Omnia mihi es (Law x OC)

~ Chapitre XXIX : Fais-moi confiance ~

Bonjour mes chers lecteurs,

Je m'excuse pour ne pas avoir beaucoup posté dernièrement, je n'arrivais pas à trouver la motivation et l'inspiration. Mais bon, elles sont de retour et je ne compte pas les laisser partir.

Voici le nouveau chapitre, j'espère sincèrement qu'il vous plaira.

Merci pour tous vos commentaires et likes (et pour avoir lu jusqu'ici) ^^

Bonne lecture et bonne soirée :)

Auxane

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Grâce aux légendaires capacités du Chirurgien de la Mort, le cuisinier reprit rapidement connaissance. Il était encore faible mais sa blessure se refermait doucement et ne présentait aucun signe d'infection. Le danger était à présent entièrement écarté.

Peu après son réveil, Law lui rendit visite pour qu'il lui raconte le combat. Si sa version était en accord avec celle d'Eirin, elle n'apportait cependant aucune réponse à la question du capitaine.

À savoir : pourquoi étaient-ils partis si vite ?

Les deux pirates discutèrent quelque temps, Oïzys remercia son sauveur une bonne vingtaine de fois et après s'être assuré de la stabilité de son état, Law le laissa se reposer.

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Lorsqu'il se réveilla quelques heures plus tard, la faim au ventre, Eirin était assise à ses côtés, un plateau repas sur les genoux. Un sourire étira ses lèvres quand elle le vit ouvrir les yeux.

- Bien dormi ?

- Très bien, répondit-il, mais je suis affamé.

- Je m'en doutais, déclara-t-elle dans un rire en montrant le repas qu'elle lui avait apporté.

Après l'avoir aidé à s'asseoir, elle déposa le plateau sur ses genoux et le pirate se jeta presque aussiôt dessus. Alors qu'il mangeait, les deux amis discutèrent de tout et de rien, les anecdotes sur l'équipage, les nouveaux plats qu'il allait pouvoir concocter, les récentes bêtises de Saschi et Penguin. Bref, une discussion légère et agréable, loin de la violence de leur précédent combat.

Finalement, c'est Oïzys qui aborda le sujet, les ramenant tous deux à une réalité douloureuse.

- Comment va ta blessure ?

La légère inquiétude qui résonnait dans sa voix attendrie la jeune femme. Il n'était pas au courant de sa capacité de régénération inhumaine. C'est pourquoi Eirin répondit doucement :

- Très bien, ce n'était pas aussi grave que toi de toute façon.

Oïzys haussa un sourcils, persuadé d'avoir vu le couteau s'enfoncer entièrement dans son ventre. Peut-être avait-il mal vu ?

- Tu es sûre ? Ça m'avait l'air assez sérieux.

- Certaine, assura-t-elle, un sourire rassurant aux lèvres.

Peu convaincu, le cuisinier s'apprêta à rétorquer qu'elle devrait se reposer au lieu de lui tenir compagnie mais Eirin ne lui en laissa pas le temps car elle reprit :

- La prochaine fois, ne cherche pas à me protéger. Je ne veux pas que tu prennes des coups pour moi.

- Mais tu étais...

- Je suis plus résistante que j'en ai l'air et définitivement plus que toi.

- Peut-être mais...

- Promets moi.

Sa voix, comme son regard, était emplie d'une détermination froide, ne laissant place à aucun refus. Face à elle, Oïzys fit la moue, frustré qu'elle lui force la main ainsi.