Femme de Viking, moi jamais !

Chapitre 13

J'avais les larmes aux yeux, comment avais-je réussi à oublier ? Dans mon arbre généalogique la mère du fils de Thorgeir, qu'il appellera Thorstein, portait le nom de Lissi. Ce n'est que maintenant que je fais le lien avec Élisabeth. La main sur la bouche, j'étais tétaniser. Je ne pouvais pas intervenir, pas après ce que mon oncle avait fait subir à Alric cette après-midi. Je me sentais lâche, j'avais honte de moi. C'est vrai combien de fois avais-je vue les annonces dénonçant les agressions sexuelles à la télé, à l'université ? Je n'étais rien de plus, qu'une lâche. 

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Plusieurs jours passèrent, je n'avais pas revue Élisabeth, Sarah était rester évasive sur son état, évitant le plus possible le sujet. Quant à Alric, il avait disparue de la carte, le viking qui devait assurer ma sécurité, passait ces journées auprès de mon oncle planifiant leurs attaques contre les nortois. Pour ma part, je flânais entre différentes tâches, je me plaignais du froids qui commençait à envahir les demeure. Traumatisé par mon manque d'action je n'étais plus que l'ombre de moi-même. 

Freya m'avait demander de sortir lui chercher des épines de pins, munie de mon panier j'étais prête a y aller. La logique des choses aurait voulu que je demande l'aide d'Alric, mais aujourd'hui je n'avais pas envie de suivre la logique. Je quittais donc la ville et partie dans la forêt. 

Plusieurs heures passèrent, j'étais perdue dans mes pensées. Toutes le monde avaient sa place à cette époque. Alric suivait sa quête, Sarah étais une esclave mais elle ne se plaignais jamais, Elisabeth n'avait pas eu de chance, mais l'histoire avait voulu qu'elle devient l'ancêtre de guerriers viking, Helga, Freya, Gaya étaient tous de vrais femmes vikings et elles agissaient comme telle. Pour tous ces gens je n'étais qu'une drôle d'énergumène sortie de nulle part, il devait être temps que je rente enfin chez moi. 

Les premier flocons de neiges de cette fin de novembre tombèrent d'un seule coup, m'encerclant. J'étais émerveiller par le spectacle regardant le ciel je continuais ma marche et arriva au niveau d'un long court d'eau. Ce nouvelle endroit était magnifique et donnait une vue imprenable sur le coucher de soleil... Le coucher de soleil ?

Je sortie finalement de mes pensées, le soleil se couchait déjà ! Lorsque j'étais partie, il devait être aux alentours de 14h, plus de 4h déjà que je marchais ! Freya allait être colère ! J'entrepris de rebroussé chemin, la neige m'empêchais de reconnaître les endroits par où j'étais passer et recouvrait le peu de traces que j'avais laissé dans le sol humide. Plus effrayant encore, la température commençait à chuter dangereusement, le petit châle de laine que m'avais prêter Freya ne réchauffait plus grand chose. Je désespérais, je devais refaire 4h de marche dans le sens inverse, mais les flocons de neiges si beaux il y a peu, étaient maintenant énormes ! La forêt était déjà recouverte d'un tapis blanc. 

Mes cheveux commençaient à être recouvert de neige et ma robe absorbait l'humidité. La forêt était presque entièrement noire... Je n'allais pas réussir à retrouver mon chemin cela me semblait évident maintenant. Il fallait que je trouve un endroit ou me réfugier, sinon cette nuit serait probablement ma dernière. 

- Point de vue Alric - 

Une femme danoise du nom de Freya entra dans la pièce où je m'étais trouvé toutes l'après-midi en compagnie de Thorgeir préparant l'attaque contre mon père. Elle semblait contrariée et s'adressa à moi. 

- Mais où est Mathilda à la fin ? 

- Comment le saurais-je ?

- N'es-tu pas aller avec elle lorsque je lui ai demander d'aller cueillir des épines de pins ? 

- Non, elle ne m'a rien demandé. 

La femme sembla froncer les sourcils, soudainement inquiète. 

- Laisse nous tranquille Freya nous n'avons pas le temps avec vos histoires de chiffons. Dit Thorgeir. 

La dénommé Freya acquiesça et se retourna pour partir, un mauvais pressentiment m'envahis d'un coup. 

- Depuis combien de temps est-elle partie ? Demandais-je, ignorant Thorgeir. 

- Plus de 3h heures je dirais...

- N'a-t-elle pas demander à Sarah ou Elisabeth de l'accompagner ? Questionnais-je. 

- Non les deux esclaves sont dans la cuisine avec moi et Helga. 

- Sa chambre, les écuries, le lac, la laverie...

- Cela fait plus d'une heure que je la cherche partout dans le château. Je commence à être inquiète. 

- Merde...

Thorgeir souffla d'exaspération. 

- Il semblerait que l'on doit arrêter notre réunion messieurs, ma nièce c'est enfuit. 

- Enfuit ? Dis-je. Je crois plutôt qu'elle est perdue dans la forêt. 

- Où alors l'idée de devoir épouser un nortois la déplaisait au moins qu'elle a préférée fuir. 

Je savais très bien que Thorgeir  disait ça pour simplement me mettre en colère, mais il n'y arriva pas. Je savais que Mathilda ne réagissait pas de cette façon. Thorgeir mobilisa une dizaine d'hommes, le soleil était déjà à la moitié de sa course pour se coucher. Tous à dos de cheval, nous hurlions le noms de Mathilda, le temps commençait à manqué, plus effrayant encore je vis la neige commencer à tomber. Plusieurs hommes abandonnèrent, Lorsque le soleil fut entièrement coucher et que le froid glaciale de l'hiver pris sa place Thorgeir vint à mon niveau. 

- Nous ne l'a trouverons pas ce soir... la neige va tomber toute la nuit. Fais comme tu veux, mais je crois qu'il est déjà trop tard. Les autres vont rentrer. 

Je ne lui répondit pas et il me laissa seule dans la forêt. Il fallait que je fasse un dernière essai ! Habituer à suivre cette fille partout, je connaissais sa vitesse de marche, elle semblait être plus du style à marcher en ligne droite. Je n'arrêtais pas de pensées que mille choses pouvait rendre mon raisonnement inutile, mais aux finales il fallait que j'essai. Je mis mon cheval au galop, au bout de 5 minutes de courses, je m'arrêtais et cria le nom de Marthilda 3 fois attendant entre chaque une réponses, qui fut suivi d'un silence. Je fis alors mon cheval faire un galop pendant 3 minutes et réitéra l'expérience, aucune réponse. 

Si je prenais en compte qu'elle avait du rebrousser chemin lorsqu'elle avait vue le soleil se coucher, elle ne pouvait pas être plus loin. Il fallait que je arpente un peu les alentours, peut être c'était-elle mise à l'abris. 

Descendant de mon cheval, je criais son nom. Mes cris étaient étouffés par la neige qui ne cessait de tomber. Je cherchais un endroit qui aurait pu lui servir de cachette, priant pour qu'elle ne se soit pas endormie. Imaginant soudain qu'elle se soit faite enlever par des nortois qui passait dans le coin, je redoublais de voix lorsque je criais son nom. Quand soudain j'entendis un léger murmure ressemblant à mon nom. Je me retournais, à deux arbres de moi je le vis, elle semblait frigorifiée, elle sortie d'un arbre creux, ces cheveux étaient mouillé à cause de la neige et sa robe aussi. 

Je couru vers elle, j'étais si soulager de l'avoir trouvée. Je pris son visage entre mes mains, il était gelée. Elle articula. 

- J'ai froid...

Je l'a pris dans mes bras et la serra fort. 

- Viens avec moi, on rentre à la maison.  Dis-je en la prenant dans mes bras. 

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Voici un nouveau chapitre ! 

Encore désolée pour le délai, j'ai repris l'école depuis deux semaines et j'ai déjà plein de devoirs ! 

J'espère que vous allez aimé ! 

N'hésitez pas à me faire des commentaires, ce sont eux qui me pousse à continuer ! 

Même si je répond pas, sachez que je vous lis <3