'avais envie qu'elles n'aient pas peur de moi donc dans un anglais irréprochable, je leur dis :

- Ne vous inquiéter pas, je ne vous ferais jamais aucun mal. Au contraire, si vous avez besoin de mon aide je serais toujours là pour vous tendre la main. 

La plus vieille me regarda hésitante, alors que la deuxième semblait vraiment soulagé que je parle sa langue et que je lui tend une main chaleureuse. La plus jeune me fit un petit sourire et me dit :

- Alors, je ferais de même pour vous. Si vous avez besoin de quoi que ce soit demandez-moi. 

En luis rendant son beau sourire je lui dit :

- J'accepte ton aide petite, pourrais-tu m'indiquer où se trouve la cuisine ? et me dire vos noms ?

Elle s'appelait Sarah et la plus vieille s'appelait Elisabeth. Leurs noms ne m'étaient pas inconnue mais je ne savais pas pourquoi. Après avoir fait leur connaissance, je partie direction les cuisines. Sur place, je tomba sur Freya, elle me salua chaleureusement et me proposa même de me préparer le petit-déjeuné. Elle me confia qu'elle s'occupait souvent de faire la cuisine pour mon oncle et ma tante aidée d'autres femmes du village. Dégustant ma tranche de pain je l'écoutait jusqu'à ce qu'une femme entre en criant presque :

- Freya tu ne devineras jamais ! Alric le fils de Floki Denstore, il parait qu'il proposerait un marché à Thorgeir. 

- Penses-tu vraiment que notre roi acceptera ne s'allier à ce viking nortois ? Demanda Freya. 

- Hé bien, si cela nous permet d'avoir accès à l'Irlande, pourquoi pas. 

- Mais tu sais bien qu'on ne peut pas faire confiance à ces nortois, ils mentent comme ils respirent. 

Alors que j'écoutais leur conversation je cherchais dans mes souvenirs, mais je ne me rappelais pas qu'une alliance entre les vikings du Danemark et ceux de Norvège se soit un jour produite. Thorgeir Denrigtige était bien trop paranoïaque pour faire une alliance avec qui que ce soit. La jeune femme blonde qui parlait avec Freya se tourna vers moi. 

- C'est toi la nièce de Thorgeir ? 

- Oui. Répondis-je seulement. 

- mmh... Elle me jaugea un instant. Tu sembles vraiment frêle, qu'elle travaille effectuais-tu dans ton village ? 

Sa question me prit au dépourvue, un travail ? Il était vrai que les femmes vikings ne passaient pas leurs journées à regarder des séries sur Netflix ou à discuter de nouveaux tutos maquillages. 

- Euh... j'aidais à la laverie ou je m'occupais des cultures...

Ma réponse sembla plaire à la jeune femme, elle était autoritaire et me dis :

- Très bien, tu tombes à pique, car nous avons besoin d'aide dans les champs. Les récoltes vont bientôt finir, l'automne arrive déjà à nos portes. Ensuite, tu pourras aider les jeunes esclaves pour étendre et rentrer le linge. 

Je suivi la jeune femme qui s'appelait Gaya. Elle me montra le travail que j'allais devoir accomplir. Moi qui n'avais jamais mis mes mains dans la terre pour m'amuser, j'étais désabusée. La journée promettait d'être longue...

_________ 

Thorgeir Denrigtige avait ruminé toute la journée, Le soleil allait commencé à redescendre qu'il ne savait pas quoi faire de Alric. Il ne voulait pas flancher et s'abaisser à faire alliance avec un Nortois. Peut être allait-il le torturer pour le plaisir, lui arracher les yeux, puis les ongles. Enlever chacun des ces doigts et orteils avant de le décapiter et d'envoyer le tout à Floki , Lui déclarant ainsi officiellement la guerre . L'idée lui plaisait particulièrement. 

Soudain, Thorgeir vue sa nièce. Elle portait une jolie robe bleue qui avait appartenu à sa mère, Il entra alors dans une colère noire. De plus celle-ci se décupla quand il entendit qu'elle parlait dans un anglais parfait avec les deux petites esclaves. Il rentra en trombe dans la salle du trône. En colère, il attrapa un hache et la balança sur le mur. 

Ivar, un conseillé viking proche de Thorgeir,  entra dans la pièce et s'adressa à celui-ci :

- Est-ce que cela signifie que tu sais ce que tu vas faire de Alric ? 

- NON. Cria Thorgeir irrité. Ma colère et attisé par ma nièce. Qui est-elle ? Tu y crois vraiment que mon frère à survécu toi ? Il était si frêle, si fragile. Un enfant comme lui aurait dû mourir. 

- Comme expliquerais-tu cette belle enfant, si Nils était mort. 

- Je ne sais pas, sa ressemblance avec ma mère me rend fou. Je ne supporterais pas de voir la même femme devenir aussi faible. 

- Ta nièce n'est pas la même femme. 

- Elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Il y eu un silence, puis il ajouta. Je n'ai pas confiance en elle. 

- Tu n'as confiance en personne Thorgeir. 

- J'ai confiance en toi, non ?

- Jusqu'à quand ? Je ne suis pas dupe. Exposa Ivar. 

Un silence pesant pris place un long moment, Ivar commençait à partir quand Thorgeir demanda :

-Le banquet reprend quand ? 

- Dans 30 minutes. 

- Apporte-moi Alric, je sais ce que je vais faire de lui. 

Un sourire ce forma sur les lèvres de Thorgeir, il savait comment démasquer les vrais intentions d'Alric fils de Floki Denstore et celles de sa sois-disant nièce Mathilda. Il allait rassembler les deux dans ces filets, poser des pièges et commencer à attraper la vermine. 


Femme de Viking, moi jamais !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant