Chapitre 2

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Mathilda était assis les écouteurs dans les oreilles et les yeux rivés sur le tableau électronique qui indiquait les rangés appelé pour entré prendre place dans l'avion. Son vol ne serait pas très long, une fois au Danemark retrouver sa famille serait probablement plus laborieux.

Le vol et son escale se passa sans encombre. Une fois à l'extérieur de l'aéroport de Aalborg, elle fit appeler un taxi qui l'amena jusqu'à son auberge. La façade de l'établissement était rouge et blanc avec un planche en bois massive qui indiquait le nom de l'auberge.

On lui attribua une chambre au charme ancien dans laquelle elle déposa son sac de voyage. Une fois assise sur son lit elle sortie la lettre de sa grand-mère. Elle avait été surprise que la lettre ne demandait pas de retrouver des personnes à proprement parlé, mais plutôt une sorte d'autel commémoratif.

Les instructions était pourtant très claire. Mathilda devait seulement prendre la dague de la famille, les pièces et le sac, puis partir en direction de Vodskov. Là-bas, elle devait s'enfoncer dans la forêt et trouver un étang, dont elle avait les coordonnées exacte. Un monticule de pierre devrait s'y trouver.

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Après une bonne nuit de sommeil, Mathilda se prépara, elle attacha ces cheveux en queue de cheval et opta pour une tenue simple. Un t-shirt aux manches trois quart rouges et un pantalon de marche noir. Elle prit le sac en cuir, mit à l'intérieur la dague et les pièces. Son téléphone portable en main, elle appela un taxi.

Arrivé à Vodskov, Mathilda s'arrêta dans une supérette et s'acheta un sandwich et un bouteille d'eau. Elle entra dans la forêt et écrivit les coordonnées du lac sur le GPS de son smartphone. elle soupira d'agacement l'itinéraire indiquait une heure de marche.

- Je te jure Bestemor ce que je fais pas pour toi...

La marche fut longue et pénible pour Mathilda, car le sport n'était pas une de ces forces. Finalement, Elle arriva au abords du fameux lac.

La beauté de l'endroit la happât de plein fouet. Le soleil faisait étincelé l'eau de mille feux. les arbres aux alentours étaient superbes donnant un charme féerique à l'endroit, comme si le temps, les hommes ou les animaux n'avaient jamais atteint cette endroit. Une aura magique flottait dans l'aire. Mathilda sentit un calme intérieur l'envahir comme si pour la première fois de sa vie elle se sentait chez elle. Elle pensa alors à sa grand-mère et ne put retenir quelques larmes.

D'un revers de la main, elle essuya son visage. Elle s'avança prêt du monticule de pierre et s'accroupit devant celui-ci. Le message de sa grand-mère disait qu'elle devrait poser la main du cœur sur la pierre centrale et dire la devise de sa famille dans son langage originel.

Mathilda prit une grande respiration posa sa main gauche sur la pierre du centre. Son danois était un peu rouillé, mais la phrase elle la connaissait par cœur depuis toutes petites. Elle prit une grande respiration et prononça les mots:

<< lilla kløver vil aldrig mislykkes >>

Un petit choc électrique appât sa main. Mathilda sursauta et eue de légers vertiges puis ferma les yeux. Une fois le malaise passé Mathilda rouvrit les yeux. Étrangement, le soleil qui régnait quelques minutes plus tôt avait laissé place à un épais brouillards et un ciel nuageux. Malthilda se leva.

- Franchement Mathilda, t'aurais du manger avant de faire ça. Tu m'étonnes que t'as des vertiges.

Elle se frotta les tempes et sortie son sandwich. Elle le mangea goulûment et but rapidement une rasade d'eau tiède. La lettre ne spécifiait pas ce qu'elle devait faire avec les pièces et la dague. Elle souffla d'agacement. Sa grand-mère avait toujours été quelqu'un qui avait la tête sur les épaules, mais maintenant Mathilda pensait que la folie avait du prendre possession de la vieille femme, avant la fin.

Le ciel était très sombre. Inquiète elle sortie son téléphone pour vérifier l'heur... Une mauvaise surprise s'offrit à elle. La vitre de son téléphone était explosée. Le téléphone était devenue inutilisable.

Mathilda passa par toutes les émotions, la détresse, l'énervement et l'incompréhension. Elle ne se souvenait pas avoir fait quoi que ce soit, qui justifierait cette injustice. Comment retournerait-elle à Vodskov ? Elle allait devoir se fier à son sens de l'orientation. En ville, celui-ci était infaillible, en forêt rien n'était moins sur...

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Des heures s'écoulèrent sans qu'elle ne trouve aucune âme qui vive. Malgré sa piètre aversion pour la nature, Mathilda était persuadée d'avoir bien refait le même chemin en sens inverse, mais ils n'y avait aucun signe de la ville.

Exténuée elle s'assied contre un arbre. Elle se reposerait et trouverait une solution plus tard.

Quel fut sa surprise quand 20 minutes passées, elle sentie des mains entourer son visage, et alors qu'elle s'apprêtait à crier, elle ressentie un coup derrière la tête qui l'assomma sur le coup.

Femme de Viking, moi jamais !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant