Femme de Viking, moi jamais !

Chapitre 21

-Point de vue Alric-

Le soleil était sur le point de se coucher. J'avais ramené Mathilda dans sa chambre. La journée avait été longue pour elle, Freya m'avais confié que ma fiancée avait passé plus de 10 heures en compagnie d'Élisabeth. Il était maintenant presque 18h. La chasse avait été écourté quand le jeune Jin était apparu en face de Thorgeir affolé suppliant que nous revenions avec la guérisseuse. 

Je me trouvais dans la salle de banquet, les gens parlaient beaucoup. Certains étaient offusqué, car Thorgeir avait ordonnée qu'Élisabeth reçoivent les rites funéraires qui étaient réservés aux vikings, puis qu'elle était morte en temps que tel, en mettant au monde son héritier.

J'avais vue, ce que nulle autre avait vue. Lorsque Jin avait prévenu le seigneur viking, le visage de ce dernier avait affiché un sentiment de peur. Avait-il eu peur de perdre son fils ? ou de perdre la femme qu'il aimait en secret ? Je ne pouvais le dire, mais une peur pure avait fait surface, le poussant a partir au galop en direction de Frederikshavn. 

Élisabeth allait être inhumé ce soir même. Mathilda devait dormir a point fermé et je n'avais pas la force de la réveillée, la voir à nouveau dans l'état que je l'avais retrouvé en rentrant me serais insupportable. 

Thorgeir entra dans la pièce est tous ce turent. Il portait dans ces bras un coffre et sorti par la grande porte suivi des autres. En plein place public un énorme bucher avait été construit en deux heures. Élisabeth y était déposée. Le viking Danois monta sur le bucher et s'assied a coté de la jeune esclave. Elle n'avait pas été affranchie de son statut pourtant, il l'a traitait telle une vrai danoise. Il ouvrit le coffre et en sortie une sublime collier qu'il mit autour du cou de la défunte. Il y a ajouta quelques babioles qui appartenais a la jeune femme, puis descendis. Il jeta un regard a Ivar pour que celui-ci embrasse le bûcher. Puis, il prononça ces mots :

<< Puisse Odin l'accueillir au Valhalle avec le présent que je lui ai donnée >> Puis il de tourna vers Sarah dont les yeux ne tarissaient pas. << Pris ton Dieu, pour que où qu'elle soit sont âmes n'erre pas. >> 

La petite joignit aussitôt ces mains et se mit à prier. 

Alors que je m'apprêtais à partir et à tourner les talons, je vis Mathilda là, assise sur une grosse bûche et portant le petit d'Élisabeth dans ces bras. Les larmes coulaient doucement le long de ces joues, mais le petit dormait paisiblement dans ces bras. Elle était tout simplement  belle. 

-Point de vue Mathilda- 

Le petit Fitz était si frêle et si petit. Anouk la nourrice qui c'était occupé du nouveau née avait eu beaucoup de difficulté à le nourrir tellement il était petit. Asrill la guérisseuse m'avait prévenue l'enfant était très faible, elle ne pensait pas qu'il passe la nuit. Pourtant, il le fallait, ce petit était l'avenir de cette famille, l'avenir de ces vikings. Seulement même son propre père semblait n'en avoir rien à faire. Je le serrais contre ma poitrine m'assurant qu'il respirait toujours. Sous les lueurs des flammes qui emportait sa mère. 

<< Je suis là Fitz >> 

Était les seules mots que je réussissais à prononcer. Alric arriva à mon niveau. 

- Je pensais que tu dormais. 

Je ne lui offris aucune réponse. 

- Tu devrais laisser le petit à sa nourrice, tu ne peux rien faire de plus pour lui et tu te fais du mal. 

- Non je ne peux pas le laisser, je l'ai promis, sinon il ne survivra pas. Il a besoin de chaleur et d'amour. Ma voix était irrégulière, mais le viking sembla comprendre. 

- Alors viens à l'intérieur auprès d'un feu qui vous réchauffera vraiment. 

Alric prépara un feu dans la cheminée de ma chambre et je me plaça sur la chaise, face celui-ci. Emmitouflée dans une grosse couverture le petit placer contre mon cœur  peau à peau. J'entrepris de lui parler. Je racontais un récit palpitant sur un viking chevaleresque, conquérant, vaillant, fort et courageux du nom de Thorstein. La nuit passait doucement, Alric était rester dans la chambre, tantôt assis, tantôt debout et me posa cette question. 

-Ton récit, il s'agit d'une histoire vrai ou d'un conte ? 

- C'est l'histoire de ce petit.  

Alric sembla dubitatif, mais il ne releva pas. 

- C'est parce que ce petit est ton ancêtre qui tu tiens tant à lui ? Demanda-t-il. 

- Tiens c'est vrai tu as raison. J'avais oubliée. Alors s'il meurt, je meurs.

J'étais très calme, en effet, cette information m'était sortie de la tête. Je pensais qu'au fait que cet enfant méritait de vivre, puis qu'il venait d'Élisabeth. Alors cette nuit, ma vie dépendait de celle de ce petit ange dont je sentais les petits battements contre ma peau. 

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Alors que les premières lueurs du jour apparaissais dans le ciel, le petit poussa de petits cris, nous réveillant moi et Alric. Nous étions coucher dans le lit le petit dans mes bras et moi dans les bras du viking. Alric parla en premier. 

- Vous êtes toujours là. 

Il semblait réellement soulagé. Fitz allait vivre. Il fallait que je le porte à Asrill afin qu'elle l'ausculte. 

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- Point de vue Alric -

La guérisseuse confirma que le petit allait vivre, bien que toujours fragile on pouvait être optimiste pour la suite. Thorgeir apparue à ce moment. Il observa le petit qui se tenait dans Les bras de Mathilda et s'adressa à cette dernière. 

- Amène-le dans la grande salle, Il est temps que ce petit reçoive un nom. 

- Il porte déjà un nom. Intervint-elle. Fitz de pars sa mère. 

- Je ne me répèterais pas. Fut sa seule réponse. 

Le petit fut amené dans la grande salle. Devant tous et chacun Thorgeir lui attribua un nom.

S'il me restait encore quelques doutes sur le fait que ma fiancée venait du futur ceux-ci disparurent au-moment ou Thorgeir  prononça le nouveau nom de son fils. Il s'agissait du nom que Mathilda avait prononcé dans son récit de la veille. Le petit s'appellerais Thorstein.

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Les jours passaient à une rapidité déconcertante. Mathilda passait tous son temps avec le bébé. Elle l'appelait Fitz, malgré les nombreux avertissements des femmes pour qu'elle ne se fasse pas réprimander par Thorgeir. Mais elle n'y faisait qu'à sa tête. Le jour de notre départ avançait a grand pas et mon inquiétude augmentais. Sera-t-elle capable de dire adieu a cet enfant ?