Under The Same Sun

Chapitre 13 part 2

Le soleil décline légèrement à l'horizon, laissant l'ombre de la petite maison se dessiner dans la cour en terre, tandis que l'air frais s'engouffre par la porte d'entrée restée légèrement entre ouverte. A l'étage, Ian et Elena dorment toujours paisiblement à l'abri du froid, enveloppés dans les draps soyeux. La petite brise réussit à se faufiler à l'étage et taquine les bras nus de la jeune fille. Elle frisonne légèrement tandis que Ian resserre son étreinte autour d'elle. Il ouvre les yeux et observe la jeune fille qui dort paisiblement au creux de ses bras, un sourire étire ses lèvres tandis qu'il laisse échapper un petit soupir de bonheur. Il tourne son regard vers la fenêtre et observe le ciel bleu, le soleil commence à disparaître doucement à l'horizon, ce qui veut dire que la journée s'approche de la fin et ils devraient donc en profiter pour reprendre la route, mais il n'a pas envie de quitter le confort de ce lit, il n'a pas envie de mettre un terme à ce moment de bonheur, de paix, il se sent tellement bien auprès de d'Elena. Il a perdu la notion du temps, il n'a aucune idée de l'heure qu'il peut être et il s'en contre fou, au contraire, il se sent bien et c'est ce qui compte, alors il ferme de nouveau les yeux et il se laisse aller.
La douce brise le berce, il est à deux doigts de plonger de nouveau dans les bras de Morphée, mais un bruit suspect retient son attention. Le chant du vent n'est plus le seul, il y a un autre bruit qui l'accompagne, alors il ouvre les yeux et tente de comprendre quelle est cette nouvelle mélodie. C'est un son assez grave et pour le moment, il semble lointain mais, il finit par se rapprocher doucement, et tout devient plus clair dans la tête du jeune homme. Un vent de panique s'empare de lui, il se lève en sursaut en s'empresse de réveiller Elena.
La jeune fille ouvre difficilement les yeux sans comprendre ce qui se passe.

- Qu'est ce qu'il y a ? Demande-t-elle en émergeant.

- Je crois bien qu'on a été repéré !

- Comment ça ? De quoi tu parles ?

- Écoute ! Répond simplement Ian.

Les deux jeunes tendent l'oreille et ils se rendent compte que des voix accompagnent le chant du vent.

- D'après ce qu'on entend, je dirais qu'ils sont deux !

- Tu crois que c'est des hommes en uniforme ?

- J'en sais rien, reste là, je vais descendre et voir ce qu'il se passe ! Tient garde ça ! Dit il en lui tendant l'arme qu'il a trouvé. Cache toi et quoi qu'il arrive, ne sort pas ! Finit il en prenant son visage entre ses mains.

- Tout va bien se passer, pas vrai ! Demande-t-elle inquiète.

Il ne répond rien, il se contente de l'a dévisager avant de l'embrasser.

- Caches toi ! Finit il avant de prendre la direction des escaliers.

La jeune fille le regarde descendre les marches avant de réagir. Elle observe les lieux à la recherche d'une quelconque cachette, mais difficile de trouver quelque chose dans une pièce presque vide, alors elle décide de tenter sa chance sous le lit. L'espace est très réduit, mais tant pis, elle n'a pas le choix. Malgré sa taille fine, elle a du mal à se glisser sous le matelas de paille et après quelques efforts, elle réussit. Allongée sur le sol froid, elle frissonne, tandis qu'un mauvais pressentiment l'envahit, une boule s'installe dans son estomac.
Au rez de chaussé, Ian tente de repérer les deux individus qui s'approchent de la maisonnette. Les voix s'approchent de plus en plus, seulement, le vent l'empêche de comprenne d'où elles viennent exactement. Il se glisse près de la petite fenêtre face à la porte d'entrée, il observe le bois qui borde la maison, mais il ne voit personne et puis avant qu'il n'ai le temps de réagir, la porte d'entrée s'ouvre dans un grand fracas. Ian se retourne en sursaut et se trouve nez à nez avec un homme. Aussi surpris l'un que l'autre ils se dévisagent, Ian observe l'inconnu et se rend compte qu'il a affaire à un soldat, il doit avoir environ la trentaine, il est bien plus grand que lui et il se rend compte que son visage ne lui est pas inconnu. Un grand sourire illumine le visage de l'allemand, tandis que son regard s'enflamme.