"Une maladresse qui vient du coeur se pardonne plus volontiers qu'un silence confortable. "
Marie-Sabine Roger.Lyne est repartie chez elle, le coeur j'espère plus léger que quand elle a débarqué une semaine plus tôt. Les adieux n'ont pas été déchirants, ni même baigné d'une émotion étouffante. Elle a simplement passé la porte en me jetant un dernier sourire, que j'ai rendu étrangement, avec plaisir.
Depuis que Calum est rentré, il passe le plus clair de son temps enfermé dans la chambre à qui je ne peux plus définir de propriétaire. Il en sort pour manger avec nous, mais il ne s'attarde jamais vraiment.
Quand à Ashton, maintenant qu'il dort sur le canapé, il adore se plaindre. Mais je décèle derrière ses sourires, une frustration que je suis incapable de définir. Il sort souvent, tard le soir, pour ne revenir que quand je suis profondément endormie, si bien que parfois, je me sens seule. Ils vivent tout deux à mes côtés, mais je me sens seule.
Nous n'avons rediscuté de Michael que pour nous disputer, et les vacances qui auraient du nous aider à nous reposer, ne nous donne l'impression que d'être plus encore touché par cette épidémie d'idioties qui s'est étrangement répendue dans nos vies depuis que nous sommes arrivés Calum et moi.
Peut-être qu'on aurait mieux fais de ne jamais bouger de notre ancien chez nous. Les ennemis qu'on avait à affronter semblent aujourd'hui beaucoup moins effrayant que ceux qui sévicent ici.
J'aurais du être heureuse de ne pas avoir à voir Michael chaque jour, mais il semblait avoir réussis à occuper chaque seconde, de chaque minute, de mon esprit.
Et moi, je passais mes journées devant mon ordinateur, à me goinfrer devant des séries relatant des mêmes choses inlassablement. L'héroïne à toujours deux hommes à ses pieds, et n'a que l'embarras du choix pour se trouver des excuses pour ne pas reconnaître qu'elle est folle amoureuse des deux à la fois. Il y aussi toujours le même méchant pitoyable, qui ne se bat que contre elle, comme si elle était le centre du monde.
Vous avez peut-être déjà connu ce sentiment devant une histoire abrutissante, quand des scénaristes payés trop pour ce qu'ils donnent, ont écrits des clichés absurdes sur une catégorie de gens que vous même vous représentez. Je ne sais si c'est de la frustration, ou de la colère, mais c'est exactement ce que je ressentais face à tout ces méchants de bas-étage.
On ne s'acharne pas sur quelqu'un simplement parce qu'il est né, ou par jalousie, ou si on le fait, cela ne va jamais très loin car cette haine n'est pas assez forte pour qu'on puisse être appelé vraiment méchant. Et quand je vois toutes ses séries absurdes ou la jeune héroïne est détesté pour des idioties par quelqu'un qui ne ferait pas peur à un enfant, j'ai réellement envie de crier au monde qu'il est tombé bien bas dans la représentation de l'humanité.
Mais c'est peut-être que pour que cette dernière continue d'ignorer ce qui se cache réellement chez les hommes. Si les méchants sont si risibles, c'est peut-être parce que se serait trop effrayant de montrer ce qu'est réellement les gens de mon espèce.
Je me suis sentie pathétique pendant ces quelques jours à voir les gens autour de moi prendre peu à peu leurs distances face à mon incompétence.
*
Calum est allé ouvrir à la porte, pensant y découvrir le livreur de pizzas qu'on avait commandé. Mais quand il débarqua dans le salon avec Michael, je cru suffoquer tellement j'étais surprise. Je ne m'y attendais vraiment pas, et je n'eu pas le temps de réaliser sa présence qu'il se jetait presque sur moi pour me crier dessus.
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Who you are. [5sos]
FanfictionFiction avec les 5sos. " Mon but n'est pas de te sauver parce que ça n'a aucun sens. Ce dont tu as besoin, c'est d'apprendre à te sauver tout seul. Et je suis là pour t'apprendre." Et si vous vous attachiez au monstre de l'histoire sans jamais le...