Chapitre 3

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-Point de vue Mathilda- 

J'émergeais difficilement, le souvenir de mon attaque refaisant surface ! La panique m'envahie sur le coup. Je devais être tombé sur des trafiquants d'humains. Allais-je devenir une esclave sexuelle ? Qu'elle était les chances que cela m'arrive à moi aujourd'hui ? Pourquoi avais-je suivi les recommandations de ma grand-mère !

Redressée sur la couche en paille sur laquelle on m'avait déposée. Je me trouvais dans un tente en toile. Un feu dans le coin crépitait juste assez fort pour que la pièce ait une température agréable. Ma tête me faisait souffrir. Où étais-je ? 

Je remarquais étonnée que je n'étais ni attachée ni surveillée. Qui que soit mes ravisseurs, ils semblaient novice. Le plus étrange était bien évidemment la tente qui semblait sortir d'une autre époque sans parler des vieux pots en terre cuite, l'arc et la hache déposées sur le rebord de la sortie. 

Inspirant profondément, je me levais et avança jusqu'à la sortie. Lorsque, je sortie et vie une femme accroupit prés d'un feu entrain de vérifier un bouillon. La femme releva la tête et me remarqua. Un grand sourire apparue sur le visage de la femme. Elle cria des mots en vieux danois. Mon danois était rouiller alors il fallait imaginé le vieux danois, je n'avais rien compris. 

Je regardais le femme qui avançait vers moi en parlant rapidement, Je réussie à comprendre qu'apparemment ils m'avait trouvé endormie... pensais que je ferais une bonne esclave... 

Je me mis à paniquée au mot esclave sans pour autant prononcer un seul mot. La femme vit mon état elle attrapa mon sac en cuire qui était auprès de son feu et en sortie la dague, me montrant la devise de ma famille. 

- Nous savons que vous faite partie de la famille de Thorgeir Denrigtige. (Thorgeir Lejuste)

Mon cerveau ne fit qu'un tour, comment cette femme pouvait-elle parler de mon aïeul ? Est-ce que toutes les personnes du Danemark connaissaient ma famille ? D'un danois hésitant je lui demandais:

- hvordan kender du min forfader ? (Comment connaissez-vous mon ancêtre ?)

La femme éclata de rire tandis qu'un homme apparu sortant subitement des bois avec du gibier. L'homme était rondouillarde et avait une carrure très large, sa femme était de même carrure, avec une chevelure plus claire que l'homme. 

La femme raconta à son époux que j'avais traité Thorgeir Denrigtige  de forfader (ancêtre). À son tour, l'homme explosa de rire. s'adressant à moi il dit:

- Tu vis dangereusement petite, même en sachant que tu fais partie de sa famille, je doute qu'il accepte que tu parles de lui avec autant d'affront. 

Je regardais l'homme perplexe... me prenaient-ils tous les deux pour une folle. C'est alors que je porta attention à leurs accoutrement. Le couple était habillé de vêtement en toile de sac et de cuir pour l'homme et une longue robe pour sa femme surmonté d'un cape feutré. La femme avait les cheveux remonté en un chignon. Le couple semblait sortir tout droit d'une série avec un sacré costumier. Je me mis alors à éclater de rire à mon tour, alors que le couple me regardait attendant que je m'explique.

-...Désolé, je n'avais pas réalisé mais... on joue un film, ici. Je suis désolée que vous deviez coupé la scène à cause de moi. 

Ils me regardèrent en fronçant les sourcils. l'homme me demanda:

- ...un film ? Qu'es-ce que c'est ?  

- Pas la peine de continuer à jouer... coupé ! criais-je. Vous pouvez sortir tout le monde, vous vouliez me faire un blague j'ai compris. 

Je tournais sur moi même regardant les alentours pour voir une équipe de tournage pour que tout le monde se mettent à rire et qu'on me ramène enfin à mon auberge pour que je puisse profité d'une bonne douche. 

La femme s'approcha de son mari et lui dit doucement une phrase à l'oreille. Puis, elle s'avança vers moi me pris les mains en souriant et me vit m'asseoir près du feu. 

- Vous devez être exténuée, mon mari vous a peut être frappé un peu trop fort sur la tête. Prenez un peu de bouillon. Cela vous réchauffera. 

Elle me tandis le bol rempli du bouillon fumant. Je le bue, alors qu'elle m'observait. 

- D'où arrivez-vous ? 

- Du Manchester. 

La femme fit de grands yeux ronds et l'homme avança vers moi hache à la main avec une aura  très menaçante. 

- Une saxonne ? 

Je compris que le positif ne serait pas la réponse attendue. Bien que j'avais grandis en Angleterre, je répondis tous de même par la vérité. 

- Non. Je suis d'origine danoise. 

L'homme s'adoucit immédiatement. Puis, sa femme repris:

- Alors, pourquoi y êtes vous allez ? Vous êtes une voyageuse ? une guérisseuse ? vous portez de drôle de vêtement.

La femme me dévisageait entièrement. 

-...Hum je suis simplement historienne et mes vêtements, je les ai acheté en ligne dans un magasin de randonnée. 

La femme me fit un grand sourire, mais je voyais bien qu'elle n'avait rien compris. elle jeta un regard à son époux. Puis me répondit :

- Je ne comprend pas tout ce que vous dite, j'imagine que ce doit être à cause de vos multiples voyages... Vous utilisez des termes qui ne sont peut-être pas encore arrivé jusqu'à nous. Toujours est-il que ce n'est pas très prudent de voyager seule, quand on est une jeune femme, comme vous. Vous devez surement retourner auprès de Thorgeir Denrigtige, nous y allons aussi faisons la route ensemble.

Les paroles de la femme n'étaient pas une proposition mais plutôt un ordre. Mais j'étais plus décontenancée par le fait qu'elle me propose d'aller auprès de mon ancêtre mort depuis 1200 ans. 

- Euhm...Thorgeir Denrigtige est toujours en vie ? me risquais-je à demander. 

-Bien sûr ! Vous devez être partie depuis bien longtemps pour ne pas savoir qu'il continue a étendre son empire ! Un jour, le monde entier se pliera son le règne des vikings, après toutes les conquêtes qu'ils accumulent.

Je restais sans voix cette femme affirmait avec conviction que les vikings faisaient de nombreuses conquêtes... Alors que ce mode de vie n'existait plus... Mais la sincérité de sa voix et le hochement d'approbation de son époux me fit poser une question que je n'aurais jamais pensé poser:

- Dit-moi, en quel année sommes-nous ?

- En 810, bien sûr. Chérie tu l'as frapper vraiment trop fort. 

Ces paroles me pétrifièrent sur place. 

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Femme de Viking, moi jamais !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant