Omnia mihi es (Law x OC)

~ Chapitre IX : Une distance à respecter ~

Kombawa,

Avant toute chose, je voudrais vous exprimer ma joie et vous remercier par la même occasion (parce que c'est grâce à vous). Mais dimanche dernier, le tome 1 (Qui es-tu ?) était premier du tag onepiece (qui contient beaucoup beaucoup d'histoires) <3

Et même si les classements évoluent beaucoup, je suis beaucoup trop contente :) donc merci mille fois !

Mais n'oublions pas pourquoi on est là. Voici le nouveau chapitre, j'espère qu'il vous plaira <3

Bonne lecture

Auxane

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Sans un regard pour l'homme qui avait été autrefois son capitaine et son amant, Eirin s'avança vers l'engin métallique.

Pour rien au monde, elle ne voulait croiser son regard fier et satisfait car la jeune femme savait que le pirate prendrait sa venue pour une réussite personnelle. Son ego déjà surdimensionné allait encore gonfler et cela était tout sauf une réussite.

Sans la quitter des yeux, Law l'observa réduire la distance qui les séparait avec joie. Non seulement il avait eu raison d'y croire, mais en plus, il allait pouvoir profiter de cette semaine pour arranger les choses. Normalement.

Tout en pensant cela, sa discussion avec Jolyce lui revint en tête et, frustré d'avoir été sermonné par son ami, le pirate chassa ses conseils avant d'interpeller l'ancienne Hearts :

- Je savais que tu viendrais.

À peine eut-il prononcé ces mots que la jeune femme se tourna vers lui, le regard gonflé de colère pour lui cracher ces quelques mots au visage :

- Tu me feras le plaisir de garder ta stupide fierté pour toi.

Sans pour autant le montrer, ses mots le figèrent de surprise. À quoi s'attendait-il ? Elle avait bien raison de lui en vouloir.

Lorsque Eirin commença à monter à l'échelle du sous-marin pour accéder au pont, le capitaine se pencha pour lui tendre la main. Un geste purement amical et pacifique.

Mais la jeune femme, contenant difficilement sa rage, siffla entre ses dents d'une voix plus que menaçante :

- Si tu tiens à la vie, ne me touche pas, ne m'approche pas, ne me parle pas.

Et sans lui laisser le temps de renchérir, elle gravit les échelons par ses propres moyens, traversa le pont et s'engouffra dans les couloirs sans accorder un regard au capitaine du submersible.

Mon dieu, il l'énervait terriblement.

Elle avait passé sa nuit à rechercher une embarcation quelconque, à parcourir la ville de droite à gauche, de haut en bas, de long en large. À présent, elle connaissait chaque pêcheur, chaque port, chaque navette par cœur et malgré ces efforts acharnés, aucune réponse n'avait été positive.

Certains avaient été très polis, affirmant qu'ils ne voulaient pas prendre le risque avec tous les marines aux alentours. Certains ne préféraient pas quitter l'île. Certains n'avaient pas assez de place.

Mais beaucoup de pirates avaient refusé sa demande pour une raison particulièrement puérile et superstitieuse. Vous devez connaître cette fameuse croyance populaire selon laquelle, une femme porterait le malheur sur un navire. Voilà quel avait été leur seul et unique argument pour la refuser à bord.

La jeune femme s'était retenue, non sans difficulté, de leur arracher les yeux tant cette légende marine l'enrageait.

Techniquement, elle n'était ni une femme, ni un homme mais une entité spirituelle née de la magie noire ilt y a presque sept siècles. Pourquoi n'avait-elle pas choisi un corps d'homme à l'époque ? Cela lui aurait évité bien des problèmes.