Chapitre 19

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Je le regarde se balancer d'un pied à l'autre.

"Approche, imbécile.

Je lui souris de toutes mes dents, lui montrant qu'il n'a pas à s'inquiéter. Il s'exécute, puis je tapote la place à côté de moi, pour qu'il s'y installe. Il s'assoit sur le lit d'hôpital, et prend ma main dans la sienne.

-Tu m'as vraiment fait peur, idiote.
-Je sais. Pardonne-moi.
-Je t'ai pardonné à l'instantj'ai vu que tu ne répondais pas lorsque je t'ai parlé.
-Tu m'avais dit quoi d'ailleurs?
-Je t'ai demandé pourquoi tu ne te jettais pas mes bras, à moi aussi.
-Je me disais que ton sourire narquois cachait quelque chose.
-Tu l'aime bien mon sourire narquois.

Je place chacune de mes mains sur ses joues, approchent son visage du mien. Je colle mon front au sien en fermant les yeux.

-Allonge toi avec moi, s'il te plaît.
-Tu n'en as pas eu assez de la nuit dernière.
-Non, j'en veux encore.

Il se recule de moi, et retire ses chaussures. Il s'allonge confortablement, évitant de s'asseoir sur ma perfusion, ou un des fils qui me relient à des machines. Je m'accroche à son torse comme si cela m'était vitale, et je lui caresse.

-Alors, ça a été ton examen?
-J'ai géré. Mais c'est grâce à toi.
-C'est avec plaisir.

Mes doigts passent sous son sweat-shirt, se promenant sur son tee-shirt.

-Tes abdominaux!
-Ça surprend au début, tu as vu?
-Mon dieu!

Je continue de les dessiner. Ils ne s'arrêtent jamais!

-Tu veux voir tous mes muscles saillants?
-Ton ego me pousse à refuser.
-Tu préfère attendre, pour la surprise, je comprend.

Je ricane, amusée. Il fait glisser sa main libre le long de ma cuisse, ce qui fait stopper mon rire. Elle remonte, passant sous ma blouse d'hôpital. Je me crispe, ne sachant quel est son but. Il passe sur ma hanche, faisant claquer l'élastique de mon sous-vêtement au passage. Sa main se pose finalement sur mon ventre, qu'il caresse telle une chose fragile, du bout des doigts.

-Qu'est-ce que tu fais, Nick?
-Je vérifie si tu es aussi musclée que moi.
-Imbécile!
-Bien, j'arrête.
-Non, attend. Continue...
-Et pourquoi?
-Ce n'est pas désagréable...
-Tu rougis! C'est mignon!
-Non! Je ne rougis pas!

Je cache mon visage dans son épaule, plutôt honteuse.

-Si, si. Tu veux peut-être un miroir pour vérifier.
-Arrête!
-Tu sais que tu es croquante, les pommettes rosées.
-Laisse-moi me reposer!
-Tu sais aussi bien que moi que tu ne vas pas te reposer avant que je parte.

Je relève la tête vers lui, le sourire aux lèvres.

-Cela reste entre nous.
-Bien sûr.

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