𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 29 ᴏᴜ ᴄᴏᴍᴍᴇɴᴛ ᴇ̂ᴛʀᴇ ʙᴇɴᴊᴀᴍɪɴ ɢᴀᴛᴇs

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25 Avril, 2 heures 46. Quelque part dans un pays chaud... Mais vraiment vraiment chaud.

L'air était frais et sec, l'atmosphère était aussi asséchée qu'était la gorge du jeune homme qui avait essuyé la sueur sur son front coupé par une frange d'un noir d'encre et humide par la transpiration.
Le brun préférait amplement l'hiver et le froid comparé à la chaleur, surtout à cette chaleur limite suffocante bien propre à ce pays, du moins en plein journée car les nuits étaient assez fraîches.
Il n'aimait pas aller en Egypte.

Il prenait entre ses doigts fins la corde noire qu'il avait attaché, afin de vérifier une dernière fois la solidité de celle-ci
Il n'avait aucune envie que la corde ne cède lorsqu'il descendra en rappel et qu'au passage être coincé dans le grand bâtiment du Caire au dents et matraques des gardiens.
Le jeune homme au cheveux noir de jais sortit la tige de fer qu'il a emmené dans son sac, il inséra le crochet entre la faille de la fenêtre devenue vieille et présentant aucune sécurité en cas d'effraction. Il crochètait soigneusement la vielle fenêtre avant de l'ouvrir, il inspira longuement en demandant d'une voix basse :

— D'ici combien de temps tu vas réussir à pirater les systèmes de surveillance ?

— Cinq, Quatre, trois, deux, un et c'est terminé tu as le champ libre. Attention un garde est dans l'étage dans laquelle tu vas descendre, attend encore un peu. Prévient une voix grave et forte derrière l'oreillette.

La pleine lune était haute dans le ciel noir parsemée d'étoiles apportant de la lumière dans le musée désert. (Ou presque désert si nous comptons les gardes)
Une fois qu'il eût le feu vert de cet homme dans l'oreillette qu'il a prit, Livaï vérifia une dernière fois son équipement en descendant en rappel. Ce fut avec une aisance et une rapidité presque surréaliste qu'il avait atterrit sur le sol, il détachait la corde du mousqueton qui était sur le baudrier en voyant d'un air impassible les vitrines qui contenaient des trésors de l'antiquité.

Le cambrioleur serrait nerveusement les lanières de son sac qu'il avait posé sur son dos pour descendre il regarda le but de sa venue jusque ici :
Entreposé dans une vitrine probablement protégeée par une alarme et sous clef.

Un puissant sentiment d'espoir naquit dans le creux de sa poitrine en se disant que ce vulgaire papyrus antique était la chose qui sauvera leur destin. Il n'avait plus le choix, mais surtout il n'avait plus le temps en s'approchant rapidement du jour fatidique.
Pour lui la défaite n'était pas envisageable.
Il aurait préféré affronter le Ragnarok qu'au lieu de ça.

Le noireau levait sa tête pour voir les pointillés rouge entrain de clignoter, il observa les caméras en chuchotant avec agacement :

— Tu as intérêt à avoir couper les images des caméras de surveillance. Car si je me trouve en taule en me faisant gauler entrain de voler le papyrus, je peux t'assurer que tu es mort August. Autant que par moi que par Jekyll.

Il observa les antiquités égyptiennes entreposées dans les vitrines relatant d'une civilisation ancienne auquel les autres races régnaient en suprématie. Malgré le puissant sort d'amnésie lancé sur le monde par Eiréné, Merlin et Forseti qui désiraient préserver la paix, les humains se souviennent à moitié en les considérant à ce jour pour des mythes.
Toutefois, c'était une promenade de santé comparé à ce qu'il dû faire à Syracuse.

Il sentit un long frisson le long de sa colonne vertébrale en se souvenant entrain de ramper dans les tunnels étroits et lugubre des catacombes, pour apprendre à la fin que le parchemin de Circée a été détruit durant la première guerre.
En plus d'avoir failli se faire attraper par les gardes qui surveillaient les lieux, sa tenue noire avait radicalement changé de couleur et était recouverte de toile d'araignée et de poussière. ( Il a failli faire une syncope, lui qui ne supporte pas la saleté.)
il restait patient en écoutant l'homme qui parlait derrière l'oreillette d'une voix enthousiaste :

𝒯𝒽ℯ 𝒩𝒾ℊ𝒽𝓉  ᴛᴏᴍᴇ I  (ℒ𝒾𝓋𝒶𝒾 𝕩  ℛℯ𝒶𝒹ℯ𝓇 ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant