Epilogue

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Mai 1947

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Mai 1947

Le printemps est de retour en France, il envahit le pays, le réchauffant de sa douce chaleur.

Voilà maintenant un an et demi que la guerre à pris fin, laissant de nombreuses marques sur son passage, défigurant le paysage, tout comme l'âme des habitants.

Elena profite du bel après midi qui s'offre à elle. Désormais, seul le chant des oiseaux perturbe le silence qui entour la jeune fille, elle prend le temps de profiter du calme sans avoir la moindre peur, sans avoir à surveiller ses arrières.

La guerre lui pris sa famille, elle se retrouve désormais seule avec ses pensées, ses souvenirs.

Après l'arrestation de Ian, elle a tenté de le retrouver, mais en vain, se sentant trop vulnérable, elle a préféré fuir et s'éloigner le plus possible des zones occupées, elle s'est fait discrète et elle a finit par réussir à atteindre son but, leur but. Elle a réussi et elle l'a fait pour eux, elle a survécu, elle s'est battue et elle a gagné comme son frère le lui avait demandé.

Reprend le cour de ta vie, ce sont les derniers mots que Ian lui a dit, c'est aussi ce qu'elle a fait, du moins elle a tenté de le faire, elle a tenté d'aimé à nouveau, seulement, cette satanée guerre à laissé beaucoup trop de blessures ouvertes en elle. L'oublier, ça elle n'a jamais pu le faire.

Aujourd'hui, elle réapprend à vivre, elle a trouvé refuge dans un petit village de savoie, Arêches-Beaufort, perdu dans le massif du Beaufortain, quelques mois avant la fin de la guerre. Avec une toute nouvelle identité, elle a tenté de retrouver confiance, en elle, tout comme en certaines personne qui ont essayé de l'aider.

Lors de l'annonce de la fin de la guerre, elle a quitté son refuge pour rejoindre la capital afin de retrouver l'amour de sa vie, mais en vain.

Après des semaines de recherches, elle abandonne et rentre en savoie.

Elle ne cesserait jamais de l'aimer, elle ne l'oubliera jamais et même si tout pousse à croire qu'il est mort, elle espère au fond d'elle qu'il a retrouvé sa famille, qu'il vit heureux entouré de ses proches et qu'il a pu lui aussi reprendre le cours de sa vie.

Elle ne cesserait jamais de l'aimer, elle ne l'oubliera jamais et même si tout pousse à croire qu'il est mort, elle espère au fond d'elle qu'il a retrouvé sa famille, qu'il vit heureux entouré de ses proches et qu'il a pu lui aussi reprendre le co...

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Mais, ce n'est pas le cas. Ian a dû affronter l'horreur des camps de concentration. L'espoir de revoir la jeune fille lui a permis de tenir, durant quelques semaines. Il pouvait encore imaginer les traits fins de son visages, ses lèvres douce posées sur les siennes, sa longue chevelure brune et soyeuse. Seulement, ce n'est que son imagination.

Ne supportant plus de vivre enfermé dans de tels circonstances, il a voulu saisir sa chance, car après tout, qui ne tente rien, n'a rien.

Un soir, alors que l'air glaçant lui transperce la peau, il profite d'une faille dans la clôture, pour tenter de regagner sa liberté. Au début, tout semble lui sourire, la nuit noire camoufle son corps, le vent glaciale lui mord la peau, mais il n'y prête pas attention, bien au contraire, il court autant qu'il peut, ne perdant pas son but des yeux, mais c'était sans compté sur les Berger Allemand, au regard aussi affûté que celui des rapaces et à l'odorat sur développé. Il aurait dû s'en douté, il aurait dû savoir que ces chiens ne lui laisseraient aucune chance, bien au contraire.

Le premier animal donne l'alerte. Le cœur de Ian bat la chamade, envahit par la peur, l'angoisse. Il prend le temps de s'arrêter quelques secondes afin de se rendre compte de la situation, des lumières tournoient dans le ciel, tels de gyrophares. Le jeune homme reprend son souffre avant de s'élancer à nouveau, tandis que les premiers cris des soldats raisonnent derrière lui. L'auraient ils repérés ?

Les chiens aboient de plus bel, poussant le jeune homme a accélérer la cadence.

Le premier coup de feu raisonne transperçant la nuit. Ian comprend qu'ils sont désormais sur ses traces lorsqu'il entend la balle siffler près de son oreille droite.

Le voila de nouveau lancé dans une nouvelle cavale, mais réussira-t-il à s'en sortir cette fois-ci ?

La fin est proche, il touche sa liberté du bout du doigt, quelque mètres encore et il sera enfin libre, mais c'était sans compté sur les fils de fer barbelé installer tout autour du camp. Il aurait dû penser à ce piège.

Les fils s'entourent autour de ses pieds, le faisant lourdement chuter. Son corps, meurtrie par la faim, la fatigue, le choque de la chute le fait atrocement souffrir. Une grimace de douleur déforme son visage. Mais il n'a pas le temps de s'apitoyer sur son sors, bien au contraire, il n'est qu'à quelques mètre de la liberté, il ne peut pas abandonner maintenant, alors, il se relève, se débarrasse des fils qui l'entravent et reprend sa course.

De nouveaux cris raisonnent derrière lui, accompagné de nouveau coup de feu, les balles sifflent, mais il n'y prête toujours pas attention, il court, et puis, une vive douleur lui transperce l'épaule.

Son regard est attiré par le liquide sombre qui recouvre sa main droite, mais il oublie la douleur, il oublie tout ce qui l'entour, il court autant qu'il peut.

De nouvelles balles sifflent, il espère que cette fois-ci, elles l'épargneront, quelques mètres le séparent de la liberté, seulement, il s'écroule avant de les atteindre.

Une nouvelle douleur lui transperce la cuisse, l'obligeant à s'écrouler à nouveau au sol. Il essaie de se relever mais en vain, alors il rampe, il essaie de se rapprocher de la clôture autant qu'il peut, mais une voix vient mettre fin à sa cavale.

- Halt ! Cri un soldat derrière lui.

Il s'allonge sur le dos et observe le ciel noir, il ferme les yeux et le visage d'Elena apparaît pour la dernière fois derrière ses paupières. Il rouvre les yeux et observe la dizaine de soldats désormais réunit autour de lui.

- Je t'aime ! Chuchote-t-il.

C'est à ce moment la qu'il comprend que tout est terminé.

Une nouvelle détonation retentit, mettant fin au silence qui s'est installer.

Les yeux bleus azur du jeune soldat, restent figé, une dernière perle salé roule sur sa joue tandis qu'il pousse son dernier souffle.

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Under The Same SunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant