Femme de Viking, moi jamais !

Chapitre 5

La suite ce passa sans encombre, Thorgeir organisa un banquet en mon honneur. Voir tous ces hommes et femmes boire et manger comme des ivrognes et des gloutons, me levais le cœur. J'étais assise sur la gauche de mon aïeul et picorais à peine mon assiette. J'étais exténuée et mon cerveau n'arrivait toujours pas à accepter ce qui lui arrivait. Mon "oncle" m'observait du coin de l'œil, il bue une grande rasade d'hydromel et imposa le silence dans la salle. 

- Ma nièce adorée raconte nous ton histoire, celle de ton père et de ta mère. Je veux tous savoir. Régale nous de tes récits. 

Le silence se fit tel qu'on entendait pas une seule mouche voler. Je risquais un regard implorant vers la grande table, mais personne n'intervint. Fermant les yeux et prenant une grande respiration je murmurais : 

- J'ai grandis en territoire saxon...

- On ne t'entend pas, lève-toi, mets-toi au centre et parle fort. Ordonna mon oncle. 

Je le regardais un instant et me levais pour me diriger vers le centre des tables qui formait un grand U. 

- Je vais raconter le récit du commencement, après avoir été banni, mon père a été trouvé par ...

Je leur servi un récit des plus intéressant ou mon soi-disant père avait été vendu comme esclave à des saxons. Sa rencontre avec ma mère une femme danoise qui appartenait à une autre demeure saxonne. De la bravoure de mon père qui l'avais poussé à tuer son maître pour que l'on parte vivre à Rodby. Seulement, mon père ne survivait pas au voyage. Ma mère mourrait à mes 15 ans et je restait avec une vieille dame de notre village. lors de la mort de celle-ci, il y a quatre mois. j'avais entrepris de vouloir retrouver le reste de ma famille.

Alors que je m'apprêtais à terminer mon récit inventé de toute pièce, mais qui reprenait de vrai moment de ma vie. La porte s'ouvrit violemment sur un viking affolé. 

- Thorgeir, le fils de Floki Denstore est ici...

- Pourquoi n'es tu pas entrain de me remettre sa tête. Demanda Thorgeir avec une énorme froideur. 

- Il vous réclame... Il dit que ce qu'il a d'importantes informations et qu'elles valent plus que sa vie. 

Thorgeir se leva et me regarda dans les yeux en disant : 

- Pardonnez-moi ma nièce je dois mettre fin à ce banquet pour ce soir, mais la fête reprendra demain ! 

Il y eu des acclamations de joie dans la salle. Puis, mon oncle quitta la pièce. Tout le monde ce levait en discutant et commençait à vaguer à leurs occupations. 

- Viens ma belle, je vais m'occuper de toi. M'interpella une jeune femme très belle à la chevelure blonde. Je me présente je suis Gala, ta tante. Suis-moi je vais te montrer ta chambre. 

Je suivis ma nouvelle tante, nous passâmes par plusieurs pièces elle me fit découvrir la cuisine, le garde manger, la laverie et finalement ma chambre. Elle était simple, pas très grande, il y avait un lit bien rembourré en pailles. et une cheminée où un feu crépitait déjà. 

- On dirait que j'étais déjà attendue. 

- Quand Thorgeir m'a dit qui tu étais, j'ai fait préparer ta chambre par une de nos esclaves. 

- Je vois... merci. 

Savoir qu'une esclave c'était occupé de moi me rendait mal alaise et accentuais ma haine pour mon propre peuple. 

- Je t'ai aussi fait préparer une bassine d'eau pour que tu puisses te faire une toilette. 

- ... oh merci, un douche aurait suffit... 

Ma tante me regarda un sourcil levé. 

- euh c'est parfait merci. Dis-je simplement. 

- Très bien, ...pour tes vêtements... hum ils sont étranges et sales, donc tu pourras les déposer dans le panier et mettre la robe que j'ai fais trouver pour toi après ta toilette. 

Elle quitta la pièce me laissant enfin seule avec moi-même. Je retirais mon sac de cuire et le déposa sur le lit. La bourse que j'y avais rangé tomba sur le sol. Soudainement, une question vint me troubler. Ma grand-mère savait-elle que je serais propulsé au IX e siècle ? 

Cette question me hanta tout la soirée. Je me nettoya rapidement et j'eu soudain un moment de désespoir. Comment allais-je rentrer ? Rien que de pouvoir prendre une simple douche était impossible, cela me manquais déjà terriblement. De petite larmes se mirent à couler le long de mes joues, j'étais comme une enfant pleurnicharde. Je les essuyais de colère et me mis au lit. J'étais énervée, si j'avais sue je n'aurais jamais exaucé le dernier souhait de ma grand-mère. C'était probablement aussi la raison pour laquelle elle ne m'avait rien dit. Sur ces pensée irritantes, je fini par trouver le sommeil. Un sommeil dans lequel j'étais chez moi à Oxford et je faisais le choix de rester dans le cours portant sur les vikings, un choix qui me permettait de rester à mon époque. 

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Pendant ce temps, Alric fils de Floki Denstore essayait de convaincre Thorgeir Denrigtige  de faire alliance avec lui pour renverser son père. Si Thorgeir acceptait, il accepterait d'être son allié à vie et lui laisserait une partie de l'Irlande. Ainsi, leurs forces jumelées, ils pourraient conquérir tous les autre pays et enfin devenir la puissance viking qu'ils attendaient tous. Bien que des tensions soient palpables entre Danois et Nortois, Thorgeir savait que cette proposition ne devait pas être rejeté aussi rapidement du revers de la main, Il devait faire durer le plaisir. 

- J'entend ce que tu dis Alric, mais je ne te fais pas confiance. Dit Thorgeir Denrigtige

- Alors prenez ma tête. Mon père viendra ensuite prendre la votre, et finalement, les Nortois auront le pouvoir. Mon père ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Il voit loin. Ma mort ne sera pas douloureuse pour lui, il l'as déjà prévue par peur que je lui vole son pouvoir. Il est fou et  ma mort lui donnera simplement une raison encore plus légitime pour vous réduire en cendre. 

Thorgeir se leva de colère et abîma le visage de Alric d'un coup de dague incrusté de la devise familiale. 

- Tu vois cette dague ? Dessus il est écrit que nous : Le trèfle violet, jamais ne flanchera. Jamais je ne flancherais devant Floki et jamais je ne flancherais devant toi Alric. Cria Thorgeir. Attaché-le. 

Alric implora toute la nuit son dieu Odin pour qu'il fasse entendre raison à Thorgeir, mais ce qu'il ne savait pas c'était que la réponse à sa prière dormait en rêvant d'un monde qui lui était inconnu.